Chapitre 17

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Ça faisait maintenant un mois que moi et Jack étions ensemble. Chloé était vraiment heureuse pour nous et les autres filles m'enviaient toutes Jack. C'était la fin du mois de mai et il restait un peu plus d'un mois avant la fin des cours. Tous les samedis après-midi, j'allais chez Jack ou on allait se balader dans un parc. C'était toujours le même parc et nous nous asseyons toujours sur le même banc. De plus en plus fréquemment, Jack loupait des cours mais je ne voulais pas lui demander pourquoi. Je me disais qu'il devait avoir ses raisons. Chaque jours, il m'amenait et me ramenait du collège sauf quand il était absent. J'étais épanouie avec lui, je l'aimais plus que tout. C'était mon premier petit copain mais je me doutais que moi je ne devais pas être sa première petite copine. Mais malheureusement, je remarquais que plus le temps passait, plus il était absent au lycée et froid avec moi. Ce n'était plus comme au premier jour, j'avais l'impression qu'il m'aimait de moins en moins ou qu'il se lassait. J'avais fait part de mon inquiétude à Chloé mais elle était sure et certaine que je me faisais des idées, que Jack était fou amoureux de moi. Nous étions un jeudi et je m'inquiétais grandement car Jack n'étais pas venu de la semaine et ce n'étais pas dans ses habitudes de louper des semaines entières de cours. Je me disais donc que je devais aller le voir chez lui, samedi prochain. Je passais donc le jeudi et le vendredi en compagnie de Chloé qui semblait être la fille la plus heureuse du monde car elle avait eu un petit labrador du nom de Mikado. J'étais néanmoins très contente pour elle car je savais que ça faisait à peu près sept ans qu'elle voulait un chien. Le samedi arriva très vite, j'étais en route pour aller chez Jack. Je marchais hâtivement. J'avais peur qu'il lui soit arrivé quelque chose car quand il était absent généralement, il m'envoyait un message pour me dire qu'il allait bien. Mais là, je n'avais reçu aucun message de la semaine de sa part. J'arrivais devant le portail, sonnait à l'interphone et Philippe me dit d'entrer. Je rentrais vite et me dirigea vers la porte d'entrée du château en courant.

«Bonjour; dis-je inquiète; est-ce que je pourrais parler à Jack s'il vous plait?

-Jack n'est pas là; répondit-il, n'ayant pas son sourire habituel.

-Ha...Où est-ce que je peux le trouver?

-Je suis désolé Sophie mais juste avant qu'il parte, il m'a dit de ne pas te dire où il était, il m'a demandé de te dire d'aller voir à un endroit où vous passiez du temps tous les deux: déclara-t-il d'un air désolé; tu vas devoir partir, excuse-moi Sophie.»

Il ferma la porte tandis que moi, je restais choquée, figée, bloquée sur place. Pourquoi est-ce qu'il ne voulait pas que je sache où il était. Je tournai les talons et partit vite en direction du parc. Sur le chemin je me posais des tas de question. Pourquoi m'a-t-il abandonné? Ne m'aimait-il plus? Pourquoi il ne voulait pas que je le retrouve? Des larmes commençaient à couler le long de mes joues, je voulais que Jack vienne, qu'il me réconforte, qu'il sèche mes larmes. J'arrivais alors au parc et me dirigeai vers le banc où nous avions l'habitude de nous assoir. J'espérais au plus profond de moi que c'était une blague. J'espérais qu'il serait là, sur ce banc et qu'il me prenne dans ses bras musclés. Mais quand j'aperçus le banc, je ne le vit pas. Je m'assis donc dessus et pleura autant que je le pus. Je devais pleurer car je devais être stressée de ne plus le revoir. Pourquoi avait-il dit à son père que je devais venir ici? Il devait bien avoir une raison. Il avait dut laisser une lettre pour me dire qu'il reviendrait et que ce serais comme avant. Alors je me mis à chercher une quelconque lettre qu'il aurait pu me laisser. Au bout d'une dizaine de minute, j'aperçus une petite enveloppe en dessous d'un tas de feuilles. Je m'empressais de l'attraper et lu mon nom écrit en grand dessus. Je l'ouvrais alors, remplie d'espoir.

Et si...?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant