Chapitre 3: Une agression, une sieste, des sentiments

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Lucy s'évanouit, l'émotion était trop forte. La peur qu'elle ressentait avait pris le dessus, ce qui provoqua cette perte de connaissance. Cela ne fut pas pour déplaire à ses agresseurs. Ils étaient ravis, ils pouvaient maintenant lui faire tout ce qu'ils voulaient sans qu'elle n'oppose aucune résistance. Cela dérangeait quand même l'un d'entre eux, leur chef. En effet, à chaque fois qu'ils se distrayaient de cette façon, leur chef se délectait des cris de ses victimes. C'était sa partie préférée, faire souffrir sa victime, la pousser au désespoir.

A présent, les violeurs professionnels se battaient, comme d'habitude, pour savoir qui passerai en premier. Ce fut une occasion inespérée pour le jeune homme qui se cachait jusque-là dans le buisson. Il allait enfin pouvoir intervenir ! Il bouillonnait de rage depuis tout à l'heure mais ne pouvez pas s'interposer sans risquer qu'ils précipitent les choses et donc que Lucy soit blessée.

Natsu s'avança, habillé d'un magnifique costume slip-collant, tel celui d'un super-héros. Il lança des toiles d'araignées enflammées sur les agresseurs qui se mirent à fondre et... (Lecteur : Tu te fous de moi !
ClaireDeL'AtelierEcriturePourUneFois : Oui !
Lecteur : Et ça te fait rire !
ClaireDeL'AtelierEcriturePourUneFois : Oui ! MDR)

Bon... ok... j'arrête mes conneries... Il ne faut pas prendre en compte le paragraphe de Natsu le héros aux toiles enflammées c'était un délire stupide...

Donc... Natsu s'avança, vêtu de son éternelle écharpe blanche, puis déchaîna sa fureur jusqu'ici rentrée. Il frappa chacun des agresseurs à maintes et maintes reprises, les tuant presque, puis appela une ambulance pour les violeurs. Il avait beau les haïr, il ne voulait pas vivre avec le poids de meurtres sur la conscience.

Le rose prit Lucy avec délicatesse dans ses bras musclés et la porta jusqu'à l'adresse qui trouva être la sienne sur le carnet de liaison de la jeune fille. Devant la porte de la jeune fille, il voulut entrer et la veiller jusqu'à son réveil mais il la regarda. Elle était tout bonnement et simplement irrésistible. Il sentait une douce chaleur monter au niveau de son bas-ventre. Natsu prit alors conscience de la gravité de la situation, il savait que s'il restait, il ne pourrait se retenir que très peu de temps. Le lycéen décida donc de la déposer (là encore délicatement) devant sa porte et de lui poser les clés entres les mains. Il devait partir. Vite.
Lucy choisit ce moment pour reprendre conscience. Elle eut seulement le temps de voir un morceau d'écharpe et une petite touffe passer au coin de la rue avant que Natsu ne disparaisse dans les ténèbres de la nuit. La blonde ne prêta pas attention à ce petit détail, trop choquée pour réfléchir correctement.

PDV Lucy :
Je sentais quelque chose dans ma main, je décidai de regarder pour être fixée. Je vis mes clés et cela me rassura. C'était bizarre, j'étais plus habillée que dans mes souvenirs et pas au même endroit. D'ailleurs, pourquoi étais-je déshabillée dans cet endroit ? Je ne savais pas. Après mes souvenirs d'avoir quittée Wendy, c'était le trou noir.

Je regardai l'heure et me rendit compte qu'il était très tard, 23 h 30 pour être précise. Cette soirée était un mystère pour moi, la seule chose que je savais, c'est que je me sentais sale, salie. En conséquence, j'allai prendre une douche.

Cette douche fut la pire de ma vie, car des flashs de la soirée me revenaient au fur et à mesure que l'eau coulait sur ma peau. En sortant de la salle de bain, je me sentais encore plus sale... mes souvenirs étaient revenus... ce qui n'était vraiment pas une bonne nouvelle. Je m'étais faite violée. Ou peut-être pas après tout, j'étais revenue chez moi sans aucune blessure (j'avais vérifié).

Cette nuit fut aussi une des pires de ma vie, je n'arrivai pas à dormir et donc, vers 2h du matin, je décidai de comprendre. Pas le sens de la vie, je n'avais pas la tête à ça. Non, je voulais trouver pourquoi j'étais revenue chez moi et surtout comment !

La vie, c'est compliqué! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant