Plusieurs semaines passèrent ainsi, le rythme des journées monotones de ménages interrompu par des visites de Sacha, de l'acquisition d'un petit chat par le Monsieur, très gentil et très mignon, de petits dîners en compagnie de ses amis, des jours de marché, des repas du soir partagé avec mon maître, de l'éclat des bougies sur le mur de ma chambre, par les attaques de bon matin de Gentille. Toutes ses petites choses me rendait extrêmement heureuse, ses petits riens de la vie de tous les jours. Le chat était tout gris. Un soir, rentrant un peu plus tard que prévu du marché, je décidais de tourner dans une petite rue qui me paraissait très belle. J'aurais dû me douter que j'allais trouver une autre jolie rue et continuer dans une autre direction... Mais l'air du soir était tellement agréable que je ne me souciait pas de cela pour l'instant. La nuit commençait à venir dire bonjour au jour, créant une atmosphère particulière et très chaleureuse. C'est ce moment où les oiseaux se taisent tout doucement. Le ciel était rougit, et l'air commençait à devenir lourd. Je marchais dans une rue et je profitait seulement du fait de vivre. finalement, c'est avec une grande joie que je retrouvai par hasard le marché venant de se terminer. Il restait un jeune homme balayait sa place il était grand et roux. C'était un marchand de légumes et un tas de détritus vert prônait à côté de sa place. Soudain le tas bougea. Je me rapprochai, curieuse, quand je vis sortir un petit chat de dessous une salade flapie. Il était abandonné, cela se voyait dans sa façon de tituber par manque de nourriture. Prise d'un instinct maternel, j'ai décidé de le ramener à la maison pour le nourrir et le rapporter à la chatte de la voisine qui allaitait. Le marchand de légumes me regarda le prendre en disant :
"Vous êtes sûre de vouloir vous encombrer de cette petite créature ? Elle traîne ici depuis trois jours. Elle ne semble pas vouloir vivre, elle semble de moins en moins vivante de jour en jour."
Je me rapprochais donc de lui, un petit sourire aux lèvres.
-C'est normal que ce pauvre petit semble malade si vous ne le nourrissez pas. Il a juste besoin de lait et d'un peux d'amour
-Enfin, si vous ne savez pas quoi faire d'autre... Vous voulez des légumes ? Il m'en reste dans la charette et je vais devoir les jeter.
le soir commençait à tomber sérieusement. Je me promis intérieurement de me dépêcher puis je mis le petit chat dans mon panier puis m'approchai du stand. L'homme me donna plusieurs tomates et des courgettes. Nous nous étions mis a discuter de recette de cuisine quand le chat miaula mollement, coupant la conversation. Il faisait vraiment nuit maintenant. Je pris donc congé du jeune homme qui me fit promettre de revenir lui donner des nouvelles du petit chat ainsi qu'une recette de sauce à la ciboulette. Il était vraiment très sympathique. Il faudra que je revienne le voir avec Sacha.
Quand je rentrai à la maison,le Maître était assit sur le trottoir, l'air soucieux. Quand il me vit enfin, il se redressa et vint vers moi. Ouvrant la bouche pour lui expliquer qu je m'était perdue, le chat dans mon panier se mit à miauler. Ouvrant des yeux surpris il se pencha pour regarder dans mon panier. Il y trouva le chat et le pris dans ses grandes mains, en l'amenant vers le ciel pour mieux le voir. Le redescendant d'un coup,il se mit à le caresser, en appuyant un peut trop à mon goût sur le pauvre chaton. Étrangement, le félin avait l'air d'aimer ça. Ce soir là, je compris que nous allions garder le chat. Il était constamment fourré avec le Monsieur. Ils se sont même endormis dans les bras l'un de l'autre sur les grands canapés du salon. Je ne voulais pas le garder infiniment mais finalement, moi qui était récitante au début, je trouvais qu'il me faisait un peut de compagnie dans la maison la journée. Le Maître passait beaucoup de son temps seul. Il faisait beaucoup de papier et de dessin d'espèces d'animaux étranges qu'il avait rencontré lors de ses expéditions. Ils était tous d'une grande finesse. Tous les détails les rendaient encore plus vivants et réels. Souvent, le soir, je voyais le chat se coucher sur le ventre du Monsieur. Je trouvais cette image d'une infinie beauté,et je regrettais de ne pas savoir dessiner comme lui.
Bonjour !
Merci de lire mon livre. Merci également à tous ceux qui ont voter. à chaque fois, ça me fait bizarre que quelqu'un le lise vraiment si vous voulez me poser des questions, me suggérer des livres, des choses qui seraient mieux (tout en sachant que c'est le premier livre que j'écris) J'attends avec impatience vos commentaires / messages ! Merci beaucoup !
( petit chapitre aujourd'hui mais je me rattraperai au prochain ... )
Léonor
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Servante
General FictionJe suis Audrey. J'ai 16 ans. Je suis servante. Lorsque ma maîtresse est morte, j'ai du chercher un nouveau travail. Une réponse m'est parvenue rapidement, comme si quelqu'un m'attendait. Et c'était vrai. Mon destin m'attendait dans une maison qui av...