"Et si il y avait bien une chose qu'il cherchait toujours dans les yeux de son père, c'était de la fierté."
"Pourtant, la seule chose qu'il voyait, c'était du jugement, froid et cruel."Le jugement n'est pas quelque chose d'extraordinaire. Pas besoin de grandes études ni même d'intelligence, il suffit d'un peu de connerie et de naïveté. Et pourtant, le jugement le plus douloureux vient bien des gens qu'on estime et qui font preuve de réflexion. Car on ne peut y échapper. Il est la et il est véridique.
J'ai décidé de parler de la vie de tous les jours. Les belles histoires d'amour aux parents extraordinaires n'existent pas. Alors revenons dans la réalité.
Mes plus belles inspirations sont probablement mes parents. Surtout mon père.
Ma relation avec mes parents n'est pas extraordinaire mais je la chérie probablement plus que vous ne cherissez votre propre vie. J'ai demandé à mon père sur quoi porterai son livre si il devait en écrire un et il m'a répondu tout simplement et comme il le fait si bien. "Pas sur ma vie. Nan, sur mon histoire d'amour avec toi." Si on me demandait qui sont les personnes dont je suis sur qu'ils m'aiment, je dirais sans hésiter mes parents. Car au fond, nous ne sommes pas pareil, je sais que dire je t'aime, c'est simple. Le penser est autre chose. Le prouver est une oeuvre d'art.
Je ne sais clairement pas ou je vais en écrivant ces mots. Je sais juste que je veux écrire ce que je pense sans me retenir sous peine de blesser. Je me sens triste depuis quelque semaine, 3 semaines précisément. Je me sens mal bizarrement. Mes migraines sont de plus en plus insupportable. Le médecin ma dit aujourd'hui que mes migraines étaient du a mes problèmes de la vie, je réfléchis trop, je suis trop bornée sur mes problèmes, qu'il faut que je me détente. Je me suis mise à rire intérieurement lorsqu'il a parlé de surmenage.
J'écoutais sa discussion avec ma mère. En écoutant ça, jeprouvais un mélange de gêne et de dégoût envers ma personne. "Elle est bornée. Lorsqu'elle se détend, elle garde ses tracas dans sa tete et rumine quand même dessus. Elle est butée et pour la faire penser à autre chose, c'est difficile. Ça lui crée des insomnies et des migraines. Je ne sais pas comment l'aider." J'ai détesté voir mon reflet dans ces paroles. Je n'arrive juste pas à me détacher de toutes les bêtises qui me hante.
Je me sens mal lorsque mes parents abordent l'autonomie. Je ne veux pas être autonome. Je suis encore une enfant dans ma tête. Parrait-il que je suis même immature.
Je pense que le pire en ce moment, c'est ma mère, elle n'est pas bien et je ne peux pas l'aider. Je peux lui répéter combien je l'aime et combien elle est importante mais au fond, je suis impuissante. Je donnerai ma vie sans hésiter pour ma mère. Elle croit toujours en moi la ou tout le monde pense que je vais échouer.
Je ne sais juste plus quoi penser, je sais que je ne suis pas cool avec mon entourage autre que familial en ce moment. Mais personne ne se rend compte. En sois, peut être pensez vous la même chose de moi ? Je n'en sais rien mais, je ne sais plus comment agir avec les gens. Je me sens encore plus obligée d'analyser ce qu'ils font. Je me sens juger au moindre fait et geste. Même de mes amies proches. Elles ne s'en rendent même pas compte.
Je suis fatiguée et un peu seule en ce moment. Mais je commence à penser que je devrais m'éloigner des gens et rester plus seule. Mon tri n'a pas suffit, continuons à en faire un autre. Beaucoup de gens sont sortis de ma vie, peut être devrais je continuer je ne sais pas.
Au fond, je ne me sens pas à ma place, car je n'en ai pas.
Je ne sais plus ou j'en suis.
H.S