Chapitre 6: Jubia en danger = l'apparition de SuperGrey

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Mais quel est cet homme qui la menaçait me dirait vous. C'était l'odieux personnage que se trouve être Léon. Il dirige l'organisation de prostitution de Magnolia. Mais il n'est pas le grand patron... le grand patron c'est... c'est... Bob ! Le grand maître de l'organisation criminelle qu'est Blue Pegasus ! Donc, depuis que cet odieux personnage la menaçait, elle se livrait à des activités peu catholiques avec des inconnus. Elle avait pourtant des clients réguliers, qu'elle n'appréciait pas pour autant. Les hommes faisant appel à ses « services » était souvent mariés et avait souvent des enfants.
Jubia arriva au 35 rue des narutomaki sans savoir que l'habitant du 36 était l'être qu'elle aimait le plus au monde.
 
PDV Grey :
Qu'est-ce que Jubia fait dans ma rue ?! Et chez mon voisin en plus ! Ce pervers de première ! Tiens, il l'invite à entrer. Elle tire une tête d'enterrement dis donc... j'espère qu'il ne la force pas à... beurk. Je dois en avoir le cœur net ! Je m'avance vers la maison où ma bien-aimée a été emmenée et... comment ça Jubia est ma bien-aimée ! Non mais qu'est-ce que je dis ! Non mais en fait... j'ai raison... je bouillis de rage à l'idée qu'on lui fasse du mal... ouais, c'est clair, je l'aime. Bon, trêve de réflexion et action ! J'entends des bruits plus qu'équivoque sortir de la maison et là, j'aurais aimé dire que j'étais rentré et que j'avais défoncé ce batard mais... je suis tombé dans les pommes. En me réveillant, je vis un spectacle effroyable. Mon voisin donnait de l'argent à Jubia. Elle était donc payée pour ça ! Jubia, ma bien-aimée, est une péripatéticienne (=pute) ! Comment puis-je l'aimer ! C'est écœurant !
Fin PDV Grey.
 
PDV Jubia :
 La seule chose qui rend ces ébats moins écœurant, c'est quand Jubia pense à Grey. La seule chose qui la console, c'est de se dire que Jubia fait ça pour Grey. Maintenant, il est temps de remettre l'argent dans la boîte habituelle.
Fin PDV Jubia.

En effet, malgré les sacrifices que devais faire Jubia, Léon ne la payait pas, disant que la protection de Grey était une bien suffisante compensation. Celle-ci ne s'en plaignait pas car, s'il venait à la payer, la jeune fille se considérerait réellement comme une escorte.
 
Le lendemain midi, dans la cour...
 
Lisanna et Natsu avait eux aussi annoncer leur mise en couple à leurs amis qui réagirent de la même façon que le jour précédent, à l'exception d'une blonde, qui se trouvait être peinée. A présent, deux garçons s'étaient isolés à la demande de l'un d'eux : Gadjil. Le punk avait remarqué l'air bizarre de Grey et le regard pour le moins spécial qu'il lançait à Jubia, un regard où amour et haine se lie, où dégout et envie ne font plus qu'un.
 
« Grey, commença le noir, qu'est-ce que t'as mec ?
-Rien. Je vois pas de quoi tu parles !
-Ouais ouais. Bon, elle t'a fait quoi Jubia pour que tu la kiffe plus qu'à moitié ?!
-Quoi ?!
-Ca crève les yeux que tu l'aimes depuis des mois, il y a qu'elle pour pas s'en rendre compte. Et là, comme par magie, tu la regardes avec un regard à moitié dégouté et haineux !
-Mais je...
-Bon ! Accouche !
-Je... je l'ai vue entrer chez mon voisin et... vu que c'est un pervers... j'ai voulu savoir si...s'il compter la... la violer.
-Bref, tu flippais grave pour elle. Continue !
-Eh bien... ils ont couché ensembles et...
-Et...
-Et il l'a payée pour ça ! Jubia est une pute !
-Non mais qu'est-ce que tu racontes ! Jubia gagne peanuts (rien) dans cette histoire et ça la dégoute de faire ça ! Elle a perdu le peu d'estime d'elle-même qu'elle avait !
-Quoi ?! Mais comment tu sais ça ! »
 
Gadjil lui expliqua honteusement qu'une fois, une seule fois, il avait demandé les services d'une escorte et qu'il était tombé sur Jubia. Il ne pouvait décemment coucher avec une camarade, ils ne passèrent donc pas à l'acte. Gadjil fut curieux de savoir pourquoi Jubia se trouvait être une péripatéticienne, ce que celle-ci lui expliqua. Ils se promirent de garder leur secret respectif, le fait d'être une pute pour Jubia, et celui d'avoir voulu coucher avec une escorte pour le punk.
Après les explications du noir, Grey se sentit con. Très con. Très très con. Très très très con ! Il se mit à chercher sa précieuse Jubia des yeux mais, ne la trouvant pas, il demanda à ses amis :
 
« Eh les potes ! Vous savez où est Jubia ?
-Tu vas enfin lui dire que tu l'aimes ? interrogea Lisanna.
-Quoi ?! Grey aime Jubia ?! s'étrangla Natsu
-Pardon Grey, j'ai omis un petit détail, il n'y a que Jubia et Natsu pour ne pas s'en rendre compte, me précisa mon ami Gadjil.
-Tu connais le verbe omettre ?! Et tu sais le conjuguer en plus ?! s'étrangla à son tour Réby.
-Qu'est-ce que tu crois crevette ! Je suis culturé moi !
-Je me disais aussi... au fait Gadjil, on dit cultivé !
-Je... je le savais !
-Oui oui...
-Bon vous allez vous la fermer ! Je vous ai demandé où est Jubia !!!!
-Elle est partie tout à l'heure après avoir reçu un appel, me répondit docilement celle qu'on considérait encore légèrement comme une nouvelle.
-Merci ! »
 
PDV Grey :
C'est la merde ! Je sais pas où elle est ! Comment je vais faire pour l'aider !
 
« Grey, m'interrompit Lucy, avant de partir, elle a dit à son interlocuteur : « oui oui, au même endroit que hier, rue des narutomaki ». Je ne sais si ça peut t'aider mais...
-Merci merci merci ! dis-je à la blonde en la prenant dans mes bras. »
 
Après avoir vu le regard de Loki, je lâchai rapidement mon amie. Je dis sobrement au revoir à mes amis et partit rapidement en direction de chez moi.
Une fois arrivé, je ma rapprochai de chez mon voisin, d'où provenait des bruits similaires à ceux que j'avais entendu hier. Je me trouvais à la fenêtre de la cuisine. Fenêtre qui se trouvait être pour mon plus grand bonheur ouverte. Je rentrai silencieusement dans la maison avant d'être pris de nausées. Nausées que je devais à l'idée de voir Jubia se faire toucher par un homme. Je me repris en main avant de me rapprocher des bruits qui se trouvaient venir de la chambre. Je fus choqué de la scène que je vis en entrant dans la chambre mais également soulagé de voir qu'ils n'avaient pas commencé les choses sérieuses. Jubia était en pleine fellation, geste qui l'écœurait étant donné son visage déformé par le dégout.
Pris d'une poussée de courage, je pris mon voisin par le cou avant de l'écarter violement de ma chère Jubia. J'aperçus les visages interloqués de Jubia et mon voisin, puis celui gêné mais rassuré de ma bien-aimée. Je la pris par le bras avant de l'amener chez moi. Je lui proposais alors une douche, ce qu'elle accepta avec joie. Je m'empressais de lui prêter des vêtements, les siens se trouvant toujours chez mon voisin. A sa sortie de la douche, je lui dis que je voulais lui parler. Elle m'invita à continuer et je me mis instantanément à lui crier dessus, lui répétant qu'elle était la dernière des connes d'avoir fait ça et qu'elle m'avait fait la peur de ma vie. Devant un tel déchaînement de violence de ma part, Jubia ne put se retenir de pleurer. Et là, ce fut trop pour moi.

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