Sasori, 22 ans, reçoit un appel. L'offre de colocation qu'il avait fait paraître dans le journal local a finalement fait un intéressé. Deidara, 19 ans, il est prêt à emménager dès le lendemain. Une sorte d'hostilité, de relation toxique, se construi...
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Une minute avait passée. Sasori avait essayé d'ouvrir la porte du placard, mais celle-ci était barrée de l'extérieur et il s'était vivement plaint de la situation. Deidara avait ensuite soupiré et lui avait dit qu'ils étaient pris là pour, si les gens étaient gentils, moins de sept minutes. Leurs yeux s'étaient peu à peu habitués à l'obscurité et les deux hommes se discernaient enfin. Toutefois, Sasori paraissait de plus en plus impatient et ne tenait pas en place.
- Arrête de grouiller comme ça, hm.
- Je ne peux pas croire que je suis pris dans un placard avec toi. Quelqu'un t'y a mis de force aussi?
- Non, répondit Deidara, un sourire se forma sur son visage. Tu ne connais pas le jeu des Sept minutes au paradis?
- Pas du tout, c'est quoi ce jeu débile?
Son coloc se mit à rire doucement et s'approcha de lui jusqu'à ce que leurs corps soient si près l'un de l'autre que Sasori pouvait sentir sa respiration chaude, et agréable même, contre son visage. Deidara le colla alors contre la porte, il posa une main sur son torse et l'autre contre le bois derrière lui.
- Deux personnes sont désignés pour aller dans le placard – habituellement, un garçon et une fille – et ils s'amusent durant sept petites minutes..tous les coups sont permis, tu vois ce que je veux dire?
- Heu...et..pourquoi je me suis retrouvé ici avec toi? Demanda Sasori en regardant sa main posée sur son corps, il ne bougea plus.
- Hmm..c'est la question que je me pose. C'est sûrement l'un des gars qui a voulu faire une plaisanterie.. Expliqua-t-il en le fixant toujours de ses grands yeux bleus.
Sasori posa son regard un peu plus bas, vers le sol, de manière à se sentir moins intimidé par lui. Deidara ne se gênait pas, il déshabillait Sasori des yeux, promenant son air taquin sur son visage, son cou, le v près de ses parties intimes. Cette situation commençait à lui plaire, pas tant parce qu'il avait le contrôle sur le roux, mais parce quecelui-ci se laissait faire et agissait de manière inférieure. Ce qu'il réalisait soudainement, c'était que son coloc avait le cœur qui battait si vite. Sasori commençait à ressentir quelque chose de très fort à son égard. Il avait toujours senti cette flammèche dans leur relation plutôt amère, mais il n'avait jamais pu mettre un mot sur ce que c'était réellement. En ce moment, il ne se sentait pas mal à l'aise, ni en colère, il éprouvait seulement...de l'attirance, et leurs petites manies qu'ils avaient l'un pour l'autre restaient intrigantes pour Sasori. Deidara était l'adolescent le plus narcissique et baveux qu'il connaissait, mais il n'en était pas repoussé pour autant. Au contraire, il avait envie d'en apprendre plus sur ses sentiments envers le blond. Pourquoi le trouvait-il si intriguant? Ou même...séduisant?
- Mais, tu sais, Sasori..ils ignorent que je m'en fiche, un garçon ou une fille... Tant que je peux m'amuser un peu, hun hun. Ajouta Deidara d'un ton languissant.