Chapitre 22.

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Dans la maison de la famille Wang.

Une femme attendait le retour de son mari, Il-Nam passa la pas de la porte en souriant.

« Tu étais où ? demanda sa femme. J'étais inquiète.

— Je suis allé voir mon fils.

— À propos de ce que t'as dit le docteur Zefyra ?

— Oui, dit-il, toujours souriant.

— Alors, c'est vrai, il a une petite-amie ?

— On dirait bien, elle est très jolie d'ailleurs. Et c'est quelqu'un de très polie, je l'ai invitée à venir manger à noël. Elle me fait penser à quelqu'un, dit-il le regard dans le vide. »

La femme n'était pas aussi enthousiaste que son mari.

« C'est n'importe quoi, dit-elle. Ce n'est vraiment pas l'année, il devrait plutôt se concentrer sur son bac ! À ce rythme-là, il n'arrivera jamais à honorer sa part du contrat.

— Laisse-le un peu tranquille. Et évite de te mêler de ma façon d'élever mon fils.

— C'est aussi mon fils je te rappelle.

— Ce n'est pas ton fils, c'est clair ? Et il ne le sera jamais.

— Et voilà qu'on recommence à s'engueuler à cause de cet incapable !

— Mon fils n'est pas un incapable. Et c'est à cause de toi et de ta fille qu'on en est arrivés là.

— Tu insinue que c'est à cause de moi s'il a quitté la maison ?

— Je n'insinue rien, c'est une observation. Ce n'est pas parce que je t'aime et que l'on est mariés que tu peux te permettre de gâcher la vie de mon fils. »

Le lendemain matin, à la colocation.

Ailee aida Tao à préparer le petit-déjeuner.

« Vous ne deviez pas vous entraîner avec Louis, ce matin ? demanda Tao.

— Si mais il a encore son plâtre alors il ne peut pas faire grand-chose, et avec ce qu'il s'est passé au café hier il n'était pas très motivé.

— Ouais, je comprends, dit-il en riant. Ça devait être encore plus drôle à voir qu'à entendre. C'est sympa de l'avoir aidé, Noaz aurait sûrement eu des problèmes sinon.

— Je n'ai pas vraiment compris la situation mais quand j'ai vu que Louis était en difficulté je me suis juste dis que je devais l'aider. Mais pourquoi vous n'avez pas dit au père de Noaz que j'étais votre nouvelle coloc' ?

— Parce que son père est très strict, il ne veut pas voir son fils approcher une fille tant qu'il n'a pas eu son bac.

— Je vois, alors s'il sort avec Laura, il ne pourra pas le dire à son père ?

— Non, si on classait nos pères du pire au moins pire, celui de Noaz arriverait sans doute 3ème.

— Le premier étant le père d'Esteban.

— Bien deviné. Le dernier serait sans doute le père de Louis, il est vraiment sympa, c'est sa belle-mère qui ne l'ai pas.

— Sa belle-mère ?

— Oui, il vivait avec son père, sa belle-mère et sa demi-sœur.

— Mais, et sa mère ?

— Je pense que ce n'est pas à moi de t'en parler, si il veut te le dire, il te le dira. »

Ailee baissa les yeux et acquiesça. Ils finirent de préparer le petit-déjeuner puis les garçons arrivèrent et ils mangèrent. Après avoir mangé, ils allèrent tous se préparer puis ils partirent travailler. Le dimanche après-midi, quelqu'un sonna à la colocation. Noaz alla ouvrir.

Un conte à dormir deboutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant