Chapitre 12

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Et je lui...

Sacre une belle baffe en pleine face en l'insultant d'un tas d'injure.

-Sale con! Ça va pas dans ta tête! Tu aurais pu au moins venir chez moi t'excuser! Ton cerveau est pire que celui d'une larve morte en complète décomposition qui étant vivante était elle aussi pire qu'une larme morte en décomposition qui était elle aussi pire qu'une larme morte en décomposition qui était... Bon! Je pense que tu as compris! Dis-je.

Je finis mon magnifique discours en lui assénant deux autres claques sur les joues et un coup de pied de ninja entre les jambes.

Ce n'est que par la suite que je lève les yeux et que je peux reconnaitre sous ces joues rouges rouges vin et le visage crispé et penché de douleur Marc. Merde!

Tout le reste du groupe me fixe avec des yeux ronds et de la compassion pour leur chef.

-Oulahhh! Dit Jari.

-Elle est forte la poulette, dit Liam.

-Personne n'avait jusqu'à ce jour battu Marc! Ça a bien l'air qu'il aime les filles sexy, car tu l'as amadoué avec ton charme et tu l'as rendu sans défense! Dit Lexie.

Je pars à rire et je ne peux plus m'arrêter. Tous les autres partent à rire eux aussi, même Marc.

-S'il vous plait! Arrêtez de rire! Je ne peux plus! Ça me fait encore plus mal! Réussit à dire Marc entre deux fous rire et une vague de douleur.

-Désolé! Désolé! Ce n'était pas voulu! Ah! Et oublier l'affaire de la larve! Quand je suis fâchée, mes idées s'embrouillent et je sors n'importe quoi! Dis-je.

-Eh bien! Moi je trouve que c'est un bon moyen de défense! On devrait l'appeler défense à la larve! Tu aurais du voir la face de Marc quand tu lui as jeté cela à la figure! Il n'y comprenait rien! Ah les gars! Dit Martha.

-Je suis d'accord avec toi! Dit Marcia.

-Bon. Je pense que j'ai digéré que mes parents sont des kidnappeurs de l'extérieur, mais pas de l'intérieur. Cela veut dire qu'on peut maintenant parler du problème de me ramener chez moi, dis-je.

-Bonne idée! Allons à l'intérieur! Je pense que Marc va avoir besoin d'un coussin sur sa chaise pour soulager la douleur!dit Josh en repartant à rire.

Nous rentrons à l'intérieur et en voyant chef se plier de douleur, je pars en haut. Je rentre dans ma chambre et je prends un coussin. Le plus gros, bien sûr! J'empoigne aussi le ballon et je redescends.

Je place le coussin sur une des chaises les plus confortables et je lui redonne son ballon.

-Tiens. Je pense qu'avec ta conséquence, tu aimerais bien au moins ravoir ton ballon pour ne pas avoir subit tout ça sans valeur, dis-je.

Il grommelle des insultes contre moi et m'arrache le ballon des mains.

-Heille! J'ai pas le goût de perdre ma main moi! Dis-je fâchée.

-Grrrrrrr, dit Marc.

-Je vais faire comme si je n'ai rien entendu, dis-je.

Je tourne les talons et je vais m'assoir sur Josh.

Il me regarde d'un drôle d'air, mais finit par passer ses bars autour de mes hanches pour me soutenir.

-Bon. Cassy? Dit Marc.

-Ouais? Dis-je.

-Tes parents sont supposés revenir quand?

-Sais pas. Ma mère est partie voir mon père qui était blessé et aussitôt qu'il est guérit, hop! Elle retourne en avion et revient ici. Rien de plus facile.

-Je pense que nous devrions la ramener ce soir au palais. Il se fait tard, alors c'est parfait. De plus, nous ne savons pas quand ses beaux-parents vont revenir. Peut-être ce soir même? Il ne faut pas prendre trop de risque. Dit Marc.

-D'accord, dit tout le monde en choeur.

-Vous pouvez sortir de chez moi. Je vais me préparer, faire mes valises et dire adieux à ma maison, dis-je.

-Parfait, dit Marc. Allez, sortons!

Ils partent et je soupire de soulagement en pensant que je vais avoir un peu de temps libre pour moi.

Je grimpe les escaliers et me rends dans ma chambre. Je sors toutes mes valises à motifs zébrés et me mets à les remplir à ras bord. Autant des vêtements, des souliers que des articles de toilette se retrouvent pêle mêle dans mes quatre valises gigantesques.

Je ferme la dernière et essuie une pellicule de sueur sur mon front avec le dos de ma main.

-Finit, dis-je.

Maman, papa. Je vous ai toujours aimé et je vous aime encore. Je ne peux juste pas resté en sachant ce que vous avez fait. Maison. J'ai toujours vécu ici et peut-être allez-vous penser que c'est nostalgique, mais je vais toujours me souvenir de toi et combien tu m'as rendu heureuse. Aujourd'hui est la journée des adieux. Bye.

J'entends le bruit d'une serrure que l'on passe dans le trou de la porte et :

-Je suis de retour chérie! Hurle ma mère.

Oh non! Maman est revenue! Comment vais-je sortir d'ici? Elle va voir mes valises.

Que vais-je faire?

Mes amis sont partis!

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Oh oh!

Cassy est dans de la merde jusqu'au cou.

Comment va-t-elle se sortir de ce pétrin?

La solution dans le prochain chapitre!

Sirène ou humaine? Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant