Chapitre 8

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L'église était pleine, je n'en revenais pas. Je savais que mes parents s'engagaient dans beaucoup d'associations mais quand même.
-Venez les filles on va s'installer à côtés d'Irène.
Oh non ! Je l'avais oublié celle là, mais s'était logique qu'elle assiste à l'enterrement de ses parents. Camille me laissa m'installer à côtés de ma soeur et s'assis entre Anton et moi. Ils s'entendaient vraiment bien et j'en étais la plus heureuse.
-Excusez-moi.
Irène venait de m'adresser la parole.
-Oui.
-Est-ce que, par hasard, vous connaissez Léna la fille de mes chers parents décédée parceque c'est ma soeur et je voudrais l'éviter.
Elle paraissait heureuse de sa phrase.
-Oui je la connais... C'est moi...
-Ah...
Son étonnement et son dégoût se voyait, elle ne s'attendait pas à ça. Je n'aimais pas sa façon d'être et de parler. J'avais la net impression que peu importe les efforts que je ferais, elle et moi, et bah sa collera pas.
Le reste de la messe se déroula sans encombre.
-Je vais maintenant apeller l'une des filles des victimes qui a tenu à faire un discours, annonça le prêtre.
Je m'avança vers le pupitre.
-Bonjour tout le monde, en ce jour si funeste, je tenais à vous dire quelques mots. Je sais que je suis parti cela fait bientôt 10 ans mais je ne vous est jamais oublié. Chacun de vous est resté dans mon coeur. J'ai songé plusieurs fois revenir vous voir mais à chaque fois je me suis ravisé, peut-être par peur ou manque de courage. Aujourd'hui je le regrette. J'aurai aimé rien qu'une fois revoir mes parents, rien que quelques minutes, juste le temps de leur dire "je t'aime". Aujourd'hui je donnerai n'importe quoi rien que pour ça.
Mes parents sont deux personnes exceptionnel car ils ont beau nous avoir quitté ils resteront toujours ces personnes qu'ils étaient. Ils donnaient beaucoup de leur temps dans l'association des restos du coeur ou l'enfant bleu. C'est grâce à eux que je suis devenu ce que je suis aujourd'hui et je leur en suis infiniment reconnaissante. Je ne saurai quoi dire de plus car je ne les a pas vu depuis près de 10 ans, mais je voudrais que chacun d'entre vous, même ceux qui les connaissaient peu de garder en vous les meilleurs souvenirs qu'ils ont de mes parents car je vous promet qu'ils le méritent.
Ma tante avait versé quelques larmes, Anton et Camille se serait la main, mon oncle était parti dans ses pensés et ma soeur sur son portable. Éxaspérant, nan mais je vous jure !

-Ma Léna, tu veux pas reprendre un toast ?
Ma tante me reproposait ce toast une énième fois et je lui fis comprendre par un signe de tête que je n'avais pas faim.
Un peu plus loin dans la salle, Irène jouait le rôle de la fille qui ne va jamais sans remettre devant Patrick. Je ne savais pas si il la croyait, mais moi en tout cas son petit numéro m'exaspérait.
Un peu plus tard dans la soirée, nous décidâmes de rentrer. Anton et Camille avait passé la soirée ensemble. Je n'étais pas très bonne pour prédir les choses mais sa se voyait gros comme le monde qu'ils allaient finir ensemble.

-Aaaaah !!!
Le hurlement de mon oncle me réveille en sursaut. Je vis que Camille était exactement dans le même état que moi, que s'est il passé. Nous courûmes jusqu'à la cuisine, et là désastre, le corp sans vie de ma tante. Inutile de vous expliquez comment elle était morte. Le regard de Camille me suffit pour me rendre à l'évidence. La liste des cadavres que j'avait sur le dos venait encore de s'allonger.

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