Mafia love (Akutagawa X OC | Bungou Stray Dogs Fanfiction)

Chapitre 9

Vint un jour où ladite Agence cherchait la disparue. Personne ne l'avait vu depuis plus d'une semaine. Sa famille et ses amies s'inquiétaient fortement.

Dazai, qui avait déjà été membre du Port Mafia et qui connaissait leurs cachettes secrètes, avait été chargé de la retrouver. Ses recherches l'avaient mené à un bâtiment abandonné situé à l'écart de la ville. Un endroit parfait où retenir captifs des prisonniers. Là au moins, personne ne pouvait entendre les cris de douleur des otages torturés.

Pendant ce temps, Chuuya décida de parler à l'adolescente pour lui faire sa requête. Il se dirigea vers la porte de la pièce où elle était retenue captive. Sa nervosité augmentait à chaque pas. Que faire si elle refusait? Il n'en savait rien. Un chose était sûre, il devait essayer de réconforter Akutagawa.

Il entra dans la pièce et vit Liu, les bras et les jambes détachés, assise sur la chaise où Akutagawa s'était assit quelques jours plus tôt. La jeune était en train de dessiner. Il la regardait, étonnée de la voir en si mauvaise posture. Il lui demanda:

- Qu'est-ce que tu fais?!
- Ben, je dessine.
- Tu es détachée?
- Oui, comme tu peux le voir.
- Comment?
- À ton avis Sherlock? Les sangles, ça se détache comme une ceinture.

Le roux essaya de garder son calme pour ne pas s'énerver.

- Ne fais pas la maligne! Qui t'a détachée?
- Je l'ai fait toute seule.

Il écarquilla les yeux, étonné de sa réponse.

- Pardon?! Et tu restes là, comme ça, sans rien faire?
- Non, je dessine.

Il fronça les sourcils, découragé.

- Je veux dire, tu ne te sauves pas?
- Non, pourquoi je ferais ça?

Il semblait perdu. Pourquoi restait-elle ici? Elle n'était pas si stupide que ça pourtant. Il la regarda dans les yeux. Il s'approcha d'elle et sortit son couteau. Elle eut un léger mouvement de recul face à l'arme.

- Je te préviens! Je fais du karaté! Je sais me défendre!

Il la dévisagea, soupira, et s'assit sur la table où elle avait été immobilisée. Il enleva son gant. Il se fit une légère entaille avec le couteau dans la paume de sa main, sans toutefois montrer le moindre signe de douleur. Il demanda à Liu, qui était étonnée de son geste:

- Et si tu essayais de guérir cette blessure? Si tu en es capable, ça devrait pas être trop difficile.
- Pourquoi je ferais ça? Vous ne vous êtes pas montrés très hospitaliers à mon égard. Je n'ai aucune envie de coopérer.
- Tais-toi et fais ce que je te demande de faire.
- Mais vous vous êtes fait cette blessure tout seul!
- Tu ne voudrais pas savoir si tu en es capable?

Elle baissa les yeux. Il avait raison, elle voulait le savoir.

- Bon, d'accord, mais je n'en vois vraiment pas l'utilité.

Liu mit sa paume au dessus de celle de Chuuya. Elle pensa à sa guérison. Un anneau de lumière violet apparu entre sa main et la sienne. En une dizaine de secondes, la plaie se referma aussitôt, ne laissant aucune cicatrice. L'homme écarquilla les yeux, ce qui réjouit l'enfant. Il la regardait, sans mot. Il fini par bégayer:

- T-Ton pouvoir est vraiment très impressionnant...

La jeune fille détourna le regard et se remit à dessiner. Elle fit dos à son interlocuteur. Il regarda par-dessus l'épaule de la jeune dessinatrice et reconnut aussitôt le visage qui maculait la feuille.

- Akutagawa?
- Oui.
- Mais pourquoi?
- Je ne veux pas en parler.
- Comment fais-tu pour retenir tous ces détails? Tu as eu le temps d'observer attentivement son apparence? Tu ne l'as vu que quelques fois!

Il y eu un silence. L'homme finit par ajouter:

- Dis-moi, où as-tu trouvé ce papier et ce crayon?
- J'aime beaucoup dessiner. Alors je me promène toujours avec ça dans la poche de ma veste, au cas où je m'ennuie.

Il prit une pause avant de lui dire simplement:

- On va te tuer, tu sais.
- ...
- À moins que tu te joignes à nous.

Liu ne dit rien. Elle se replongea dans son oeuvre. Devant sa désinvolture, le roux reprit:

- Bon, puisque ta situation n'a pas l'air de t'inquiéter, je vais t'enfermer ici jusqu'à ce qu'on t'élimine.

Il quitta la pièce et verrouilla la porte à clé derrière lui.