Concours 2

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Eh oui, de nouveau un concours... 

Comme pour le précédent, je vous proposerais d'aller y jeter un œil. Vos votes sont les bienvenus.

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Voici le texte en question : 

Boum... boum... boum... et puis plus rien. Mon cœur avait lentement ralentit avant de s'arrêter totalement. Une douleur étrange avait pris place, comme si quelque chose de contondant était brusquement pénétré dans ma cage thoracique, un énorme coup comme si je venais de rencontrer un mur. J'avais beau tenter de respirer, je suffoquais. J'avais beau tenter de crier, aucun son ne sortais de ma bouche, pourtant j'avais si mal. J'avais l'impression que tout s'était arrêté, le temps – plus aucune aiguille sur une montre ne tournait . Les gens – plus aucun ne bougeait. Le monde. Tout semblait devenir terne, noir, affreusement sombre et lentement s'écroulait sous mes yeux embués. On avait beau me parler, je n'entendais rien. J'étais perdue dans un entre deux et doucement je sombrais. Rien, rien ne pouvais me retenir, j'étais si proche du gouffre, si proche de la fin, si proche des rochers tranchants qui m'attendaient, impatients de me briser. Alors que je plongeais dans un vide profond, que ma gorge se serrait, que tout mon corps tremblait, que les larmes roulaient telles des perles, me revenaient en mémoire les moments passés. Je revoyais son sourire, j'entendais son rire, je revoyais ses yeux magnifiquement bleus, je voyais cette étincelle, cette étrange malice mêlée de tendresse, j'entendais les notes merveilleuses de sa voix, ses murmures, son hésitation, cet amour débordant. Plus jamais ça n'arrivera, plus jamais. Et je le vois, là devant moi, ce n'est qu'un mirage et pourtant je tends les bras, je veux le retenir, je veux le toucher. Et je supplie de ma pauvre voix meurtrie, inaudible, presque sourde, de rester. Mais le mirage s'efface, et devant moi s'annonce le sol d'une dureté sans pareille. Je m'écrase, me fracasse, me brise. Je n'avais plus nul part où vivre. Il était mon monde, et mon monde venait de s'effacer. Il était parti, et avec lui avait tout emporté.



Bonne journée.

Des mots, des textes en joie et peine...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant