Chapitre 5: On Fait Ami-Ami?

3.9K 282 25
                                    

                  

                  


CHAPITRE 5 : ON FAIT AMI-AMI?

-Cassy-

Les vendredis, je me levais toujours de bonne humeur. Le vendredi était ma journée préférée de la semaine, puisque les devoirs pouvaient attendre au lendemain avant d'être fait. Je m'étirai une dernière fois dans mon lit avant de me lever avec le sourire. J'enfilai un chandail court rayé noir et blanc et une jupe en jeans avec des bottines à talons noirs après avoir pris ma douche. Le style était très important à l'école pour se faire remarquer et ne pas se faire rabaisser.

Après avoir pris un copieux déjeuner, je dis au revoir à ma mère et me mis en route vers l'école. À peine arriver dans la cours d'école, je remarquai tous les regards des élèves posés sur moi. N'y étant pas habituée, je me repliai sur moi-même avant de me redresser. Il n'était pas question que je me fasse intimider à cette école-ci. Pas encore. C'était ma chance, cette école. Je souris à quelques personnes et réussi finalement à me rendre è mon casier. Ce que j'y vis me laissa de marbre. Comme une œuvre d'art, toutes sortes de mots avaient été écrits sur la porte de mon casier. Certains me surprirent.

C'est une bombe

Yeux trompeurs

Regard tueur

« Regard tueur »

Sérieusement? Je leur faisais tant peur que cela avec mes yeux turquoises? Pourtant, je n'étais pas la seule. Il y avait ce groupe de populaires avec les même yeux turquoises, mais je semblais être la seule victime de cet harcèlement. Cela me frustrait. Je n'étais pourtant pas différente des autres! Je ne portais pas de grosses lunettes ni de broches, même si je ne faisais pas partie du groupe de populaire. Cela ne voulait pas dire que j'allais les laisser faire.

Regardant une dernière fois mon casier, je souris. Au moins, les gens qui avaient fait cela avaient du talent. Les écritures étaient toutes superposées les unes sur les autres dans tous les sens et formaient un beau design. Ça me plaisait. Je pourrais vivre le restant de l'année comme cela. Je n'aurais juste pas à retenir le numéro de mon casier, puisqu'il était à présent très reconnaissable, ce que me facilitait la tâche.

Je soupirai et fit ma combinaison de cadenas. J'essayai d'ignorer le plus possible les regards des gens autour de moi et entrepris de prendre les cahiers que j'avais besoin pour mes cours de l'avant-midi. Je me dirigeai vers la classe de mon premier cours, la tête haut, comme si ce qu'ils avaient fait ne me dérangeait. Il était vrai que cela m'avait affectée, mais je n'avais pas l'intention de le laisser paraitre. Si je me montrais faible, ils recommenceraient à coup sûr. Je n'allais pas prendre le risque que tout redevienne comme avant.

Quand je posai mon premier pied dans la classe, j'eux droit à de nouvelles moqueries de la part de Lexie et de sa clique. Un d'eux attira mon attention et fit déborder la goutte du vase.

-Vous n'avez pas vu ses cheveux! Elle ne doit pas se les êtres lavés depuis une éternité! Ils sont tellement sales.

-Oh! je vois! m'exclamai-je. Je sais que tu es jalouse de mes cheveux... C'est si triste, roulai-je des yeux. Même si tu laves ta longue chevelure brune cinq fois par jour, ils n'arriveront jamais à la cheville des miens. Ils resteront toujours aussi gras tandis que les miens peuvent passer leur vie sans être graisseux et coller à mon crâne comme les tiens! lui crachai-je à la figure.

Surprises que je leur aie répliquée, elles me jetèrent un regard noir que j'ignorai en me frayant un chemin parmi elles. Elles se chuchotèrent quelque chose entre elles, mais je n'entendis rien d'où j'étais.

Sirène ou humaine? Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant