Ellie Dorian ( Assassin's Creed OC )

Armand

«Où d'autres hommes suivent aveuglément la vérité.

Rappelles toi.
Rien n'est vrai.
Là où les autres hommes sont limités par la loi et la morale.
Rappelles toi.
Tout est permis.
Nous travaillons dans l'obscurité.
Pour servir la lumière.

We Are Assassin's ... »

J'ai eu trois noms durant mon existence, chacun représente une période de ma vie.

Piedepoule, Renarx et Dorian.

Commençons par le premier.

Armand Piedepoule

Sûrement le pire nom qu'il met était donné, après tout normal, il me vient de mon abrutie de " père " si on peut appeler ça un père...

Je l'ai porté jusqu'à mes 8 ans, enfin techniquement je l'ai porté jusqu'à mes 16 ans. Mais pour moi, il a disparu pendant l'année de mes 8 ans.

J'ai été élevé jusqu'à mes 4 ans par ma mère, avec ma toute petite sœur Lissa et ma grande sœur Caroline. Mon père n'interférait que de loin dans ma vie à ce moment là.

Ma mère et ma sœur Lisa, sont mortes en 1798, d'après mon père, elles sont parties en ayant marre de moi.. je sais que tout est faux, ma grande sœur Caroline me l'a affirmé et me l'a promis.

A partir d'avril 1798 ma vie est devenu un véritable enfer... mon père me faisait dormir dans la paille de la grange, j'avais seulement la couverture et l'oreiller confectionnées par ma mère pour mon anniversaire, seuls et uniques souvenirs qu'ils me restaient d'elle.

Mon père est un fermier, fier et égoïste, je le déteste depuis ma naissance, Caroline aussi d'ailleurs, il me bat, me force à travailler avant le lever du soleil, et m'affame.

Un jour je me vengerai de tout cela...

   Je suis né le 21 février 1793, un jour de grand froid, ma mère en est presque morte, et d'ailleurs, mon père voulu me jeter au chien affamé...

Petit je me collais aux fenêtres des écoles, et je rêvais d'y aller, d'être " normal " d'être comme tout les petits garçons de mon âge, d'être aimé par mon père.

Héla a la place, je devais faire profil bas, me taire et rester dans ma paille, j'avais froid l'hiver et je mourais de chaud en été.

Il m'arrivait d'espérer d'être enlevé par un passant, d'être sauvé. Mais je ne pouvais abandonner ma grande sœur, je ne pouvais la laisser seule avec mon père.

Ce monstre, cette abominable crapule.

C'est en mars 1800 que Caroline, ma grande sœur, le seul petit bonheur qu'il me restait disparu.

Morte, selon mon père elle fut écrasée, je le sais, je sais qu'elle est morte, mais je sais qu'on l'a tuée...

D'elle il me restait son petit coffre qu'elle cachait de mon père dans mon lit de paille. Elle était ce qu'il me restait de réconfortant, elle m'apportait le peu de joie qu'il me restait, quand elle disparu, mon père en profita et se servit de moi sans pitié et sans scrupule.

Armand Piedepoule était un gamin rachitique, sans éducation et n'ayant reçu d'amour pendant longtemps.

Un gamin voulant juste en finir et rejoindre celles qui l'ont aimé ne serait-ce qu'un peu.

Jusqu'à ce qu'il la rencontre, son soleil.

   En 1801 je rencontrai une délicate jeune fille, enfin délicate c'est ce que je pensais au début d'elle. Je ne compris que plus tard qu'elle était très rustre et n'utilisait les bonnes manières uniquement pour obtenir ce qu'elle avait besoin.