La guérisseuse vampire. [TERMINÉ]

Chapitre 5. [Corrigé]

Dix minutes plus tard, je dépassai le panneau qui indiquait "Montréal" et je quittai la ville. 

J'allais  vite, j'étais presque à 200km/h quand j'arrivai sur l'autoroute mais j'entendis soudain des sirènes de police au loin.

Ho non. 

Je tournai ma tête en direction de mes rétroviseurs, et je vis deux voitures de police et deux 4x4 derrière moi a environ trois cents mètres.

Chiotte. 

Il n'y avait personne sur l'autoroute que j'avais emprunté, et ça allait compliquer et faciliter les choses. Ils pouvaient me rattraper très facilement, mais moi je pouvais les tracer aisément. 

Le prince était déterminé à me coincer, et moi, j'étais déterminée à m'échapper. J'actionnai la sixième vitesse, et je roulai à folle allure sur l'autoroute. Le vent me fouettait le visage et balayai mes cheveux. 

J'adorais la vitesse.

 Les sirènes me parviennent de plus en plus forte, alors je regardai encore dans les rétroviseur afin de vérifier leur avancer, et la peur coula comme de la lave brûlante dans mes veines. Ils n'étaient qu'à une trentaine de mètres de moi.

Voilà ce que je gagnai à être déconcentrer ! Je donnai un puissant cour d'accélérateur, et ma roue avant se souleva légèrement en arrière par l'accélération de la moto.

Je regardai en face de moi afin de me re-concentrer et je me retrouvais face à un barrage de voiture. Ho non ! Non ! Non ! NON ! J'étais totalement coincée ! 

Mais heureusement pour moi, je remarquai au dernier moment qu'il y avait un trou dans la séparation des deux grandes autoroutes, je n'hésitai donc pas. Je tournai violemment à gauche et je me dirigeai sur la deuxième route qui retournait à Montréal . Mais je continuai à avancer dans le sens inverse de la grande ville. 

Je vais vraiment finir par me tuer ! Même si j'étais un vampire ! 

Je zigzaguai entre les rares voitures qui venait en sens inverse du mien, et à chaque fois ils klaxonnèrent.

Tant pis, il fallait que j'arrive à semer la police et ce foutu prince. Ils me suivaient d'ailleurs de très près de l'autre côté de la route en hurlant dans les hauts parleur :

- Arrêtez votre véhicule ! Vous êtes en sens inverse !

Non ? C'est vrai ? J'avais pas remarqué !

J'accélérai encore et encore en faisant abstraction de leur hurlement. Tout autour de moi devint flou, et la sensation de vitesse m'apaisa. Je revins sur l'autre voie dès que je pus, et je pris une petite route de campagne, après avoir semé les quatre voitures. 

J'arrivai bientôt dans un petit village et je décidai d'appeler Albert juste après m'être arrêtée sur le bas coté, à l'abris des regards. 

- Allô ? répondit une voix d'homme au téléphone. 

- Albert ! C'est moi, merci pour la moto, mais comment tu as fais pour la faire transporter jusqu'à chez moi ?

- La moto était déjà au Québec.

- Mais où ?

- Chez moi bien sûr. 

- Tu habites au Québec ?! m'écriai-je.

- Eh oui petite ! Depuis la nuit des temps ! Tu devrais passer chez moi ! Tu sais les policier ça ne m'a jamais fait peur.

- Albert, tu fabrique des faux papiers, si il vienne chez toi, tu es foutu.

- Il y a un passage secret chez moi, c'est là que je fabrique les papiers. Et j'ai aussi une chambre de libre, ils ne te trouverons pas crois-moi.

- Oh, alors avec plaisir. Donnes moi l'adresse.

Il me donna l'adresse et je partis à toute vitesse. Heureuse de pouvoir rencontrer enfin mon sauveur.

En chemin, j'entendis à nouveau les sirènes de police. Ils m'avaient encore rattraper. Fichus flics !

Malheureusement pour moi, un lapin eu la bonne idée de traverser quand j'accélérais pour les semer une bonne fois pour toute. 

Par réflexe je freinai, et je me retrouvai projetée en avant, en hurlant de surprise. 

Et merde il ne manquait plus que ça.