Chapitre 7. [Corrigé]

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(Le prince en média)

Ma soif remporta le combat et je fonçai sur lui à pleine vitesse, alors que ma raison disparaissait pour laisser place au monstre que j'étais. Le prédateur, le chasseur, qui ne demandait qu'une chose, sortir pour se nourrir. Pour prendre ce qu'il voulait à tout prix, ce sang qui coulait dans les veines d'Aaron. 

 Il fut surprit quand j'apparus devant lui en une fraction de seconde. J'étais si rapide que lorsque je courais, je me téléportais presque. 

- Je t'avais dis de te reculer pour ta sécurité, mais si tu ne m'écoute pas, tant pis pour toi, sifflai-je, les yeux sûrement rouge de faim. 

Mes crocs sortirent à l'instant ou je posai ma bouche sur son cou. Ils percèrent sa peau bronzé et quand je sentis le sang couler dans ma bouche je ne pu empêcher mes yeux de se révulsés. Il était délicieux.

Il gémit de douleur, et je souris de satisfaction. 

Il renversa la tête en arrière, et je saisis ses cheveux violemment pour écarter un peu plus sa tête, histoire d'avoir mieux accès à son cou. 

Son sang avait un goût sucré, et il n'était pas épais, ce qui facilitait le passage dans la gorge. 

Revenant peu à peu à la réalité, après avoir bu goulûment dans son artère, je me souvins d'un coup de qui j'étais en train de mordre et je reculai comme si son cou m'avait brûlé. 

- Merde, dis-je plus pour moi même que pour lui en fixant son cou plein de sang. 

Je courus vers la moto et me remis en selle. J'allumai le contact et parti sans même un regard a Aaron, qui était encore tout groggy de ma morsure. 

- Merde, merde, merde ! Je répétai, dégoûter. 

Je sentis que j'avais encore du sang autour de la bouche mais je me concentrai trop sur la route pour l'enlever. Alors déjà que j'étais rechercher pour attentat à la nièce du roi, qu'est-ce qui allait se passer ? Attentat à la vie de l'héritier du royaume vampire ? 

Génial. 

Quand j'arrivai à l'adresse qu' Albert avait indiqué, je restai ébahis devant la grande demeure qui me faisait fasse. Elle était dix fois plus grande qu'une maison normale et comptais un rez-de-chaussée un premier et deuxième étage, et le toit, qui devait servir de grenier. 

Je toquai timidement à la porte et elle s'ouvrit sur un grand homme avec les cheveux gris, mince mais pas trop, qui me sourit.

- Salut petite !

Je lui sautai dans les bras contente d'enfin le rencontrer.

- Oh Albert c'est tellement bon de te rencontrer enfin !

Il me sourit.

- Tes verres de sang t'attendent, mais pourquoi as-tu du sang sur la bouche ?

- J'ai fais une connerie, dis-je simplement, soupirant de honte.

Tandis qu'il me laissait rentrer, il me demanda quelle genre de connerie j'avais faite pour me retrouver sanguinolente. 

Quand il m'indiqua la direction de la cuisine, je lui dit :

- Quand j'étais sur la route, un lapin a traversé et j'ai freiné, je me suis cassée la gueule et je me suis fais très mal au bras. Ensuite les voitures de polices m'avaient rattrapée, alors je voulais savoir comment ça allait se passer. Sauf qu'avec ma blessure j'étais assoiffée, alors quand le prince est sorti de la voiture et quand j'ai vu sa jugulaire, j'ai essayé de ne pas le mordre en lui disant de reculer mais il en a fait qu'à sa tête et il a continué d'avancer et du coup je... je... 

- Eh, tout va bien, tout va bien tu ne l'as pas tuer... 

Je ne m'étais même pas rendu compte que je pleurais, mais quand Albert me prit dans ses bras je compris que j'avais éclatée en sanglot.

- Albert quand j'ai vu sa jugulaire je n'ai pas pu me retenir...Il avait l'air si délicieux ! Il... il... il ! 

Les mots se bousculaient trop pour sortir et je laissai tomber.

- Non ne t'inquiète pas, dis-je. En fin de compte il a du se rendre compte que j'étais affamée, finis-je par admettre, alors que la fatigue prenait possession de mon corps. 

Je bus mes verres de sang et je lui demandai :

- Ou est ma chambre ?

- Je vais te la montrer, elle est au grenier ça te dérange ?me demanda t-il alors qu'il s'éloignait en me faisant signe de le suivre. 

- Non pas le moins de monde, dis-je en le suivant. 

Quand nous avons fini de gravir les escaliers, il me mena à un porte. Quand il l'ouvrit pour nous faire rentrer, je fus bouche bée. Une chambre, tout ce qu'il y avait de plus ancien. On aurait dit qu'une faille spacio temporelle avait remplacé la porte. 

Un grand lit à baldaquin me faisait face, avec des rideaux noir opaque que l'on pouvait détacher pour "fermer" le lit, et avoir plus d'intimité. Il y avait une grande armoire en bois foncé sur la gauche du lit, avec juste en face un tapis noir ou était disposé un méridien en velours gris (canapé ancien dans les boudoirs avec juste  un côté avec un dossier), et une petite table basse ronde en bois foncé comme l'armoire. Une cheminé ancienne était disposé sur le mur en face de l'armoire, de sorte à ce que lorsque l'on était assis sur le méridien, l'ont profite de la chaleur du feu. La fenêtre à gauche également juste à côté du petit salon donnait sur un petit balcon, et était encadrées par de long rideau translucide rouge. Quant à la droite du lit, il n'y avait rien à part une commode en bois d'acajou, appuyée contre le mur. 

Le sol était en parquet noir, et les mur peint en noir. 

- Waouw, Albert, c'est juste époustouflant... soufflai-je, ébahis devant tant de goût.

- Merci,  tu pourras toujours compter sur moi petite.

Je lui souris, heureuse d'avoir trouver comme un second père. 


La guérisseuse vampire. [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant