Chapitre 17 : Retrouvailles (Première partie)

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Désolée, chapitre un peu long...

Je n'ai pas vraiment suivi la suite des événements pour être honnête...

J'étais terrifiée à l'idée qu'Ayden ne revienne pas vivant. J'avais peur pour Jale et Walter également, bien sûr, mais s'il arrivait quoi que ce soit à Ayden, je crois que je n'y survivrais pas ! Il était toute ma vie à présent !

Nous laissant le soin d'expliquer aux gardes ce que l'n faisait dehors, Fay avait couru au palais royal pour prévenir le Seigneur Harlhan.

Le roi avait ordonné au Général Logan de rassembler tous les Chevaliers présents ainsi qu'autant de gardes qu'il voudrait et de filer sur les lieux pour porter main forte aux trois Elfes qui s'y trouvaient déjà.

Ils n'allaient bien sûr pas assez vite à mon goût. A chaque seconde qui passait nos amis pouvaient mourir.

J'aurais aimé les accompagner, me rendre utile. Mais je savais que je ne leur rendrais pas service en étant dans leurs pattes...

Quand ils étaient enfin partis, je m'étais postée sur les remparts et avait attendu leur retour.

-Ça vous embête si je m'installe ici, avais-je demandé au garde qui faisait sa ronde.

-Evidemment que non, Votre Altesse, c'est un plaisir !

-Merci beaucoup, avais-je souri.

Et j'avais attendu.

J'avais quelque peu discuté avec le garde et puis avec Charlotte qui m'avait rejoint une demie plus tard. Et j'avais attendu.

Encore et encore.

Rongée par l'inquiétude...

-Là ! s'était exclamée Charlotte en désignant un nuage de poussière qui se rapprochait de la ville.

Nous avions dévalé les marches qui menaient en bas à toute vitesse et avions attendu que les portes s'ouvrent et que les soldats entrent.

Un petit rassemblement se forma autour des portes.

Les premiers chariots qui entrèrent portaient les Chevaliers morts. Les Elfes présents dans les rues poussèrent des cris horrifiés en voyant le carnage.

Les chariots qui suivirent transportaient deux Orcs. Morts. Deux bêtes immondes, immenses et répugnantes, couvertes de sang et de saletés. Les enfants se réfugièrent dans les jupes de leurs mères en poussant des cris effrayés lorsque les chariots passèrent.

Et puis vinrent les soldats.

Je n'étais apparemment pas la seule à m'être inquiétée...

Car la cour résonna bientôt de soupirs de soulagement, de cris de joie et d'embrassades. Ayden était assis sur la croupe du cheval d'un Chevalier, aux côtés des Warens.

Ils allaient bien !

-Ayden ! ne put-je m'empêcher de crier.

Je m'étais jetée dans ses bras, manquant de le faire tomber.

-Je n'ai jamais eu aussi peur, dis-je.

Il me serra dans ses bras et m'embrassa tendrement.

-Tout va bien, murmura-t-il. Tout le monde va bien.

Les Warens nous rejoignirent en souriant.

-Tu vois, princesse, fit Walter, on a gérer !

Je lui rendis son sourire et l'étreignis.

La Fille de la Foudre, Tome 1 : la ProphétieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant