J'aimerais tant t'étreindre, te serrer dans mes bras.
Te serrer dans mes bras très fort.
Tellement fort que je ne sais pas si tu y survivrais.
J'aimerais te prendre, t'emmener avec moi.
On irait faire le tour du monde.
Ensemble.
Alors je t'étreindrais encore une fois.
Je te dirais que le monde est beau.
Et que tu es tellement belle.Mon souffle s'éteint. Il est tard. Encore et encore, la même histoire. Qui se répète. Encore et encore, sans cesse. Mes larmes qui coulent sur l'oreiller blanc, gris, sang. Mon corps qui se contracte sur le matelas gris, noir, bleu mouillé. Mes armes que je baisse, que je fais tomber à terre pour t'ouvrir mes bras pâles, rayés, éreintés. Tes yeux qui me foudroient, et moi qui baisse les bras. Encore et encore, sans cesse, blanc, gris, sang, noir, bleu mouillé, pâle, rayé, éreinté. La même histoire. Il est si tard...
Moins noire est la nuit quand je te sais avec moi, même si je ne le vois pas. Même si je n'en suis pas entièrement consciente.
Plus sombre est le jour lorsque l'espoir est vain, et cette fois je le vois. L'espoir vain de te reprendre.
De t'emmener.
De t'étreindre.
Encore et encore, sans cesse.
T'étreindre...
Il est si tard...
Oui, il est trop tard.
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ABC etc...
PoesíaOn s'inspire, on expire. Plume se réveille doucement et me tend la main. Cette couleur obscure me rappelle, il me semble que c'est de l'encre. Il est tard. Je suis épuisée. Mes sombres pensées m'empêchent de me rendormir. Encre nuit, page Lune. On i...