Chapitre VII : Souvenirs ?

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-EH?... EH T'ES OÙ?

J'entends la voix de Kaed mais ne le vois pas. Je sais qu'il est sur le chemin qu'on prenait pour rentrer, il ne doit pas être très loin derrière moi.

Je suis partie vers la petite clairière que j'ai aperçu. Pourquoi j'y suis aller même si Kaed me l'a interdit? Je n'en sais rien mais j'avance et le son de sa voix me parait de plus en plus lointain ainsi que tout les autres sons qui m'entourent.

Le bord de mon champ de vision se trouble mais je continue d'avancer avec une sensation étrange qui me donne l'impression d'être en plein rêve et que tout ce qui m'entourent n'est pas réel.

J'avance comme si mes jambes connaissais ce chemin et avaient décider seule de le suivre. Alors inconsciament je me dirige vers cette clairière tout en ayant l'impression d'avoir un but, sans savoir lequel, et pourtant j'ai le sentiment que c'est en allant là-bas que je pourrai l'atteindre.
Je me dirige vers les tippis désormais en face de moi. Un feu de camps se trouve devant le plus grands d'eux ainsi que quelques installation tel que le puits à ma droite ou les cordes servant à accrocher le linge à ma gauche, cet ensemble d'installations rustiques, ainsi que les autres qui sont un peu plus éloigner de moi, constituent le mini village de quelques dizaines de personnes environ.

Il n'y a personne et ça ne ressemble pas du tout au genre de constructions que j'ai pu voir jusqu'à maintenant, ce sont sûrement des populations différentes de celles de Pagodollterra qui ont construits ça, mais le fait que cet endroit soit désert me dérange, comme si je savais qu'il n'est pas sencer être désert.

Je rentre dans l'un des tippis, toujours aussi sûr de où je vais, mais d'un pas à peine plus presser que tout a l'heure, et pose mon regard sur un objet qui m'a l'air familier. Je le prend avec une impression d'obligation comme si il m'avais attirer à lui.

C'est un arc. Au moment où je le prend, j'entends un cri à l'extérieur et un frisson me parcours des pieds à la tête en reconnaissant a qui appartient ce cri.

Je sors avec empressement. Les battements de mon coeur s'accélèrent et je sens de la rage en moi à la vue d'un collier sur le sol. Je sais à qui appartient se collier et je vais venger celle a qui il appartient. C'est certain qu'Ils s'en sont pris à Elle. Jamais Elle serait partit sans son collier et si Elle l'aurai perdue Elle s'en serai rendu compte. Alors je cours dans la direction de leurs village le plus vite possible, jamais Ils n'auraient dû s'en prendre a Elle.

Ni à Elle, ni à aucun des villageois qui ai disparu depuis qu'ils se sont installer dans cette forêt et qu'Ils ai établient un campement.

Quand j'arrive à l'entrée du village, essoufflé par ma longue course, je suis aveugler par une lumière violette. Je ressent une sensation  inexplicable qui me paralyse sur place, puis de la fatigue ainsi qu'une pression qui m'écrase sur moi même en me donnant à la fois l'impression d'être tirer vers cette lumière.

J'ai mal partout comme si j'avais des crampes et des courbatures  sur tout le corps. Je n'arrive plus à respirer calmement. Mon coeur bat de plus en plus vite, je transpire, et je panique de ne pas comprendre se qui m'arrive.

J'ai mal la tête, cette lumière m'éblouis et je ne sent plus mes jambes ni mes bras. Cette fatigue et cette pression devient de plus en plus intense. Je ne sais pas combien de temps je suis rester comme ça mais il fallait que ça cesse.  Je souffrais sans comprendre ce qu'il m'arrivait. Cette douleur m'avait l'air interminable et s'empirait de plus en plus.

Enfin cette insupportable sensation me quitte, je finis par m'écrouler sur le sol dans un flash de lumière puis... Je ne ressent plus rien.

Petit à petit mes forces me reviennent et je rouvre les yeux grâce de difficiles efforts.

Souvenirs Tome I PagodollterraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant