Ellie Dorian ( Assassin's Creed OC )

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   Arno était plutôt fier de son idée, il avait une confiance absolue en Charles, il savait qu'il ne serait pas trop rude envers lui, mais ferait le nécessaire pour qu'il devienne le meilleur. Il avait de grandes espérances en Armand, il avait remarqué son potentiel dès leur première entrevue plus approfondie, il voyait en lui un fils.

Malgré tout, sa priorité restait néanmoins Éllie, sa fille, il tenait énormément à elle, plus que tout au monde, mais il hésitait énormément. La former pour qu'elle soit plus tard la parfaite Assassin ? L'entraîner pour qu'elle devienne une femme aussi forte que sa mère ?

Les deux cas entraînaient la même conséquence, elle pouvait en mourir, comme sa mère, et cela il ne le permettrait jamais.

Il " ignorait " qu'Éllie s'entraînait, plutôt, il préférait fermer les yeux dessus, et faire comme s'il ne savait rien et ne voyait rien.

C'était sa petite fille, sa précieuse petite fille, que ferait-il s'il la perdait comme sa mère ? Il ne s'en remettrait s'en doute jamais, du moins il le redoutait.

Cependant il savait qu'un jour ou l'autre il serait confronté à ce choix crucial.

Si elle devait choisir entre Templier et Assassin, et elle le devrait, il le savait, que ferait-il ?

Sa mère était une Templière, mais lui était un Assassin, que devait-il faire ?

Il préféra penser qu'elle était encore jeune et qu'elle ne voulait juste qu'imiter son père, dans un sens, cela le touchait profondément, cette dévotion, cette admiration qu'elle lui dévouait corps et âme, mais n'est-ce pas trop ? Ne devrait-il pas s'éloigner ? La forcer à être seule ?

Non tout simplement il ne pouvait pas, il voulait lui apporter l'amour qu'il lui avait été enlevé, il voulait l'aimer, être toujours auprès d'elle, la chérir.

Il sortait souvent, il aurait préféré rester auprès d'elle, de loin même, mais il devait s'y habituer, un jour elle tracera elle même sa route, et même s'il n'en n'a pas envie, il devra, à ce moment là, l'aider à décoller de ses propres ailes.

Enfin c'était le raisonnement de Charles, et s'il voulait la garder près de lui ? Où était le mal ? Bien sur il savait que son ami avait raison, encore une fois, et cela l'agace fortement, pourquoi n'avait-il pas le droit d'être égoïste ? Juste une fois ?

Mais Arno savait au plus profond de lui que de se " débarrasser " d'Ellie serait assez complexe, elle connaissait son emploi du temps par cœur, mieux que lui même, à un si jeune âge ! Heureusement qu'elle avait maintenant le petit Armand et son amie Clémentine, sinon il la verrait à coup sûr apparaître dans un coin de rue à le suivre.

Il devrait s'en inquiéter se répétait-il couramment, mais il se répondait à chaque fois qu'avec l'âge cela passera.

Dorénavant il devait aussi penser au petit Armand, il avait un potentiel, qui pourrait énormément servir à la Confrérie, mais lui voulait-il cet avenir taché de sang et de sacrifices ? Il avait lui même fait partie longtemps de la Confrérie des Assassins, il l'avait rejoint pour des raisons personnelles certes, mais elle lui avait beaucoup apporté, devrait-il lui enseigner les grands principes du Crédo ?

Il ne le ferait pas pour Ellie, ayant une mère Templière, il devait lui laisser le libre arbitre, mais qu'en est-il pour Armand ? Il était à présent son disciple, devait-il faire parler la doctrine ? L'initier ?

Il hésitait, Charles serait son mentor aussi, Arno rester son tuteur, même non légal, il avait le choix, bien sûr si Charles voulait l'instruire grâce au fondement, il pouvait le faire et Arno n'avait pas à l'en empêcher. Cependant, rien ne pouvait empêcher Arno de lui instruire sa façon de penser, il divergeait de la Confrérie sur certains points, certaines choses qu'il pensait idiot d'instruire Armand.

Il l'avait certes, confié à Charles, mais son ami le rejoignait sur beaucoup de points, de plus il continuerait à lui enseigner ce qu'il devait apprendre.

Il avait tellement de chose à penser, ça fille, Armand, les missions qu'on lui confiait, ses propres doutes et ces propres craintes.

≪ J'aimerais bien savoir ce que tu aurais fais à ma place tiens .. ≫

Il passait la plupart de ces journées à parcourire les toits, quand il avait une cible il avait un itinéraire précis et il savait ce qu'il avait à faire, mais c'est jours-ci, il préféré prendre le soins d'observait chaque recoins, au cas où quelque chose de plus intéressant attirait son attention, et il l'espérait grandement.

Ces temps-ci il faisait la même chose, repérage, assassinat, vole de document, rapport, puis il recommencé.

Il avancé sans but, alors qu'avant, quand Elise était encore vivante, quand la mort de son père adoptif n'était vengée, il avait un but, chacun de ces actes avait une répercussion sur son futur, sur son avancé.

Alors que pour l'instant, chacune de ces actions n'avait aucune répercussion, en tout cas pas pour lui.

Il ne faisait plus partie de la confrérie, il était un assassin à son propres compte, mais il n'était pas l'heure pour lui de prendre sa retraite, pas temps qu'Ellie et Armand avait besoin d'apprendre

Et il n'avait que 37 ans, depuis maintenant 16 ans il était un assassin, a quoi rimerait sa vie si il arrêter maintenant ?

Peut être était-ce pour lui le moment d'aller voir plus loin ? D'aller voir ailleurs ? D'explorer d'autres idéaux, d'autres chemins.

Depuis quelques temps, il réfléchissait beaucoup à ces acquis, mais aussi ce qu'avait accomplis les grands noms des assassin, il explorait chaque témoignage rapporté de la vie d'Ezio Auditore Da Firenze et de celle d'Altair Ibn La Ahad.

Ils y avait eus avant lui, des milliers d'Assassins, mais Ezio, ainsi qu'Altair, avait particulièrement marqué la confrérie, et Arno. Il y avait aussi Edward Kenway, un pirate Assassin, il comptait aussi se renseigner sur lui, sur ce qu'il l'avait amené à entrer dans la confrérie par exemple.

Il avait surtout besoin de voyager, changer d'air, l'Angleterre l'attirait depuis quelques mois, mais pouvait-il partir comme ça ? En laissant Armand et Ellie derrière lui ?

Ils avaient monsieur Weatherall, Hélène et Jacques. Et Charles ? Non il le rejoindrait, c'est même sûr et certain qu'il le suivrait.

Il devait bien réfléchir, ne pas prendre une décision à la légère, et il avait encore le temps de tout planifié.

Peut-être que ce qu'il lui manqué était tout simplement le sentiments de nouveauté, de changement, qu'il manque quelque chose.

Après tout, il était Arno Victor Dorian, le grand Arno Dorian, assassin révolutionnaire contre la monarchie.