Elle savait tout, plus la peine de nier dans ce cas ? Oui sûrement.
J'ai laissé mon cœur s'accélérer, comme s'il allait sortir de ma poitrine.
Ma poitrine ? Parlons-en. Je la déteste. Elle est trop importante à mes yeux, je fais tout pour la diminuer. Tout et n'importe quoi j'avoue, mais voir les hommes regarder intensément mon intimité me dégoutte, de toute façon, les hommes me dégoutte.
M'enfin bref.. Fini de parler de ma propriété, revenons à la conversation avec Sasha.
Elle a commencé à gueuler, à me demander avec insistance ce que je faisais, mais aussi pourquoi je pleurais. C'est vrai pourquoi ?
Mais hors de question que je lui dise. C'est vrai quoi, elle m'aurait assassiné, quoi que j'aie dû, au moins j'aurais perdu la vie, enfin, depuis le temps que je n'attends que ça.

C'est dans ce genre de moment où j'ai perdu toute confiance en moi et désir de vivre qu'une personne merveilleuse tel que Sasha débarque. Et a vrai dire, heureusement.

Je l'aime. C'est ce jour-là où j'ai remarqué que je suis tombé amoureuse d'elle.
Amoureuse d'une fille. Mais c'est vrai, c'est une femme sublime.
J'ai donc arrêté ma connerie, pourtant, aujourd'hui j'étais prête à aller jusqu'au bout, finir aux urgences. Ça ne m'aurait pas déplu, me retrouver dans un coma artificiel me maintenant en vie et que du jour au lendemain, plus rien. Plus aucun battement de mon cœur, oui, plus rien. Je voulais juste mourir du jour au lendemain. Comme si rien d'autre ne pouvais maintenant se passer. Mais elle a débarqué, elle a débarqué du jour au lendemain dans ma vie.

Les mois passèrent, et je n'avais plus que des cicatrices de ce jour. Un jour où j'avais remarqué que je l'aimais tout comme deux personnes peuvent s'aimer, qu'importe le sexe de la personne en réalité.

Je n'étais pas lesbienne ! Bi peut être ? Ça se trouve mes relations ne fonctionnait jamais avec des hommes car ce n'était pas ma destinée.
Pff depuis quand je crois au destin moi ? Oh mon dieu la blague.

Chaque jour était meilleur, toujours en voyant les étoiles qu'elle avait mis dans mes yeux, tout était si beau, c'est pour ça qu'un soir je lui ai avouer mes sentiments.
Des sentiments des plus sincères, comment je ne pouvais pas être sincère avec elle de toute manière, elle était devenue une partie de ma vie. Et elle était devenu le scotch qui tenait mon cœur réuni malgré tous les morceaux.

Après plusieurs heures de discussion, je vais enfin me coucher ce soir-là.
Elle m'aime.
Elle aussi.
Comment c'est possible en réalité, je n'y croyais pas. Mais ce n'est pas pour autant que j'étais en couple avec elle. On s'aimait voilà tout. Les étoiles étaient devenues de vraies et magnifiques boules de feu formant des étoiles de plus en plus rayonnante, le bonheur.
Je goûttais au bonheur ? Mais bon, comme on m'a si souvent dit, le bonheur n'existe pas, c'est juste la souffrance qui fait une pause. Une belle pause alors, car maintenant, je suis bien.

Le temps passait deux trois jours seulement, on était encore plus proche, moi qui croyais que ce n'était pas possible, mais rien n'est impossible non ? C'est ce jour-là qu'on s'est mise ensemble officiellement. Elle était ma première petite amie. Et je l'aimais comme une folle. Sûrement beaucoup trop d'ailleurs, j'allais sûrement le regretter tôt ou tard.
Elle a changé ma vie.

Neuf mois ont passé, mais je ne rentrerais pas dans les détails, je ne ferais que tourné le couteau dans la plaie. Une plaie où j'ai l'impression d'y versé de l'alcool sur la plaie ouverte sans réfléchir à la douleur. Pourtant, j'y pense, tout le temps même.
Vous l'avez sûrement deviné, on s'est séparé, mais pas dans la douceur, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Elle et moi c'est terminé. Et ma vie à recommencer a défilé.
Je le savais mais j'ai tout de même été blesser comme jamais je ne l'avais été jusqu'à présent.
C'est vrai, j'avais fait beaucoup pour elle, j'avais fait mon "comming out" à ma famille, focalisé ma vie autour d'elle même s'il ne fallait pas, et j'étais venu la voir, oui, j'ai vaincu la distance pour elle ON s'était vu, sur une plage, à 900 kilomètre de chez moi et un peu plus de 500 de chez elle, en vacances, pendant deux heures, j'ai réussi à gouté ses lèvres, à profiter de sa présence, et à me sentir bien. Mais bon, chaque chose à une fin, et maintenant, je ne vaincrais plus la distance pour elle. C'est quelques choses que je ne ferais plus jamais pour elle. Au jour d'aujourd'hui, pour moi, elle est morte. Je ne la connais plus. Vous m'auriez donné l'arme devant son visage, la balle elle se l'aurait prise entre les deux yeux. Elle m'a retiré ses si belles étoiles à coups de pioche sans faire attention.


Après trois semaines sans nouvelle alors qu'on est en couple vous aurez pas fait pareil ? Surtout que c'est les semaines les plus dure de mon année. Vous y croyez-vous ?
Elle m'a abandonné pendant le moment où j'avais le plus besoin d'elle.
Une chose qui à brûler le peu d'amour qu'il me reste.

Comme vous pouvez donc vous en doutez. J'ai recommencé, cette fois avec un cutteur que j'ai trouvé dans mon garage, mes parents ne remarquerons jamais son absence si je le garde éternellement dans ma chambre.

Et c'est après une dizaine de trait peu appuyer que j'ai lâché ma première larme brûlant un peu ma beau ensanglanté.
J'avoue, c'est à ce moment où j'ai attrapé une feuille. Blanche, sans ligne, une feuille a dessin. Et j'ai attendu que mes gouttes de sang coulent dessus la transformant de blanche à rouge sang.
Cependant, après deux gouttes, j'ai pris un crayon, c'est ici que j'ai commencé à écrire sur ma passion de la mort sur des poème, où des simples textes qui ont fini brûler.

Rebecca Carson - EN PAUSE -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant