CHAPITRE 1 : LA RENCONTRE.

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Point de vue de Illyrida :

Je repense à toute cette histoire en faisant mes valises, j'ai juste voulu aider cette pauvre fille, mais maintenant j'en paye le prix fort en étant envoyé dans cette pension. Je me rappelle de cette Samantha, cette fille populaire mais cruelle, de ses paroles humiliantes, du rire de ses copines et des larmes de sa victime.
Cette fois c'était trop, depuis le début de l'année je supporte ses réflexions et autres moqueries mais qu'elle s'en prenne a quelqu'un d'autre, c'était trop et le coup est parti.

Et maintenant je me retrouve chez moi à faire mes valises pour partir vers un endroit dont je ne connais rien à peine deux semaines après la rentrée! Parce-que évidemment c'est moi qui me suis fait virer et pas elle !

Maman :Illyrida !! Arrête de rêver! Le train part dans une demie heure!

Moi: Ouais c'est bon j'arrive!

Je ferme ma valise et descend en vitesse jusqu'à la voiture de ma mère qui doit me conduire à la gare.
Le voyage se déroule en silence. Un silence assez...pesant.

Une fois arrivée à la gare je monte ma valise dans le train et ressorts dire au-revoir à ma mère

Maman: Écoute je sais que tu le vis assez mal mais c'est pour ton bien et puis tu pourra te faire plein de nouvelles copines !

Moi: c'est bon j'ai plus cinq ans !!

Elle me serre dans ses bras.

Moi: je t'aime maman.

Maman: moi aussi ma puce ... Allez tu verra ça va bien se passer et puis tu pourra revenir pour les vacances. Enfin, si ton père est d'accord.

Moi: ça m'étonnerait qu'il le soit.
Bon maman mon train va partir là ..allez ciao!

Après un dernier signe de la main je m'installe à ma place et mets mes écouteurs.
Je commence à m'ennuyer dans ce train, alors je reporte mon attention sur les autres passagers .
Malheureusement nous n'étions pas nombreux et j'eus vite fais le tout de tout les visages .
Soudain un passager particulier attire mon attention, un fille d'à peu près mon âge qui dessine dans son coin. Le dessin est une de mes passions et je suis très curieuse de savoir ce qu'elle dessine.

Se sentant observée la jeune fille tourne la tête vers moi et me regarde avec un air surpris.
Wahou, elle a des yeux à couper le souffle. De magnifiques yeux verts, comme des yeux de chats.

Je lui adresse un sourire et elle me sourit en retour.
Je détourne la tête et me met à regarder le paysage .
Petit à petit je me sens de plus en plus fatiguée et je ferme les yeux.

Quand je les rouvre, je me trouve dans une forêt. Autour de moi volent des sortes de bêtes que je prend d'abbord pour des papillons. Mais en regardant de plus près je me rends compte que ces créatures avait des jambes et une tête ..non c'est impossible je doit être en train de rêver! des fées ?! Mais ça n'existe pas ! Et puis qu'est ce que je fait dans une forêt !

Je me relève et regarde aux  alentours et vois une ombre sortir de la forêt ..mais je la reconnais c'est la fille au yeux verts. Mais elle n'était pas seule deux garçons de notre âge, se tenaient à côté d'elle. Deux bruns l'un étais très blanc tandis que l'autre avait la peau mâte. Le plus pale des deux avait lui aussi de magnifique yeux verts, mais plus foncés que ceux de la fille. Je continuais à les observer sans vraiment comprendre ce qui ce passait. Quand le fille me tandis la main, sans réfléchir je la saisi et ....

Une secousse me réveille en sursaut et je comprend que je suis arrivée à destination.
Je regarde autour de moi, on est passée d'une vingtaine de passagers à seulement quatre : moi, un couple de vieux et la fille aux yeux verts. Je me demande combien de temps j'ai pu dormir et puis pourquoi je rêve d'inconnus comme ça !?

Je rassemble mes affaires et me précipite hors du train.

BAM! OH non! je me prend quelqu'un dans la tronche, génial quelle belle journée.

Je suis un peu sonnée, je me relève et voit que je viens de foncer, évidemment, dans la fille au yeux verts, je m'empresse de l'aider à ramasser ses affaires tout en m'excusant.

Moi: Ohh non... je suis désolée ..mais je vais t'aider a tous ramasser ne t'en fais pas.


Elle me regarde et répond en souriant.

Elle: ça va aller merci ne t'inquiète pas .

Moi: Mais si j'insiste, au fait moi c'est Illyrida et toi ?

Mais qu'est-ce qui me prend de vouloir faire connaissance avec elle, je vais en pension on se reverra jamais ! Mais quelque chose me pousse à vouloir être son amie.

Elle: Moi c'est Ailisa.

Moi: Euh ...et bien ravis de te rencontrer Ailisa!

Elle me sourit avant de répondre.

Ailisa:  Le plaisir est partagé.

Moi: Mais qu'est ce que tu fais dans ce trous paumé? Si c'est pas indiscret bien sur!

Ailisa: Mes parents ont décidés de m'envoyer en pension.

Moi: C'est vrai?! Moi aussi enfin si on peut dire ça comme ça! Et ils ont décider ça pourquoi?

Je vois qu'elle hésite a répondre.

Moi : Moi ils ont rien décidés du tout je me retrouve dans ce troue a rat parce-que je me suis faite virer de mon ancien Lycée et que les autres étaient beaucoup trop loins. Alors ils ont pensés à me mettre en pension mais ils ont tous refusés de me prendre en cours d'année. Sauf cette pension.

Ailisa: ahahah qu'elle histoire! Mais tu t'es faites virée comment?

Moi: oulala cette histoire est encore plus longue que la première !

Elle éclate de rire bientôt suivit par moi.

Ailisa: Alors raconte! De toute façon on a tout notre temps, la voiture qui doit nous conduire au pensionnat arrivera dans plus d'un à heure.

Elle s'assoit sur un banc et je m'installe à côté d'elle.
Nous avons fait connaissance et discuté de tout et de rien jusqu'à l'arrivée de la voiture.

Moi : Mais elle date de l'Antiquité grec cette voiture!

Elle pouffe de rire avant d'essayer de ce calmer pour ne pas vexer le chauffeur qui vient de descendre de la voiture.

Chauffeur: Bonjour. Vous êtes bien mesdemoiselles Illiryda et Ailisa ?

Moi: Oui c'est bien nous.

Chauffeur : Bien je suis monsieur Durif et je suis responsable d'amener les nouveaux pensionnaires jusqu'à l'internat.
Si vous voulez bien vous donnez la peine de monter dans la voiture.

Moi: Wahou! Il fait aussi vieux que sa voiture.

On éclate de rire en se jetant un regard complice avant de monter dans cette voiture.

Une chose est sûre je ne regretterai jamais d'avoir bousculé cette fille

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