Chapitre 5

93 11 9
                                    

Je me lève à la lumière du jour qui passe faiblement à travers ma fenêtre. J'ai une sensation de bien être qui parcours tout mon corps. Les souvenirs de la soirée d'hier me reviennent. Je souris. Je l'ai fait! Je l'ai embrassée. Je n'y crois pas!

Apres deux minutes de fantasme, je me rappelle que je pars cet après midi pour rejoindre mes parents et ma sœur dans les Pyrénées, chez mon oncle et ma tante pour les fêtes. Le train part à 14h 12, et la gare n'est pas loin de chez moi, donc je ne suis pas pressé. Je me lève, et vais dans la cuisine. Il y a un peu de bordel, mais comme Camille et Léa m'ont gentiment proposée de rester ranger, je n'ai pas refusé. Je déjeune, tout seul dans la cuisine, avec le tic tac de l'horloge, qui brise le silence. Je remarque mon téléphone sur le canapé, et je vois que j'ai reçu un message quand je m'en approche. Je l'ouvre, et découvre que c'est Camille.

" Bonnes vacances, c'était super ta soirée, et il faudra que je te dise un truc à la rentrée... Ne t'inquiète pas, ce n'est rien, mais il faut quand même que je te le dise. Bisous "

" Merci beaucoup, à toi aussi 😚 " je lui réponds.

Je déjeune, et pars à la salle de bain. Au bout de 10 minutes, je retourne dans ma chambre, et m'habille. Je prépare ma valise, alors que je pars dans pas moins de 2h. Comme hier il y avais la fête, je pensais à autre chose. Je mets de tout, n'importe comment dedans, et je la ferme. Au moment où je sors de ma chambre, on sonne à la porte. Je vais ouvrir, et découvre Louis et Léo. Ils viennent me souhaiter de bonnes vacances, et me remercier pour la fête. Je les fais  entrer, comme le ferais tout bon hôte.

- Je n'arrive pas à y croire que tu as osé l'embrasser ! s'exclame Louis.

- Moi non plus, je renchéris.

- Moi perso, je trouve que vous allez super bien ensemble.

- Oui, mais elle était avec Nicolas souvent cette semaine, je constate.

- Oublie le. Dis-toi que tu l'as fait, et qu'elle était contente et même qu'elle t'aime aussi. Vu la façon dont elle te regardais des fois... Et pas que hier...

- Mais dis moi, demande Léo, depuis combien de temps as tu cette idée en tête ?

- Depuis un certains temps... Je ne sais pas exactement.

- Et tu ne nous l'as même pas dit ?? À nous tes amis ??

- Ben non...

Ils sont repartis au bout d'une heure à parler de tout et de rien.

A 13h45, je ferme la maison, les volets, coupe le chauffage, et sors de la maison avec ma valise. Je vais à la gare, tout en saluant au passage notre voisin. J'entre, et sur le panneau, le quai est affiché. Quais 12. Je m'installe dans le train après avoir traversé la moitié de la gare pour accéder au quais. Je regarde les passants de l'autre côté de la vitre, et je la vois. La fille d'hier, celle qui est arrivée en cours de maths. Je la vois se diriger vers mon wagon, et monter, même si sa valise est encombrante, et qu'elle galère à la faire monter les quelques marche qui permettent l'accès à l'intérieur du train. Elle s'installe devant moi, à trois sièges du mien. Le train démarre, et pendant tout le trajet, je la regarde. Je l'observe. Sous toutes les coutures. Elle a les cheveux noirs, une taille fine, un joli nez. Mais son seul défaut que j'ai pu remarquer, ce sont ses oreilles décollées. Et de dos, c'est totalement horrible. Mais cela ne gâche pas son charme. Au bout d'un moment, elle détache ses cheveux, et elle devient parfaite.

TOME 2: 1 garçon + 2 filles = 1 autre histoire compliquée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant