Chapitre 7

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-Camille, t'es prête ?
-Attend, je termine juste ma trousse de toilette et j'arrive !
Je vous explique car vous devez être perdu. Aujourd'hui nous sommes le 22 juin et demain c'est le 23, le jour de l'enterrement. Avec Camille on a loué une voiture pour s'y rendre. Sur place ma tante nous ébergera car je ne supporterai pas l'idée de dormir dans la maison de mon enfance sans mes parents.
Durant le trajet j'expliqua à Camille tous sur mon enfance. Ma tante Catherine qui était si souvent à la maison qu'on aurait cru qu'elle habitait là, mon oncle Patrick, un pilote qu'on ne voyait presque jamais, leur fils Anton (se prononce Antone) qui avait sombré dans la drogue et ma soeur Irène dont j'ai découvert l'existence du jour au lendemain. Camille m'écoutait pour essayer de tous retenir, mais je voyait bien qu'elle avait du mal. Elle avait une mémoire de poisson rouge c'est ce qui faisait son charisme. Au bout de plusieurs heures je me gara chez ma tante. A la vue de la voiture elle sorti précipitement dehors et s'arrêta sur le seuil de la porte.
Je la dévisagea pendant que Camille sortait les bagages. Ma tante avait bien changé. Elle avait beaucoup plus de ride et son visage s'était affiné.
-Léna...
Réentendre sa voix me fit un choque, je couru vers elle et me jeta dans ses bras.
-Ma Léna, comme tu as changé.
-Tu m'as trop, trop, trop manqué !
Je mis fin à notre ettreinte pour lui présenter Camille.
-Tata, voici Camille ma coloc et mon amie... surtout mon amie.
-Enchantée ma petite Camille. Tiens, donne moi un de tes sacs. Je vous montre votre chambre et ensuite, on va discutez autour d'un verre. Il faut rattraper le temps perdu !
On passa toute l'après-midi à parler de tout et de rien. Vers 17h Patrick, mon oncle, arriva et se joint à nous.
-Bon, allé les enfants, il est 19h je vais préparer à manger.
Après avoir terminer sa phrase, ma tante regarda son mari, comme pour l'inciter à faire quelque chose qu'il n'a pas envie de faire.
-Lénou...
Je sais c'est un surnom débiles mais mon oncle ma toujours apellé comme ça depuis aussi longtemps que je m'en souvienne.
-..Est-ce que tu veux retourner voir la maison de tes parents.
J'avoue, je ne m'attendais pas ça. Retourner voir cette maison. Je ne sais pas si j'en ai envie mais ma conscience intérieure me disait d'y aller.
Je regarda Camille qui me fit comprendre que peut importe mon choix, elle me suivrai.
-Je suis désolé, j'aurais dù savoir que tu n'aurais..., commença Patrick.
-Non, je veux y aller.
On prit la voiture loué pour y aller, une fois arrivé. Patrick qui avait pris le volant se gara de l'autre côtés de la rue.
Mes parents avaient refait la façade. Les briques qui était autour des fenêtres et de la porte avait été camouflé et les volets autrefois rouge avait été repeint en un bleu nuit sauf ceux de ma chambre qui avait gardé leur rouge matte.
Mon oncle me donna la clé et me laissa rentrer la première. La maison n'avait pas changé a part quelques peintures. Mon premier réflexe fut de monter à l'étage voir ma chambre. Elle était resté pareil, le bardage, les rideaux rouge, mon bureau en bois, mon lit avec ma couette sur lequel il y avait le drapeaux du Royaume Unis.
Je me retourna vers mon oncle et Camille.
-Je veux partir !
Camille se rapprocha de moi et posa une main sur mon épaule.
-Viens. On y va.
De retour chez mon oncle, Anton était arrivé.
-Salut, me dit-il
-Salut.
-Qu'est ce que tu foutais à Paris ?

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Encore merci à ceux qui suive mon histoire et plus encore à ma meilleure amie qui me soutient et m'encourage

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