Chapitre 7

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NA : FMA appartient à Himoru Arakawa et je remercie mon amie Annie Earnshaw de m'avoir corrigée. Bonne lecture !*

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PDV Edward :

Il avait chaud et se sentait confortablement installé. Etait-il mort ? Non, il entendait des sons indistincts et sentait une présence chaude au niveau de ses genoux. Il ouvrit ses yeux, avant de les refermer rapidement à cause de la lumière. Finalement, il les rouvrit et se mit assis, non sans difficultés, dans ce qui semblait être un lit. Il regarda autour de lui, et vit qu'il était dans une salle blanche et qu'il avait une perfusion à son bras. Il était à l'hôpital... Il détestait les hôpitaux mais était bien content d'être toujours en vie et sorti de ce cauchemar. Il continuait à observer son environnement quand une voix l'interrompit :

« La Belle au bois dormant se réveille enfin ?

- Quoi !?, il tourna la tête et vit Mustang assit sur une chaise ayant les bras sur son lit et Hawkeye debout derrière lui.

- Tu vas bien ?, demanda Riza

- Euh, oui... Que s'est-il passé ?

- C'est ce qu'on allait te demander, mais en gros on t'a retrouvé alors que tu étais utilisé comme réactif alchimique, enfin on pense, par le taré qui t'avais enlevé. On a réussi à t'en sortir et on t'a amené ici, dit Mustang avec un regard qui semblait énervé.

- Ah... Je n'arrive pas à croire que je vais dire ça mais... Merci Mustang, marmonna-t-il le visage tout rouge.

- Hein quoi ?!

- T'as pas entendu espèce de vieux sourd je t'ai remercié !

- Si mais je n'ai pas l'habitude de ta part, je voulais être sûr...

- Eh bien profite-en car je ne le redirais plus !

- Allez...

- Non, je ne le dirais plus jamais.

- Messieurs !, s'imposa Hawkeye, Arrêtez vos enfantillages !

Les deux se sont stoppés sur le champ, ayant bien trop peur des représailles.

- C'est mieux ainsi, continua-t-elle, sur ce je retourne à la gare, il faut retourner au bureau. Il y a du travail à faire. Monsieur vous prenez le prochain train dans une heure, et si Edward à l'autorisation de sortir de l'hôpital vous le prenez avec vous. Et si vous ne venez pas au travail quand vous rentrez...

- C'est bon, j'ai compris, je serais là ! s'empressa-t-il de répliquer.

- Au revoir monsieur, et Edward, rétablis-toi bien. »

Elle sortit de la salle, laissant un silence gênant pendant plusieurs minutes. Mustang se décida à couper ce silence :

« Tu sais que tu nous as fais peur...

- Euh... oui ?..

- Tu as dormis pendant trois jours.

- Sérieusement !

Mustang rit un peu et repris :

- Oui... Je dois te dire qu'il y a trois jours je me suis aperçu de quelque chose...

- Quoi ?.., questionna Edward un peu soucieux.

- Je... je me rends toujours compte des choses trop tard et...

- ... donc tu deviens sénile !

Roy lui lança un regard noir mais continua tout de même :

- ET je me suis aperçu que... que...

- Bon t'accouches !

- Que je ne pouvais pas te laisser partir ! s'écria-t-il.

- Hein ? fut la réaction d'Edward, confus et rougissant, se demandant s'il avait bien compris. Tu peux répéter ça ? Tu veux dire que tu veux que je reste dans ton équipe ?

- J'ai dit... J'ai dit... J'ai dit...

- Bon tu te lances !

- Je t'aime voilà !, cria-t-il, tournant ça tête, sa peau pâle soupoudrée de rose.

- Hein ?dit-il rouge comme une tomate.

- Mais tu es bouché ou quoi ?!

- Non, non ! C'est juste que... Je me disais que ce n'était pas possible... Après tout, tu es « Roy Mustang », le grand messire de ses dames à central, le plus grand coureur de jupons de tous Amestris ! Et tu m'aimerais ? Toi tu retournerais mes sentiments ? Tu dois bien avouer que ça sonne comme une mauvaise blague...

- Toi... toi aussi ?

- Mais oui crétin ! »

A ces mots Edward attrapa la veste de Roy pour le faire se baisser afin que ses lèvres rencontrent les siennes. Ils se perdirent tous deux dans cet instant où leurs doutes furent effacés. Il se sentait si bien, il était tellement heureux que des larmes coulèrent sur ses joues. Ils dûrent se séparer à cause du manque d'air, et ils se regardèrent sans rien dire. Ed voyait que Mustang avait les joues rougies et il pensait qu'il ne l'avait jamais vu ainsi. Mustang posa une main sur une de ses joues et lui essuya ses larmes en demandant :

« Qu'est-ce qui ne va pas ?

- Rien... Je pensais juste que... que je pourrais enfin être heureux, dit-il avec un sourire.

- Je t'aime Edward...

- Moi aussi Mustang, mais maintenant il faut que tu partes !

- Pourquoi ?

- Le train, ton travail crétin ! D'ici à la gare c'est environ un trajet de dix minutes.

- Ben c'est bon alors il me reste environ vingt minutes.

- Non parce que je vais avoir besoin de toi pour prendre mes affaires et m'aider à aller jusqu'au train !

- Je suis quasiment certain que tu n'es pas autorisé à sortir avant après-demain.

- Tu penses vraiment que je vais rester ici ?

- Euh, non ?

- Ouaip et je pense que tu préfères rester avec moi pour qu'il ne m'arrive rien avec « mon état »

- Oui...

- Alors maintenant grouille toi les fesses et aide-moi autrement Hawkeye aura ta peau et je préfèrerais éviter...

- Mais euh..., fit Roy avec une moue

- Pas de « mais euh » ! Bouge ton vieux cul paresseux et fais ton boulot !

- Je ne suis pas vieux !

- Je m'en moque ! Sors-moi d'ici, va faire ton travail si tu veux devenir mon Führer. J'ai envie de me vanter, de dire que je suis le petit ami du futur dirigeant de ce pays ! Et peut-être que je te rendrais tes 520 cents.

- Petit amis... ça sonne tellement bien...

- TU VAS ARRÊTER DE PARLER ET M'AIDER AUTREMENT C'EST MOI QUI ME CHARGE DE ME SORTIR D'ICI ET TOI AVEC EN TE FOUTANT UN COUP DE PIED AUX FESSES !

- Oui c'est bon ! Aller enfile tes affaires...

Ils sortirent tous les deux de l'hôpital et se dirigèrent vers la gare.

Quand Edward vit Roy dormir sur son épaule pendant le trajet. Il avait enfin le droit d'être heureux.

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A/N : Bon bah voilà c'est terminé ! Bon ce dernier chapitre je le trouve pas génial et ma fic en générale n'est pas originale mais bon j'avais envie. Au pire si c'était de la merde je suis pas la seule à avoir des goûts de merde parce que ma pote qui m'a corrigé m'a dit que c'était bien.

Je voudrais savoir si ça vous a plu, et, comme c'est ma première fanfic et première fic, des conseils pour m'améliorer. Salut les gens !

Mots : 1084


Le tueur de blondsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant