Orphère T1 : L'académie Adélaïde [édité]

Prologue

Bonjour bonjour :)

Cette histoire n'est plus sous contrat d'édition puisque j'ai quitté ma ME il y a deux ans  maintenant. J'ai un peu modifié/corrigé l'histoire afin de vous la reproposer, en autoédition cette fois.

Seuls les 7 premiers chapitres de cette nouvelle version d'Orphère sont disponibles sur Wattpad, si après avoir lu ces chapitres, vous souhaitez découvrir la suite (46 chapitres en tout), direction Amazon, le tome 1 y est disponible en version ebook, papier et abonnement Kindle depuis le 31 octobre 2020 (je vous laisse le lien en commentaire) ;)

Bonne lecture :D

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Mon nom complet ? Orphère Phéris Anna Lys Eponie De la Rose. Pas facile à porter n'est-ce pas ? Et s'il n'y avait que mon nom ! Apparemment, je ne suis pas assez bien pour les gens. Personne ne daigne m'adresser la parole, ni même supporter ma présence. Je ne vois vraiment pas ce qui les rebute à ce point... Ma capacité à lire dans leur esprit peut-être ?

Petite, je ne savais pas que c'étaient des pensées que j'entendais, alors j'y répondais tout simplement à voix haute. Et tout comme moi, les gens ont commencé à comprendre, à avoir peur. Et vous savez ce qu'ils font lorsqu'ils ont peur ? Ils se moquent de vous, vous excluent, vous trainent dans la boue et, voyant que vous résistez toujours, que vous êtes toujours là, certains, les plus impétueux, les plus fous, les plus terrifiés, se mettent en tête que vous ne devriez tout simplement plus exister du tout.

Est-ce que j'ai aussi mentionné que mes parents sont tous les deux morts il y a déjà bien longtemps ? Tellement longtemps que je n'ai pas vraiment eu le temps de les connaître. Tous deux militaires, sont morts au front. Aujourd'hui, je me retrouve avec mon oncle Jonathan comme unique famille et personne d'autre à qui parler. Le seul à ne pas me rejeter et à me considérer comme une adolescente de seize ans – bientôt dix-sept – tout à fait normale.

A présent, plusieurs années après, rongés par la peur, certains s'écartent même sur mon passage. Mais se rendent-ils compte qu'il y a eu d'autres personnes, au cours de l'Histoire, devant lesquelles le peuple s'est écarté ? Ces personnes, c'étaient les reines.

Alors tout le monde peut bien me craindre, reculer quand j'approche, je m'en fiche.

Moi, je suis une reine.