Pensées Obscures (Tome 1)

Chapitre 14 (suite)

Boromir se calma et se rassit quelque peu troublé.

- Jamais de mots on été prononcés dans cette langue ici, à Imladris. S'exclama Elrond.

- Je n'implore pas votre pardon, Maître Elrond ! Car le parler noir du Mordor peut déjà être entendu dans toutes les régions Ouest. L'Anneau est totalement maléfique.

- Cet Anneau est un don, un don fait aux ennemis du Mordor. Pourquoi ne pas s'en servir ? Depuis longtemps mon père, l'intendant du Gondor a tenu a distance les forces du Mordor, c'est grâce au sang de notre peuple que vos terres sont encore en sécurité. Donnez au Gondor l'arme de notre ennemi et laissez-nous l'utiliser contre lui ! S'exclama de nouveau Boromir.

Et ce fut une phrase de trop car Elzara, passablement agacée par lui, répliqua :

- C'est pas possible, vous avez été bercé trop près du mur où quoi ? Nous ne pouvons pas utiliser cet anneau maléfique !

- Elle a raison. On ne peut le contrôler, aucun d'entre nous ne le peut ! L'Anneau unique ne répond qu'à Sauron, il n'a pas d'autre maître! dit Aragorn.

- Et qu'est-ce qu'un rôdeur connaît à ces choses là ? Demanda Boromir, sarcastique.

Un elfe, jusque là silencieux, se leva d'un bond et s'écria :

- Ce n'est pas un simple rôdeur ! C'est Aragorn fils d'Arathorn, vous lui devez serment d'allégeance !

- Aragorn ? Le descendant d'Isildur ! Demanda Boromir, stupéfait.

- Et l'héritier du trône du Gondor ! Rajouta L'elfe.

- Havo dad* Legolas. Dit Aragorn.

Ainsi l'elfe s'avérait être Legolas, le fils de Thranduil. Elzara se demanda pourquoi se n'était pas le roi lui même qui venait au lieux d'y envoyer son fils. Elle fut dans ses pensées jusquà ce que Boromir dit :

- Le Gondor n'a pas de roi, il n'en a pas besoin !

Personne n'osa répondre quelque chose mais a l'intérieur d'elle, Elzara bouillonnait. Elle avait envie de frapper la tête de Boromir contre un mur tellement elle le trouvait idiot.

Mais Gandalf parla, calmant quelque peu sa colère :

- Aragorn a raison. Nous ne pouvons l'utiliser.

- Vous n'avez pas le choix. L'Anneau doit être détruit. Déclara le seigneur Elrond.

Un nain se leva, hache à la main et dit :

- Qu'attendons-nous pour le faire ?

Puis il abattit sa hache sur l'Anneau, produisant un bruit assourdissant. La hache explosa au contact de l'Anneau mais celui-ci resta intact.

- L'Anneau ne peut être détruit, Gimli fils de Gloïn, par aucun moyen en notre possession. L'Anneau à été forgé dans les flammes de la montagne du Destin. Il n'y a que là qu'il puisse être détruit. Il faut l'emporter dans les profondeurs du Mordor et le jeter dans l'abîme flamboyante d'où il est apparut autrefois. L'un de vous doit le faire. Dit Elrond.

- On entre pas si facilement en Mordor, ne put s'empêcher de faire remarquer Boromir. Ses Portes Noires ne sont pas gardées que par des Orques. En ces lieux, il y a un mal qui ne dort jamais. Et le Grand Oeil est toujours attentif. C'est une terre dévastée et stérile, recouverte de braises, de cendres, de poussières. L'air que l'on y respire n'est que vapeur empoisonnée. Même 10 000 hommes n'en viendraient pas à bout, c'est une folie !

Piqué a vif, Legolas se leva et gronda :

- N'avez pas entendu ce que me seigneur Elrond a dit ? L'Anneau doit être détruit !

Puis c'est a partir de là que Elzara pensa. Et elle pensa que ça allait vraiment partir en cacahuètes.

- Et je suppose que vous croyez être celui qui doit le faire ? Rétorqua Gimli.

- Si nous échouons qu'arrivera-t-il ? Que se passera-t-il quand Sauron récupérera son Anneau ? Répliqua Boromir. Celui là toujours quelque chose à dire, rumina Elzara pour elle même.

- J'aimerais mieux mourir que de savoir cet Anneau entre les mains d'un elfe ! Oui nul ne peut se fier à un elfe ! Cria Gimli.

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* Asseyez vous