Chapitre 26

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Je grimpe sur les roches et je regarde le trou en haut. Je prends une grande respiration et me dit que je ne peux pas me dégonfler. Il faut que je fasse ce pour quoi j'étais venue ici. Je me rappelle d'une phrase que la Mort avait dit et j'en comprends maintenant la signification :

Tu verras, ce que tu devras faire sera trop compliqué pour que tu le veuilles.

Je ne peux pas la laisser avoir raison. Je ne peux pas abandonner quand je suis si près du but. Penses-y. Tu fais une minuscule action et tes descendants auront leur vie libre et pourront vieillir jusqu'à l'âge où ils mourront de vieillesse, pas avant cela.

Quelques larmes coulent de mes yeux, mais je les chasse du revers de ma main. Je ne peux pas pleurer. Je suis, et je dois, paraitre forte. J'espère que la chance sera de mon côté. Je décide de réciter une prière.

Josh, pardonne-moi. J'aurais vraiment voulu passer toute ma vie avec toi.

Maman et papa, je vous aime malgré le peu de temps que je vous ai connu. Ayez d'autres enfants. La malédiction aura disparu.

Belle-mère et beau-père, je vous pardonne de m'avoir enlevée.

Dieu, amène-moi au paradis même si j'ai pêché.

J'en ai des choses à laisser! Je prends une grande respiration et prend mon courage à deux mains. Je passe ma main dans la poche de mes vêtements et en sors un objet dur. Un couteau.

Je place l'arme au niveau de mon coeur et j'appuies de toutes mes forces en laissant couler le sang dans la coupe. Celle-ci se remplie à une vitesse phénoménale tout comme mon corps se vide d'une substance rougeâtre.

Tout à coup, sans raison, la douleur me poignarde férocement. Mes membres semblent paralysés et remplie de fourmis qui me dévore de l'intérieur. Mon coeur semble prête à éclater. Tout se brouille autour de moi. Soudainement, mon coeur tombe dans un tintement sourd et va rejoindre mon sang dans la coupe.

Tout devient blanc autour de moi puis le noir m'engouffre.

Je suis transparente. Et oui, je suis un fantôme. Il ne reste rien à l'endroit de ma blessure qui puisse dire que je me suis poignardée. Je lève les yeux en sentant que la douleur m'a quitté. Quelque chose ou plutôt quelqu'un m'attend. Ça sent pas bon...

-Je suis la Mort, comme les humains ont tendance à m'appeler. Mais je ne le suis plus pour longtemps. Ça fait des millénaires que j'attends ce moment avec impatience.

-De quoi vous parlez!? demandai-je à la Mort.

-De ma délivrance. Ce livre, dit-elle en me pointant le livre La prophétie, est mon oeuvre. Je l'ai écrite pour prendre au piège les jeunes filles naïves comme toi. Ce livre est une histoire. Ce n'est pas la réalité et tu es tombée dans mon piège. Le coeur sur ta queue n'était qu'un tatoo que je t'avais gentiment fait à ta naissance en cachette.

À peine a-t-elle le temps de finir sa dernière phrase qu'elle commence à disparaitre. À disparaitre. Complètement. Son corps devient transparent, son image vacille un peu et puis elle n'est plus là. Partie. En me laissant seule avec mes questions.

Je me regarde dans le miroir et je comprends.

Je suis devenue la Mort. Je suis la Mort.

Je m'installe à mon bureau et je commence à écrire une histoire pour me faire remplacer un jour comme mes précédentes.

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Salut,

Mon histoire est maintenant terminée. Ça a passé vite! Je sais qu'elle n'était pas superbe, mais c'était quand même ma première.

Je remercie tout ceux qui ont voté et/ou commenté mon histoire. C'est très aimable de votre part.

Au plaisir de vous revoir lire mes autres histoires,

Mililouy

Sirène ou humaine? Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant