Tu es mon territoire [Livaï x OC]

Prologue

Et voici le premier chapitre revu de ma fiction ! J'ai décidé de redécouper le premier déjà (c'est bien parti, ahah, il ne va pas du tout y avoir le même nombre de chapitres à la fin et les commentaires seront tous décalés mais bon, tant pis XD).

Donc, voici un tout petit passage qui fera office d'introduction !

Et je peux vous dire d'avance que je n'ai pas tant modifié de choses que ça, juste remanié le passage mais les fautes n'étaient pas siii présentes au final !

C'est parti ! Bonne lecture ^^

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Au Japon dans la ville de Tokyo

« Chef ! » Une femme débarqua en courant dans le couloir, s'arrêtant en voyant le dos de celui qu'elle cherchait. Le poids sur ses épaules s'enleva soudain et elle reprit sa respiration, chaotique, en se penchant en avant. Venait-elle de tout traverser en courant ? Possible. L'homme interpelé s'immobilisa immédiatement, pivotant son buste pour regarder derrière lui.

« Hum ? » demanda-t-il.

« On a un problème avec le clan des Dragons Pourpres ! Ils veulent à tout prix prendre notre position à l'usine dans le quartier ouest ! » Il leva un sourcil, ne laissant rien paraitre, considérant l'information pendant quelques secondes, il se remit à marcher comme si de rien n'était, les yeux de sa subordonnée sur son dos. Finalement, il répondit simplement.

« Viens dans mon bureau. » Il monta les escaliers d'un pas calme, son informatrice piétinant presque sur place pour se forcer à aller à son rythme et ne pas le dépasser. Ils traversèrent le salon sans un seul regard pour la baie vitrée qui donnait sur leur grand terrain et arrivèrent devant la dite pièce. L'homme s'engagea dedans avant même d'avoir ouvert complètement la porte.

C'était un bureau de taille modeste. Au sol se trouvait un parquet en chêne vernis et les deux murs sur les côtés étaient arrangés en bibliothèques intégrales, arborant des centaines de livres et de rapports parfaitement organisés, tandis que sur celui du fond s'étendait une immense carte du japon et de Tokyo. La femme rentra à sa suite, ne faisant que deux pas à l'intérieur pour se tenir debout devant le bureau en bois massif au centre.

« Quel est le problème exactement Petra ? » demanda-t-il d'une voix posée. Il contourna le meuble au milieu de la pièce et s'assit sur le fauteuil en cuir marron clair derrière. Elle attendit qu'il saisisse une feuille vierge et un stylo parmi toutes ses piles de papiers dont les coins s'alignaient au millimètre près. Son poignet fit un petit tour au-dessus de son pot à crayon avant d'en saisir un.

« Ils disent vouloir une confrontation avec vous à présent et revendiquent la légitimité de ce lieu. Mais, vous savez que nous devons le garder. La police ne s'aventure pas par là et le trafic y est bien plus facile. Si jamais les Dragons Pourpres venaient à mettre la main sur ce quartier, nous perdrons beaucoup de clients et de bénéfices. » Il écrivit quelque phrases à la suite de son explication. Les yeux de Petra ne se détachaient pas de lui.

Il était plutôt petit, un mètre soixante environ. Elle n'avait jamais vraiment osé demander, il était assez friable sur le sujet. Sa coupe undercut tombait devant ses yeux alors qu'il écrivait mais, elle savait qu'ils étaient d'une couleur assez singulière : gris. Gris comme un ciel de tempête, peut-être étaient-ils le reflet de ses émotions profondes ? Ses traits durs n'arrangeaient pas ce sentiment sévère qu'il dégageait. Elle sentit le rouge lui monter aux joues lorsque ses idées divaguèrent vers une observation bien différente que son visage. Elle secoua la tête très discrètement et fixa son attention sur un livre au hasard, dans une étagère. Il portait toujours des tenues classes, aujourd'hui c'était une chemise blanche, une veste noire avec un pantalon de costard bien ajusté et des chaussures vernies.

Il finit d'écrire et posa son stylo sur le côté alors que Petra fouilla dans une de ces poches. Elle en sortit une lettre qu'elle lui tendit.

« J'ai aussi ça pour vous. » Il se redressa pour l'attraper entre deux doigts et la déplia en se rasseyant. Elle suivit ses yeux qui parcoururent le papier. Petra l'admirait, il était fort, intelligent, rusé et n'abandonnait jamais. Il avait tout construit seul et ses hommes l'avaient vu se trainer dans la boue et le sang pour mériter son dû. C'est pour cela qu'ils avaient tous autant de respect pour lui. Elle le vit se contracter à la lecture de la lettre. « Chef ? »

« Petra ? » demanda-t-il en se levant rapidement. Il ne lui laissa pas le temps de répliquer, voulant seulement être sûr qu'il avait son attention. « Prépare les hommes immédiatement, nous nous rendons sur place dans deux heures. » Elle hocha la tête et sortit de la pièce en courant, quittant les appartements privés de l'homme. Elle devait rapidement prévenir tout le monde, il détestait attendre et le faire patienter n'était pas un risque à prendre. Peu de personnes avaient envie de se retrouver en face de lui furieux, ce n'était pas un homme avec qui on plaisantait dans ces moments-là

Pas avec lui, pas avec Livaï.

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Alors, voici ce passage court, j'avais prévenu, mais c'est moins bizarre que de faire des chapitres longs pour des chapitres longs !

Luna, qui crée des noms de clans tous pétés XD

[Corrigé]