Universes Sensates [PAUSE]

Sydney McCall: le majeur

-Tu fais chier, tu pouvais pas la fermer pour une fois! On est dans la merde, j'imagine que t'es fière de toi! Me hurle l'hypocrite d'Aria

-Quoi, t'as peur de cette antiquité?! Ne me dis pas que tu vis sur une planète hyper dangereuse et que tu ne sais pas te battre!

-Tu sais toi?

-Tu crois vraiment que je suis assez stupide pour provoquer cette face de troll sans savoir me battre? Tu sais quoi? Ne réponds pas à cette question, je préfère ne pas savoir.

-Syd! Derrière toi!!! Me hurle Yumi

Je me retourne et voit le centenaire qui court vers moi avec les yeux remplis de haine. Il tente de me flanquer son poing en plein dans ma face, mais je lui assène une balayette qui le fait tomber au sol. Il se relève presque aussitôt et se place face à moi en serrant ses poings et en souriant comme un gros demeuré.

-Tu te crois plus forte que moi juste parce que ton crétin de frère est un misérable bêta loup-garou? Tu es exactement comme lui, tu es faible!

Mes poings se serrent et la colère monte en moi, me faisant rougir d'une couleur semblable à celle des yeux d'un alpha.

-Alors, premièrement, grand-père, je suis bien plus forte que le bout de biscotte périmée qui forme ton corps de vieille merde. Et deuxièmement, personne, à part moi, n'a le droit d'insulter mon frère!

Je lui envoie mon genou droit dans ses guimauves ce qui le fait se plier en deux sur le sol. Mais quelle tapette! Vous les mecs vous osez critiquer les femmes en disant qu'on est des tapettes, mais regardez vous un peu!

Je le frappe ensuite dans le ventre avec mon 39 et demi. Mais il m'attrape le pied et me fait tomber au sol, à cause de ça, ma tête rencontre assez violemment le goudron.

Je suis dans les vapes quelques secondes, le temps qu'il se relève. Je me retourne sur le dos et sens instantanément sa semelle dégueulasse se caler sur ma gorge. Bonjour l'hygiène, en plus je crois que ce con à marcher sur un vieux chewing-gum bien dégueulasse, ça c'est gratuit.

Ma respiration se fait de plus en plus difficile.

Pendant ce temps, Barry, Yumi et Aria se tapaient la causette sur les dernières chaussures tendances (bon, ce n'était pas vraiment ça, mais en attendant, ils ne venaient pas m'aider cette bande d'enflures).

Au bout de quelques longues secondes douloureuses, j'arrive enfin à attraper sa cheville et à la tordre si violemment que je crois bien que je l'ai cassée.

Je me relève difficilement alors que l'autre trou du cul est en train de pleurer à cause de sa cheville (j'exagère peut-être un tout petit peu).

Je vois rapidement qu'une petite traînée de sang coule de mon crâne.

Yumi s'approche de moi alors que je cherche Barry et Aria du regard.

-Mais t'es complètement folle!

-Oh ça va! Ne commences pas à m'arracher les pâquerettes, toi!

-À t'arracher les quoi? Enfin bref, c'est pas le sujet. Il aurait pu te tuer!

-Ouais je sais. Il le peut toujours, d'ailleurs il court vers nous. Dis-je dans le plus grand des calmes en montrant l'autre abruti

-Syd cours!

Euh...elle me prend pour qui? Pour Aélia, je ne suis pas une tapette moi.

Je reste bloquée à fixer le vieux boulet qui se dirige vers nous, en tentant de savoir ce qu'il va faire.

-Yumi!!!

-Quoi encore?!

-Je n'arrive pas à lire dans ses pensées!

Elle se retourne vers moi et essaie de me dire quelque chose, mais elle est coupée par le sac à merde qui vient de la plaquer au sol. Je me dirige vers eux et fous un grand coup de pieds dans la tête du demeuré qui s'étale par terre pendant quelques secondes, il lâche ainsi "madame zen attitude".

Je relève mon regard qui s'arrête presque automatiquement sur l'autre pétasse de Sadie qui a l'air d'être ailleurs, c'est bizarre. On se regarde fixement pendant quelques secondes, coupées par sa disparition tel un fantôme.

J'espère que les filles n'ont rien entendu parce que je ne leur avais pas dit pour les loups-garous et tout ça, et je n'ai vraiment pas envie qu'elle viennent me saouler avec cette histoire.

Je n'ai pas le temps de réfléchir que l'abruti se relève et me flanque son poing dans ma tête ce qui me procure une violente douleur.