7. Quatorzième page

376 38 4
                                    

Voici maintenant quelques temps que nous sommes ensembles. Je vis un vrai petit rêve de princesse, tu me traites en temps que telle et pour une fois dans ma petite vie insignifiante, je me sens belle. Je me sens jolie grâce à toi et à tes gestes, à tes regards doux.

Le début de notre relation a été compliqué mais, je ferai tout pour toi, nous avons eu des hauts et des bas que nous avons surmonté.
Tu sais, cette sensation de liberté où tu planes avec tellement de légèreté, eh bien c'est ce que tu me procures à chaque baiser donné.

Quelle serait ma vie maintenant si je ne t'avais pas rencontré, comment je serais maintenant et surtout, aurai-je toujours ma vue pessimiste de la vie ? Il suffit d'un amour, d'une étincelle de bonheur dans votre existence pour que vous voyez les choses autrement.

J'ai envie de te remercier de m'avoir convaincu de laisser mes sentiments me submerger pour toi. Tu me rends entière. Avant toi, j'étais une loque humaine remplie de regret, de désespoir, j'étais vide.
Tu m'as changé, tu as fait de moi celle que je voulais être. Tu as su voir en moi la fille douce et idiote que je suis,  tu as su passer outre le genre que je me donnais, cette « carapace ». Et tu es la seule qui me fais ressentir ce que je ressens là juste à ta pensée. J'ai toujours peur tu sais, mais je me bats contre cette peur tous les jours, pour nous, pour toi.

Tu m'as dit « ne me laisses pas », je ne compte pas le faire, tu es devenue le pilier nécessaire à cette immonde existence qui est mienne. Je suis une pauvre adolescente plongée dans le tourbillon du premier amour, ne m'en veux pas si je suis pathétiquement pathétique.

Je t'ai parlé d'une peur, tu sais qui elle est ? Cette crainte me tape à chaque moment de doute. À cause d'elle, j'ai peur que tu partes, j'ai peur que tu lasses, j'ai peur que tu trouves mieux ailleurs car nous sommes tous convaincu qu'il y a mieux ailleurs, j'ai peur que tu te rendes compte que tu ne m'aimes pas ou pas passez.
Peur de l'abandon, je possède cette sensation qui vous bouffe de l'intérieur, qui trace son chemin dans tout votre corps depuis longtemps. Beaucoup de personnes personnes sont parties, très peu sont restées. Elles sont presque toutes parties par lassitude ou je ne sais quoi, mais heureusement quelques peu et rares personnes sont toujours à mes côtés. J'espère que tu feras partie de ces gens là.

Je ne l'ai jamais dit sincèrement en amour, alors sens toi privilégiée mais Camila, je t'aime énormément et reste avec moi, je t'en supplie ne fuis pas, j'ai du mal avec l'attachement. Et je me suis fortement attachée à toi, alors reste.

L.J

Tant de détresse sur cette page, il n'y a pas de moyen pour retourner en arrière et effacer ses erreurs, se dit Camila. Elle voyait toutes les ratures sur cette page, des ratures voulant trouver les bons mots pour ce sentiment nouveau. Effectivement, il est difficile de mettre des mots sur quelque chose de nouveau, elle savait, Dieu sait à quel point elle a été dans cette situation. Mais c'est trop tard à présent.

ErosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant