L'accident

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Plus de peur que de mal. Jonathan freina brusquement tout en tournant le volant au maximum du côté du mur. La voiture fonçait tout droit dans le mur. On eût un peu la tête sonnée à cause du choc. Jonathan avait une envie folle de me tuer. Le chauffeur du camion s'était cogné contre le muret en béton qui séparait l'autoroute dans les deux sens. Jonathan me lança un regard à glacé le sang tout en jurant quelque chose dans sa bouche. Il sortit de sa voiture rapidement et vit qu'elle était complètement cabossée de devant. Il jetta un coup d'œil vers le camion et se dépêchait d'aller secourir le chauffeur. C'est à ce moment que je me rendis compte que si le chauffeur était mort je risquais la prison. Je sortis de la voiture à mon tour.

_"Reste où tu es ! N'aggraves pas la situation !"

Jon ne voulait pas que je m'approche de lui. Le chauffeur était inconscient. Jon appella les secours. En moins de 10min les secours arrivèrent. Le chauffeur fût enmener d'urgence à l'hôpital à cause dés quelques blessures qu'il eût, mais rien de grave selon les secours. Jon était entrain de discuter avec les flics à propos de l'accident pendant que je l'attendais à côté de sa voiture toute cabossée par ma faute. La mienne ? Non pas que ! Pourquoi à chaque fois j'oublie qu'il était entrain de me kidnappé et il avait sûrement tué ces innocents dans ses bureaux. J'envoyais un texto à Oliver, lui expliquant que Jon m'empêchait de rentrer chez moi et qu'il me traînait de force chez lui loin de la ville. Au moment où je cliquais sur envoyer Jon me rejoignit.

_"un officier va nous accompagné jusqu'à chez moi. Monte dans cette voiture de police".

Il me montra d'un geste de la tête la voiture dans laquelle je devais monter. Je m'exécutais sans dire un mot. Je n'arrêtais pas de vérifier mon téléphone si Oliver m'avait répondu. Mais rien. Jon me rejoignît au bout de quelques minutes.

_"je te demanderais de ne pas parler pendant le trajet s'il te plaît."

Je me retournais vers lui en croisant les bras.

_"maintenant je vais devoir t'obéir au doigt et à l'œil, c'est ça ?!"

Il passa sa langue sur le côté gauche de sa lèvre inférieure avant de se retourner vers moi. Il me regardait avec une telle intensité dans ses yeux que j'avais l'impression que la température avait  augmenté d'un seul coup dans la voiture. Je commençais à avoir du mal à respirer, ma respiration s'accélèrait, mon coeur battait la chamade, je clignais beaucoup des yeux bêtement. Il me caressa ma main qui était posé sur le siège qui nous séparait. Je sursauta, et me colla à la fenêtre, car je ne m'attendais pas à ce qu'il me caresse la main. Il se rapprochait de moi petit à petit, son visage n'était plus qu'à un millimètre du mien. Faut pas mentir moi j'avais le cerveau qui commençait à être retourné, heureusement que ma tête était collée à la fenêtre.

_"si je voulais te donner des ordres, je t'assure qu'ils auraient été complètement différent et dans un contexte plus excitant. Tu devrais attaché ta ceinture, à moins que tu veuilles que je t'aides avec."

Il rapprochait ses lèvres des miennes, le pire dans tout cela c'est que je ne trouvais pas la force de le repousser, c'est comme s'il m'avait envoûté. Je n'arrivais plus à bouger le moindre membre de mon corps. J'avais l'impression qu'une voix dans ma tête me poussait à lui sauter dessus tandis que l'autre l'insultait. Ses lèvres s'étaient tellement rapprochées des miennes qu'elles frôlèrent les miennes, avant qu'il recula d'un seul geste pour revenir à sa place. C'est à ce moment là que l'officier entra dans la voiture. Je me sentis tellement gênée, j'essayais de me rasseoir correctement sur mon siège sans trop me rapprocher de Jon.

_"bonjour madame Williams, veuillez attaché votre ceinture s'il vous plaît."

Ceinture ?! Non, mais sérieusement pourquoi il emploie ce mot juste après Jon. Je me retourna vers Jon gêné. Ce dernier regardait par sa fenêtre tout en passant son pouce gauche de façon très sensuelle sur sa lèvre inférieure. Oh mon Dieu ! Il me provoque avec tout ses faits et gestes. J'eus soudainement l'envie de le tuer de mes propres mains, de l'étrangler jusqu'à ce que ses lèvres deviennent toutes bleues et gercées comme ça il ne les touchera plus. Je sais c'est trop cruel, mais c'est tout ce qu'il mérite.

_"attendez ! Je ne suis pas madame Williams ! Vous faites erreur !"

Mais attendez pourquoi il m'avait appeller ainsi. J'étais juste soi disant fiancée à Jon par une année. Il faut que tout le monde arrête de se tapé des films à notre sujet. Je parie même que dans quelques jours je romperais les fiançailles quand j'aurais plus de détails sur la mort de mes collègues.

_"je suis désolé madame, mais je pensais que cela ne vous gênerait pas si on vous appelle de la sorte."

Je commençais à être agacé, mais j'essayais de  garder mon calme et pris une grande inspiration avant de répondre.

_"cela me gêne énormément monsieur l'officier, cela me ronge de l'intérieur et même que ça me rend malade, donc je vous demanderais de ne plus m'appeler de la sorte. Merci d'avance monsieur l'officier."

Jon me lança un regard noir. Je ne comprenais plus quand cet homme était sérieux et quand il changeait d'humeur. Après que sa voiture est foncée dans un mur il avait l'air de vouloir ma mort. Ensuite dés qu'il est monter dans cette voiture il a failli m'embrasser. J'étais complètement perdue. La voiture s'arrêtait devant un énorme portail noire. L'un des gardes vît Jon, donc il donna l'ordre d'ouvrir tout de suite le portail. Lorsque le portail s'ouvrit on traversa en voiture un chemin entouré d'arbres et buissons. Lorsque la voiture s'arrêta, je vis une magnifique immense villa qui ressemblait énormément à une villa de star sur Hollywood. Un homme qui se trouvait devant la porte m'ouvrit ma portière. Je sortis de la voiture émerveillée par les lieux. Il y avait des fontaines, et une magnifique buggati veyron noire juste en face de la voiture de police. Jon avait bon goût concernant les voitures et maisons.

_"bonjour madame Williams. Bienvenue chez vous.", me dit l'homme avec un énorme sourire.

Je me retournais et lançais un regard glaçant à Jon qui avait un sourire au coin des lèvres.

La Belle et la BêteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant