~•_P.V- VOUS êtes bien le commandant en chef du cabinet de police où ma cliente a porté plainte contre l'entrepreneur Miguel Preciado pour séquestration et viol...
La jurée riposta encore :
- Monsieur le juge, cette plainte n'a rien à voir avec ce procès.
- Comment non, si elle est condamnée parce qu'elle a, supposément, tenté d'assassiner le type qui l'a violé?
Marguarita, outragée, hurla au policier depuis derrière les grilles :
- Je vous en ai parlé, mais vous n'avez pas voulu prendre ma déposition! Et vous n'avez même pas non plus laisser qu'on me fasse des examens médicaux!
Le juge demanda à la gardienne de la retenir. Elle essaya mais cela n'empêchait pas la détenue de continuer à crier.
- Vous avez dit que j'avais fait exprès d'attirer cet homme... avec des vêtements provocateurs parce qu'il me plaisait bien, et que j'en voulais après son fric.
- S'il vous plaît, lui dit directement le juge.
Elle pleurait beaucoup. L'avocat, après l'avoir regardé tristement, demanda au chef de police, assis tranquillement :
- Avez-vous participé à l'arrestation de ma cliente?
- Je ne m'en souviens pas, affirma-t-il avec conviction.Vérifiez donc les dossiers.L'avocat avait décoder l'attrape des témoins avant même qu'ils ne le mettent à point, et malheurement pour eux, il avait de quoi les battre à plate couture.
- Eh bien... qu'y a-t-il? Pourquoi tout le monde devient amnésique? Si vous n'avez rien à cacher, dites seulement si vous étiez présent lors de l'arrestation de ma client, fit-il pointant Marguarita du doigt, les yeux fixés sur lui.
- Je vous ai déjà dit que je ne me rappelle pas. Au bureau, nous avons plein d'affaires à résoudre.Décidément, ce témoin-là était plus calme et plus audacieux que le premier, il paraissait même trop sûr de lui. Le juge les regardait, assis en face de lui. Le commissaire de police fixait aussi l'avocat de Marguarita. Et, il insistait systématiquement avec la même version, sans battre des cils. La taularde ne se contrôla plus, et aboya :
- Vous êtes l'un des policiers qui m'a battu pour que je confesse ce que je n'avais pas fait. VOUS m'avez torturé!
- Silence!L'avocat de la partie défendresse se leva d'un bond. Tous les regards convergaient vers lui. Soudainement, le silence régna dans la salle tel un lion rugissant règne sur une forêt, il allait faire par au juge, et aux membres du jury ses arguments et preuves finaux pour clore l'affaire.
- J'exige que ce tribunal décharge ma cliente de toutes charges qui causaient son inculpation. Il est évident que le jury a agit de façon arbitraire, et totalement illégale afin de l'imputer le délit de tentative d'homicide. Il n'y a plus aucun doute la dessus: si Marguarita est incarcérée c'est parce qu'un homme de pouvoir a voulu la faire taire faisant bouger ses influences!
Il parlait avec fermeté et certitude, et utilisait toutes bonnes astuces dans le but de faire libérer Marguarita.
- Ce qui lui est arrivé l'a aussi été pour beaucoup d'autres femmes violées: elles sont sévèrement sanctionnées pendant que leurs oppresseurs se la coule douce en toute impunité; elles sont emprisonnées, piégées dans leur souffrance.
Il disait vrai car c'était les gens de la haute société qui, par leurs agissements malveillants impunis, commettaient des délits, des crimes... et faisaient porter le chapeau aux victimes. Ses paroles correspondaient à l'histoire d'une adolescente, toute timide et fragile comme tout, qui venait de Veracruz, et qui est devenue la pire des bloques de glace; après avoir amèrement souffert, elle ne ressentait maintenant plus rien, aucun sentiment, surtout vis-à-vis des hommes. C'était maintenant une femme riche, avec du pouvoir et des contacts. Elle avait tout, mais ne réussit pas à trouver la paix parce qu'elle n'est jamais parvenue à faire cicatriser ses blessures; elle restait enfermer dans sa souffrance. Cette capacité qu'il avait à analyser une situation problèmatique, d'en trouver rapidement la solution et de l'utiliser pour gagner ses procès, faisait de lui un très bon avocat.
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La Doña 3
AcakElle le sentait en elle. Il la touchait partout, et chacune de ses caresses la faisaient frémir encore plus de plaisir. Son corps en demandait plus, plus, et encore plus. Elle sentit que ce n'était pas seulement du sexe; elle sentait qu'ils faisaien...