Chapitre 2

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NA : FMA appartient à Himoru Arakawa et je remercie mon amie Annie Earnshaw de m'avoir corrigée. Bonne lecture !

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PDV Edward :

                Lorsque sa conscience revint, il sût qu'il était dans un train à cause des mouvements du wagon. Il était conscient mais ne voulait pas ouvrir les yeux, il se sentait si bien, assis près d'une source de chaleur, enveloppé dans une odeur d'eau de Cologne où il se sentait en, sécurité. Ne voulant pas quitter ce cocon protecteur il s'y blottit un peu plus. Cependant lorsque le sifflet du train résonna, il fût réveillé pour de bon et ses yeux s'ouvrirent. Quand ce fût fait, il vit des bras enroulés autour de sa taille. Tournant sa tête, il aperçut le visage de son supérieur endormis. Edward rougit de la tête aux pieds. Ce qui lui donnait ce sentiment de sécurité, de bien-être était Roy Mustang ! Cette fois il compris ce qu'il éprouvait depuis un peu plus de deux ans envers le général de brigade. Ce n'était pas possible, il était amoureux du coureur de jupons de Central ! Oh non ! Déjà avant, lorsqu'il ne comprenait pas ses sentiments, il n'arrivait pas à rester parfaitement calme ! Alors maintenant qu'il en avait pris conscience, comment allait-il pouvoir gérer cela ? Et puis même, comment était-il tombé pour ce connard !? Il paniquait et comme il bougeait dans tous les sens, il réveilla l'homme aux cheveux noir. Celui-ci grogna :

« Fullmetal... qu'est-ce que tu fais ?

Sur ce il s'arrêta de gigoter et répliqua :

- Et toi, qu'est-ce que tu pensais faire ?!

- Pardon ?

- Comment ça pardon ? Tu ne vas pas me faire croire que tu n'as pas fait exprès de me serrer dans tes bras comme une peluche !

- J'ai fait ça ? interrogea Roy en rougissant, ce qu'Edward ne remarqua pas.

- OUI ! Et tu n'as pas intérêt à recommencer ! » s'écria-t-il en s'asseyant sur la banquette en face de la leur. Comme tous les passagers les observaient, attirés par le bruit, il cria :

« QU'EST-CE QUE VOUS AVEZ TOUS A NOUS REGARDER COMME ÇA ? »

Les voyageurs retournèrent vite à leurs occupations respectives. Le reste du voyage (c'est-à-dire environ deux jours) se passa dans le calme, même si une tension était palpable entre les deux alchimistes.

PDV Mustang :

Lorsque le train s'arrêta dans la jolie ville de Suxecu, Mustang regarda Edward se précipiter hors du train en oubliant a valise. Il soupira, la fin du trajet s'était passée sous tension : Edward avait évité son regard et lui en avait fait de même. Aucun des deux n'avait soufflé mot. Cela l'avait gêné, le pire étant qu'il n'avait pas la moindre idée de pourquoi il avait enlacé son subordonné ; et qu'il avait eu envie de recommencer durant tout le voyage. Il soupira de nouveau et prit les valises du porte-bagages, pour pouvoir enfin suivre Ed. Malheureusement, lorsqu'il sortit du train, le jeune homme avait disparu. Où diable était-il passé ? Ce fichu gamin... Il paniquait, où pouvait-il être ? S'était-il fait prendre par le tueur fou ? Ce n'était pas possible, il venait juste d'arriver ! Alors qu'il continuait à s'inquiéter, une main se posa brusquement sur son épaule. Il sursauta et se retourna aussi rapidement qu'il le pouvait en position de combat. Finalement, la personne lui ayant tapé l'épaule était Ed, il s'exclama alors :

« Edward, que diable fais-tu ?

- Ben... je te cherchais...

- Mais pourquoi n'es-tu pas resté devant les portes du train ? Le meurtrier aurait pu t'enlever !

Le tueur de blondsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant