Un moyen de sortie

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_"Voyons Alfred ne faites pas peur à notre invité. Si vous voulez bien accompagné Mlle Watson à ses appartements je vous prie"

Attendez ! C'est quoi cette façon si aristocrate de parler à son domestique ? Il se prend vraiment pour le roi du monde ce Jonathan. Faut vite qu'il redescende sur Terre où il va se brûler les ailes et ça risque de lui faire très très mal.

_"je refuse de rentrer chez toi Jon ! Je veux que tu me raccompagnes tout de suite chez moi, ou bien j'irais de mes propres moyens !"

Il commençait à s'énerver du coup il fît signe à l'officier de partir. Puis il s'approchait de moi et dit :

_"Alfred donnez l'ordre à tout les gardes que cette femme ne doit pas sortir de mon domaine sans ma permission."

Domaine ? Non mais là il abuse de chez abuse ! Il va me séquestrer, c'est de l'abus pire encore un kidnapping. Qui sait ce qu'il a derrière la tête. Oh mon Dieu ! J'espère qu'il n'a pas d'idée farfelue derrière la tête. Il est sûrement derrière l'explosion de sa tour au moment où il y avait des centaines de personnes, et ici moi je suis toute seule contre lui. Je commençais à paniqué et regardais autour de moi pour trouver une solution comment je pourrais m'évader d'ici. Il commençait à marcher en direction de l'immense porte de son domaine.

_"Tu n'as pas le droit de me garder ici contre mon grès ! Je veux tout de suite rentrer chez moi !"

Je continuais à le menacer, mais ce dernier ne m'écoutait même plus il finit par rentrer chez lui. Je restais comme une conne devant son stupide domaine la bouche ouverte choqué. Cet homme mérite réellement de mourir de mes mains. Je décidais de rentrer chez moi par mes propres moyens.

_"Alfred veuillez refermé le portail derrière moi je vous prie", dis-je en me dépêchant de marcher vers la sortie.

Le chemin était un peu long, car Jon avait un grand domaine. Je marcha quand même 10 minutes. Lorsque je finis par arriver devant le portail, je demandais à l'un des gardes de m'ouvrir, mais il refusa, tout comme tout les autres. Je ne pouvais même pas grimper, car les remparts étaient lisses et haut d'au moins 3 mètres. Tout autour du domaine ils étaient aussi haut. Il y avait même des caméras de surveillance partout. J'essaya plusieurs possibilités, mais soi les gardes m'empêchèrent soi ces stupides remparts haut de 3 mètres. Je finis par décider à m'asseoir sur l'un des bancs du jardin duquel on pouvait voir le portail. Maintenant je n'avais qu'une dernière chance s'était d'espérer qu'une voiture entre ou sorte de cette enfer. Au bout de 2 heures environ Jon vint s'asseoir sur le banc à côté de moi. Il portait une tenue décontractée, un jean bleu avec un polo bleu marine. Dans nimporte quels tenues il avait l'air si chic, si beau, si élégant... Stop Diana ! Il faut absolument que j'arrête de fantasmer sur ce monstre. J'étais assise les bras croisés, il m'imitait. Je me relevais pour m'asseoir correctement, il m'imitait de nouveau.

_"je t'en prie rentre. Normalement tu as une chambre de prête à l'étage. Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu peux le demander à mes domestiques", me dit-il en s'approchant de moi.

_"Je veux rentrer chez moi. C'est tout ce que je demande. Je t'en supplie. Je n'ai pas réservé de chambre ici !", lui dis-je agacé d'attendre dehors.

_"Diana arrêtes de pleurnicher ! Je fais tout cela pour ton bien et toi tu remets tout en question !", geulait-il en se levant.

Mais pour qui il se prend celui là ! Il n'est ni mon père ni mon maître.

_"réponds juste à une seule de mes questions : pourquoi moi ?"

Il se retournât vers moi et me regardait droit dans les yeux d'un air choqué. Puis il s'approchait de moi petit à petit. Il attrapât mes mains délicatement. Cela me fît légèrement frissoner. Il faudrait qu'il arrête de me faire un effet pareil. Il approchât son visage du mien. Il posa délicatement son front sur le mien et dit :

_"parce que tu es ma fiancée. Voilà pourquoi. Tu es ma promise depuis ta naissance. Le jour de tes 25 ans je dois officialisé notre relation, mais tu ne me laisses pas le choix avec tes sauts d'humeurs et envies de te suicider de te garder en sécurité dés maintenant."

_"ta promise ?!", j'eclatais de rire en le repoussant.

Qu'est-ce qu'il peut être débile celui-là ! Depuis quand mes parents m'avaient promise à un aussi richissime homme d'affaires où plutôt fils d'hommes d'affaires à l'époque. Moi, Diana Watson, directrice adjointe de Williams Industry, enfin ce qu'il en reste, je suis la promise de ce psychopathe. Il en est hors de question.

_"Jon je t'en prie arrête ! Je n'ai aucun souvenir de ces fiançailles, alors arrête de raconter ces bobards ! Attends est-ce là la raison pour laquelle ton père me protégait, m'aimait comme sa propre fille ?"

J'étais entrain d'halluciner. Pendant toutes ces années je pensais que ma gentillesse et mon sérieux étaient la raison de tout cet amour paternel. Mais enfaite rien de cela était vrai. Je n'étais qu'un appât, une promise. J'avais plutôt l'impression d'être une vendue. Toutes ces fêtes d'anniversaire et ces cadeaux n'étaient que pour m'acheter.

_"Enfaite j'étais, je suis et je resterais cette orpheline qui ne connaîtra jamais le véritable amour, un amour sincère", lui dis-je en versant des larmes de colère.

Il posa ses mains sur mon visage, mais je le repoussais aussitôt.

_"ne me touchez pas M. Jonathan Williams ! Ne m'approchez pas ! Vous n'êtes qu'une ordure tout comme votre père ! Vous m'avez juste utiliser pour votre succès ! Il m'a fait croire qu'il m'aimait comme sa fille pour au final me jettais dans les bras de son fils qui est pire que lui ! Car ce dernier m'utilise comme un objet de foire ! Comme une monnaie d'échange ! Comme une pute qui l'accompagne chaque soir dans son lit..."

Je n'eûs même pas le temps de finir ma phrase qu'il hurlâ mon prénom avant de me gifler tellement fort que je me cogna au banc très fort sur le front avant de tomber par terre.

La Belle et la BêteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant