C'est ainsi que je suis allée chercher mes affaires à la consigne là où je les avaient déposées. Je n'ai pas grand chose en faite ,mais je compte bien récupérer pendant toute ma vie des morceaux de mon existence. J'espère qu'il ne me trouvera pas trop misérable.
Je suis allée me chercher à manger dans le marché de la ville. J'ai manger une tourte de pomme de terre. Pas très raffiné mais nourrissant, vu le travail qui m'attend. Vers 14 heures je me suis rendu dans son logement. J'ai retapé à la porte. Pareillement, au bout d'une minute, il rouvrit la porte et me lançant d'une voix grave :
Heureux de vous voir, j'ai eu peur que vous partiez après avoir vu la maison et son état.
Heureuse de vous voir aussi, Monsieur, j'ai répondu en souriant.
Entrer donc avant de changer d'avis.
Comme pour la première fois, le maître de maison s'effaça pour me laisser entrer. Son regard se posa sur mes maigres possessions, je me raidi mais il ne fit aucun commentaire. Nous empruntèrent un nouveau chemin, prenant un vieux escalier caché derrière une teinture de la salle à manger. Cela m'amusa beaucoup. J'aurais une chambre cachée. L'escalier grinçait. Nous étions arrivés dans une chambre moyennement grande, éclairée par une grande fenêtre. Je l'ai tout de suite aimée. La fenêtre donnait sur une petite cour intérieur, que je n'avais pas encore vu.Un grand platane centenaire apportait de l'ombre à la petite chèvre qui dormait dans un coin. Le toit était incliné, et les murs étaient d'un turquoise vraiment très clair. Une petite table et un lit meublait la pièce. La table était en bois, usé par le temps,décoré par un vase remplit de fleur séchées. Le lit était en fer blanc, posé sur un parquet en bois. Un sourire aux lèvres, je me retourna pour faire face à mon nouveau patron qui me déclara :
Je vous laisse vous installer. Quand vous pourrez, vous pouvez commencer le ménage. Je vous fait confiance, je ne m'y connais pas trop. Je vais vous laissez de l'argent pour le repas de ce soir. Le marché fini à 18 heures. Je mange dans la cuisine. Voilà, je pense que c'est tout, conclut-il, avant de sortir de la pièce.
J'ai posé ce que j'avais dans les bras sur mon lit avant de m'asseoir par terre, un grand sourire aux lèvres. J'allais être bien ici. Je le sentais.
J'ai pris 10 minutes à défaire mes affaires. La plupart des choses que j'emportais étaient des tenues. J'avais aussi un coffret en bois que Madame m'avait légué. Je l'avais toujours trouvé joli et elle le savait. J'avais posé dedans des fleurs séchées et au fond, trônait une petite poupée en porcelaine que j'avais trouvé dans une brocante. Une fois le tout disposé, j'ai descendu les escaliers et soulevé la lourde teinture pour chercher le balais et la pelle. J'ai passé les heures d'après à astiquer le salon et la cuisine. Le salon était seulement poussiéreux mais la cuisine, elle, était vraiment très sale. On voyait des casseroles au fond calciné, des pâtes collées aux plats, comme si quelqu'un de vraiment très mauvais en cuisine était venu. Puis je compris que c'était en fait lui qui avait fait sa cuisine. Sans vraisemblablement de grand succès. Je ne pu retenir un rire : je ne savais pas qu'on pouvais rater des pâtes. Toute la tension accumulée durant cette journée est sortie en forme de fou rire. J'ai même dût m'accrocher au plan de travail pour ne pas me plier en deux. Tout à coup, j'ai entendu la porte grincer, arrêtant aussitôt mon rire. Je me retournais vivement pour apercevoir un chat roux glisser tout doucement vers moi. J'ai vraiment eu très peur. Cela aurait pu être lui ! Un soupir s'échappa de mes lèvres avant de me mettre au travail. J'ai récuré, frotté, lavé, gratté pendant longtemps avant de retourner au marché pour prendre de quoi faire un repas correct pour ce soir. Le pauvre homme doit avoir besoin d'un vrai repas après tout ce qu'il a mangé de mauvais cette semaine.J'achetais des légumes frais, des denrées, et de quoi tenir toute la semaine. Pour ce soir, ce sera soupe de courge et rôti avec des petits pois. En partant, j'avais bien remarquer des choses permettant de retrouver mon chemin facilement. Le retour ne fût pas bien compliqué malgré le fait que je me suis trompé de porte en toquant chez un voisin. Une jeune bonne m'a ouvert la porte et s'est renfrognée lorsqu'elle vit que je m'étais perdue. Jusqu'à qu'elle ait saisit que j'étais la nouvelle gouvernante du « cher voisin » comme elle l'a appelé. J'ai vite compris qu'ils'agissait d'une commère de premier choix. J'ai vite pris congé. Dans ma petite et misérable vie, j'ai fait l'objet de plus nombreux commérage que d'années que j'ai passé sur cette planète.Mais avant qu'elle ne ferme la porte, j'ai pu apercevoir une jeune fille d'une incroyable beauté. Elle avait un teint extrêmement pâle. Sa peau était tellement blanche ! Elle avait à peut près mon âge mais sa beauté rendait à son visage une prestance que seul un adulte qui avait de l'expérience dans la vie afficherai.
VOUS LISEZ
Servante
General FictionJe suis Audrey. J'ai 16 ans. Je suis servante. Lorsque ma maîtresse est morte, j'ai du chercher un nouveau travail. Une réponse m'est parvenue rapidement, comme si quelqu'un m'attendait. Et c'était vrai. Mon destin m'attendait dans une maison qui av...