Chapitre 1 : Le prix d'une vie

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Voici le chapitre 1 directement à la suite ! J'ai pris au moins deux heures à le reprendre bon sang ! C'était horrible XD.

J'ai atténué certains points que je trouvais trop trashs ou directs, voir invraisemblables, et j'ai épuré les descriptions qui étaient lourdes pour pas grand chose et surtout pour des endroits que l'on verra très peu ! Donc voilà j'ai fait de mon mieux pour que ce soit plus digeste parce que... wouhou, j'écrivais des pavés descriptifs amorphes à l'époque et inutiles !

Donc, en espérant que vous arriverez tout de même à les lire puisqu'ils sont toujours aussi conséquents malgré mes passages répétitifs dessus...

Bonne lecture !

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« Hé, ma chérie ! Comment tu vas aujourd'hui ? » Le détenteur de la voix, enjouée et moqueuse, entra dans une petite pièce carrée entièrement blanche en parlant. La deuxième personne qui le suivait laissa la porte entrouverte. Après tout, il n'y avait que très peu de chance que leur captive ne s'échappe au vu de sa condition.

Devant eux se trouvait une personne, pieds et poings liés à une chaise par des cordes un peu trop serrées pour le bien de sa circulation sanguine. Elle ne réagit pas à leur arrivée, un peu plus ou un peu moins... Ses yeux la piquaient à cause du manque d'eau et étaient fixés dans le vide. Elle ne pouvait que penser à l'aridité de sa gorge et la peau craquelée de ses lèvres.

Appréciant peu son immobilité, l'homme lui attrapa le menton et le releva pour qu'elle le regarde. Il eut un rictus en voyant son air absent. Il la relâcha et sa tête se remit à pendre piteusement dans le vide. « Tu ne veux pas me répondre hein ? » Il y eut un nouveau blanc. « Parle, tu veux ! » Elle ferma les yeux lorsque le poing qu'elle pensait se prendre s'arrêta à deux centimètres de sa pommette, un autre bras était intervenu pour interrompre le geste.

« N'abîme pas la marchandise Reiner. Elle ne sait rien, elle a déjà été interrogée. En plus, Marianna arrive bientôt, si tu la casses elle n'en voudra jamais, elle a mis assez de temps comme ça à guérir. » Le premier homme se redressa et cracha à côté d'elle.

« Tu n'en restes pas moins une catin et bientôt j'aurais raison » chuchota-t-il avec une certaine joie dans la voix. Il n'eut pas le temps de continuer, un cliquetis se fit entendre sur la poignée. Il se redressa par réflexe, tombant nez à nez avec une femme qui ne s'était pas gênée pour entrer. Elle jeta un regard circulaire à la salle, sceptique. Reiner s'approcha d'elle, humant à distance l'odeur qui se dégageait de ses longues boucles brunes. Il oeilla rapidement les nombreuses bagues à ses doigts qui avaient tintées contre le plastique de la porte. « Toujours aussi sublime Marianna » souffla-t-il en la regardant s'avancer. Il reluqua sa jambe qui se découvrit à travers la fente de sa longue robe avant de remonter ses yeux à l'entente d'un petit rire ironique. Les lèvres rouges de l'arrivant étaient tordues en un sourire visiblement feint.

« Je vois que toi aussi tu n'as pas changé, toujours la même façon de traiter les femmes. » Il passa une main dans ses cheveux, gêné. « Laissez-nous seules, Erwin m'a donné le droit de faire ce que je veux et je veux lui parler seule à seule. »

Une fois la porte fermée, Marianna s'approcha de la jeune fille, ses talons claquant contre le carrelage attirant son attention. La captive leva la tête et la fixa sans vraiment la voir, sûrement concentrée sur autre chose. La seconde suivante, son regard vide dévia vers l'unique table de la pièce et y resta figé. Marianna suivit ses yeux et tomba sur une bouteille d'eau pleine posée sur le rebord. Elle l'empoigna et la réaction ne se fit pas attendre. La jeune fille s'agita à l'entente du clapotis. Marianna sourit. Elle avait toute son attention.

Tu es mon territoire [Livaï x OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant