Ellie Dorian ( Assassin's Creed OC )

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- 1806 -

Il faisait particulièrement beau, le soleil rayonnait haut dans le ciel, aucun nuage à l'horizon. C'était la journée parfaite. Le vent était faible et doux, l'air n'était en aucun point lourd et la brise était fort appréciable même agréable.

Pour une fois, elle se leva tôt. Elle s'accrocha les cheveux en queue de cheval retenue par un ruban bordeaux en harmonie avec son foulard qu'elle avait nouée autour de la taille sur sa veste grise. Une fois son pantalon gris sourie mis, ses bottes montantes enfilées, elle hésita longuement entre sortir par la fenêtre ou passer simplement par la porte.

L'oreille posée contre la porte, elle écoutait, entendant des chuchotement, elle prit alors la décision de passer par la fenêtre, cela lui ferait de l'entraînement. Elle attrapa la branche face à son visage, sauta, se retourna pour en attraper une seconde, puis se balança pour attraper le rebord de la charpente.

Une fois descendue, elle fit le tour, toujours à l'écoute, oreille plaquée contre le mur, elle avança surement. Elle devait faire extrêmement attention, elle avait de redoutable adversaire, le danger la guettait.

Passant par la fenêtre de la cuisine, elle guettait le moindre mouvement, des bruits de pas à gauche, elle partie à droite. Dissimulée dans un des placards, elle entendit parler juste devant, faisant attention à réguler sa respiration, elle ne se fit repérer.

Elle choisit de changer d'endroit, passant près de l'escalier, elle était alors exposée, se dépêchant elle passa dans la salle à vivre, mais la pièce était occupée. Rampant à terre, elle longeait les murs derrière les chaises. Une fois relevée elle partie en direction de la chambre à coucher principale.

Déjà occupée ! Elle devait vite trouver un autre plan, réfléchir vite et efficacement, avoir les mêmes pensées que ses adversaires, ses ennemis.

Le toit était dorénavant sa nouvelle destination.

Dissimuler derrière une plante, elle laissa passer l'arrivant, encore une fois il ne l'avait vue. Continuant doucement, elle avait l'impression que cela ne se terminerait pas, revenant presque à son point de départ elle fut prise au piège, elle était attendue.

   - Tu pensais nous gruger ? Et bien c'est raté, tu retenteras l'année prochaine ! Il l'attrapa par la taille et la souleva, puis il la posa sur son épaule comme un sac de pommes de terre.

   - Nooooon ! J'avais presque réussi ! Personne ne m'avait vue.. elle croisa les bras.

   - Effectivement tu deviens forte à ce jeu ! Mais jamais tu n'arriveras à me berner, il lui sourit, un papa est surpuissant tu sais.

   - C'est injuste, elle souffla et se laissa entraîner. Armand lui il est passé deux fois devant moi et il n'a rien capté !

   - Mmh, il va falloir que je l'entraine plus, cependant je suis quand même fier de toi, mais si tu pouvais éviter de faire cela à chacun de tes anniversaires...

   - Mais papa ! Je n'aime pas les gens qui sont là..

   - Moi non plus ma chérie, plaint toi à Mister W, moi je suis juste un pauvre petit papa qui cherche sa petite casse pied se cachant dans sa maison.

Aujourd'hui était l'anniversaire d'Éllie, elle est née le 28 juillet, depuis quelques années le mentor de sa mère et Hélène, une grande amie de sa mère, invitaient ses " amies " d'école. Mais Éllie ne les aimait pas, alors elle se cachait, mais son père la trouvait toujours. Pour une fois Armand était là, pour ses douze ans.