Chapitre 15. [Corrigé]

11K 797 5
                                    

Après une heure de porte à porte et de reniflements à tous les coins de rues, nous n'avions rien trouver.

- Comment peux-tu savoir si il y a des armes ou autres chose de suspect ? me demanda Aaron alors que nous marchions pour retourner à l'entrée du camp. 

- Je ne sais pas, je le sais, enfin je le sens au plus profond de moi.

- On va à SueBlind ?

- Ouais, dis-je.

Les quartiers étaient organisés en plusieurs rues, avec des centaines de maisons, qu'on avaient entouré de mur en bétons armée. C'était plutôt simple comme méthode. Nous réutilisions les quartiers inhabités de l'ancienne vie et nous les transformions en quartiers spéciaux et en camps pour humains. 

Plusieurs minutes plus tard, je sortais de JuanaWood. Un garde me tendit une liasse de feuilles. 

- Qu'est-ce que c'est ? demandai-je. 

- Un répertoire de tous les humains qui habitent ici, madame, me répondit poliment le garde. 

- D'accord merci.

Je le feuilletai et je ne constatai rien d'anormal.

Je rentre dans le 4x4, suivis de près par Aaron.

- J'espère qu'on trouvera quelque chose, souffla Aaron, dont la fatigue commençait à se voir sur ses traits. 

- Moi aussi.


***


SueBlind. Un des plus grands quartiers spécialisé du Québec. Des murs de plus de quarante mètres de hauts, et de dix mètres d'épaisseurs.

Plusieurs dizaines de gardes surveillaient les portes et patrouillaient le long des murs, matin midi et soir.

 Quand nous rentrons, on me donna une liasse de feuille, identique à celle de JuanaWoods. 

- Répertoire de tous les habitants de ce quartier je suppose ? je demandai au garde en souriant. 

- Oui, me répondit-il avec un grand sourire. 

C'est partis pour plus de trois heures d'interrogations.

J'avais compté toutes les personnes à qui j'avais parler, et Aaron avait fait pareil. C'était beaucoup plus méthodique que ce que l'on avait fait à JuanaWoods. 

- Combien de personnes ? demanda Aaron en arrivant vers moi alors que je souhaitais une bonne journée à la dernière famille d'humain que j'interrogeais. 

- 1245 personnes.

- Moi 1543, ce qui fait 2788. Combien y en a sur les papiers en tout ? 

- 2790, il manque deux personnes à l'appel, annonçai-je, comme une fatalité, alors qu'un silence de mort s'abattait autour de nous.   

Nous étions en train de sortir quand nous nous rendîmes compte de ce que tout cela signifiait. Des humains avaient réussit à contourner les systèmes de sécurité vampirique, et pouvait mettre en danger leur propre vie, à être tout seul dans la nature. Et surtout la notre, dans ce cas là. 

- Comment deux personnes, des humains en plus, aurait pu sortir !? m'écriai-je, soudain excédée que de pauvres humains aient pu s'enfuir si facilement d'un des plus grands quartiers humain du monde? 

- Je n'en ai aucunes idées ! me dit Aaron alors que l'on s'approchait de notre voiture. 

Des coups de feux retentirent soudain, et mon instinct de survie resurgit. 

- A TERRE ! criai-je. TOUT LE MONDE A TERRE ! MÊME LES GARDES !!

Aaron se mit a terre, et les dizaines de gardes l'imitèrent, sans discuter. 

La guérisseuse vampire. [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant