[4] ACHIL EST UN PÉDÉ LÂCHE

256 19 62
                                    

< THE ANALOG AFFAIR ~ Pillow talk ? (média ) >
< KUNGS ~ To desbribe you ? >

holà
bon okay je ne suis pas du tout régulière dans mes publications... mais c'est les vacances! alors je vous offre ce chapitre qui j'espère éclaircit un peu les choses - ou pas du tout.
je modifie pleins de trucs pour que ce soit plus clair (dates) et l'orthographe au fur et à mesure mais comme le texte est très complet et bien bourré comme on les aime des fois des petits détails m'échappent, j'en suis navrée (dsl si j'écris comme une brêle).
je constate de moult personnes lisent et apprécient mon histoires et OH MON DIEU j'en suis ravie
j'aime aussi les lecteurs fantômes hein

comme d'hab installez-vous peinards, prenez le carnet de notes, un oreiller et un paquet de spéculos/ luv

JEUDI 05 SEPTEMBRE

À l'orée d'un jour de soleil et de la pousse de la glycine au bord des fenêtres illuminées de la même splendeur orangée, ANDRËW quittait son lit, et par la même occasion sa nuit baignée de songes. Perlaient sur son front les marques profondes des cauchemars entretenus par les pensées diffuses qui avaient habitées son esprit la veille. Ce dont il ne se souvenait plus déjà fut balayé d'un revers de manche lorsque sa peau ébouillantée fut pansée par l'épais tissus de son tee-shirt. Rapidement, il se doucha puis s'habilla, sans autres détails, puis descendit les marches de bois qui longeaient le mur de sa chambre pour se rendre dans la pièce principale de la demeure familiale. Si le terme n'était pas taché par le beau-père d'Andrëw, un "bon gaillard" comme il était d'office prénommé. Souriant et boudiné, cordon bleu et grand amateur de cyclisme, le souriant monsieur aux pancakes qui pourrait aisément bosser en intermittence à la cafétéria du lycée de l'élève de première.

À peine son pied fût-il posé sur le carrelage froid et ivoirin qu'un sourire vint habiter son champ de vision et une voix ses tympans :

"Hey mon grand, 'sup?" prononça-t-il dans un américain approximatif.

"Mhm" fut la seule réponse que l'ostéopathe put recevoir. Andrëw lui offrit donc un sourire en guise de renfort gratifiant. "Où est maman?"

Jean-Christophe -tel qu'il se prénommait réellement - l'observa d'un œil dubitatif, étalant soigneusement comme il avait la magnétique habitude de le faire sa confiture d'abricot sur la tranche de pain grillé.

"Au travail."

Mâchouillant lascivement son bout de barre de céréale, Andrëw ne semblait pas avoir intégré l'information. Il daigna néanmoins ouvrir la bouche.

"Mais, il est seulement... Oh fuck!" s'empressa-t-il d'éclater après qu'il eût jeté un coup d'œil significatif à l'horloge affichant fièrement 9h pétantes.

Il lesta en vrac son déjeuner pour se précipiter vers son sac, puis la porte en décochant un 'bye à la populace de la maisonnée.

"Fuck, fuck, fuck!"

Lorsqu'enfin il arriva au bus de 9h10 en direction du lac, il s'offrit un moment de détente. Cramponné à la barre en respirant bruyamment, il introduisit son mètre 82 dans la structure tout d'acier et de plastique, en montrant sa carte au conducteur, arpenteur des routes et surtout habitué des retards ponctuels de l'adolescent.

SyroseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant