Chapitre 23 : Révisions

300 56 4
                                    

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Chapitre 23

Le bureau du Professeur Potter était relativement bien rangé ; la fenêtre, encadrée par des rideaux de couleur bordeaux, laissait s'écouler dans la petite pièce des cascades de lumière, sans doute augmentée par des procédés magiques. Sur le mur se trouvaient des portraits – beaucoup de portraits, de toutes sortes et de toutes tailles. Elle reconnut parmi les personnages représentés Sirius Black, Albus Dumbledore, les Maraudeurs, et des personnes desquelles elle ignorait le nom. Il y avait, sur le bureau aux pattes fragiles, des plumes, des encriers, du parchemin, et plusieurs photographies, dont une petite photo de famille représentant Ginny, la femme du professeur Potter, en compagnie de celui-ci et de ses trois enfants, deux garçons âgés de six et trois ans et une fille de deux. James, Albus et Lily Potter. Il y avait aussi une photo du fameux trio, Harry Potter, plus jeune, maculé de sang et de cendres, la baguette de Drago Malefoy à la main, mais un sourire aux lèvres après avoir vaincu Voldemort ; Hermione Granger, très belle, dix-sept ans, longs cheveux bruns ; Ronald Weasley, roux, taches de rousseur, yeux bleus. Il y avait aussi une petite image de ces deux derniers, plus âgés, en couple, avec leurs enfants Rose et Hugo Granger-Weasley, âgés de trois et un an. Tous souriaient et riaient avec allégresse.

Mais Alizée n'eut pas le temps de contempler ces photos pourtant très intéressantes ; il lui fallait aller chez elle, et vite. Le professeur Potter jeta de la poudre de Cheminette dans l'âtre, et les flammes vives qu'il alluma d'un sortilège se teintèrent d'émeraude. Avec un soupir, ne sachant pas trop quelle serait la réaction de ses parents, elle glissa prudemment la tête dans le feu.

Sa mère était là, les cheveux en chignon, l'air calme et sévère, la tête dans des dossiers complexes. Sa fille frissonna. Elle ne savait pas trop pourquoi mais sa mère avait quelque chose de dur, d'effrayant, presque.

- Ma... Maman ?

- Alizée ? fit-elle en se tournant vers elle, fronçant les sourcils. Que fais-tu ici ? Tu ne devrais pas être en cours ?

Elle frissonna à nouveau. Dans les souvenirs qu'elle avait d'elle, avant l'attaque où elle avait vu ce dénommé Jole mourir, Karellia était douce, gentille. Mais cette attaque avait dû la marquer au point qu'elle se soit transformée en cet être douloureux et sévère qu'elle avait devant elle... Qui ne la saluait même pas en voyant apparaître sa fille dans sa cheminée après plusieurs mois d'absence.

- On est samedi, maman... mère, se reprit-elle.

- Tu devrais travailler.

- J'ai juste... oublié quelques-unes de mes affaires à la maison, je...

- Tu reviendras aux vacances prochaines. Retourne à Poudlard, Alizée.

- Mais je...

- Alizée.

D'accord. Elle ne veut pas me parler. Je devrais partir.

Mais... Non. Elle ne voulait pas. Pas encore.

Au Gré des Vents / 1- l'AlizéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant