Après la libération de Karl, Alizée se retrouve au cœur des évènements dramatiques qui habitent le monde des sorciers ; Royle, qui avait possédé son cousin, est à présent pleinement lui-même et collectionne les partisans et les victoires diverses ;...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Chapitre 19
Alizée se redressa sur son lit, trop pensive pour dormir.
Depuis les sept jours qu'elle avait passés chez elle, ou plutôt chez ses parents, car elle ne considérait plus cette maison comme son chez-soi, elle n'avait pas vu Zéphyr. Et il fallait avouer qu'elle en souffrait. Ses amis et Karl lui manquaient aussi, d'autant qu'après la réaction de Klyr, Annie aurait bien besoin d'un soutien moral ; mais elle devait rester chez elle et jouer le jeu, même si elle brûlait d'envie de crier à sa mère qu'elle connaissait son secret, juste pour voir la tête qu'elle ferait face à cette nouvelle. Les repas, les seuls moments où ils se retrouvaient tous trois dans la même pièce, se déroulaient de manière monotone, et malgré les efforts de sa mère pour lui être sympathique, elle savait que ce n'était qu'une ruse destinée à l'emmener à Royle, et cela ne faisait que l'énerver d'avantage.
Elle passait ses nuits à se questionner sans pouvoir dormir. Quand Royle l'attaquerait-il ? Et s'il s'en prenait à elle pendant la nuit ? Heureusement, elle savait bien que Karl et Zéphyr l'observaient en permanence, même de nuit. Son cousin était discret comme une ombre, et elle ne parvenait à le voir que quand il la saluait de derrière un pilier où un buisson ; mais Zéphyr, lui, bien que silencieux et vif, pouvait être aperçu si elle faisait bien attention. C'était quand même extrêmement gênant de savoir que deux garçons la surveillaient en permanence, même si ces deux garçons n'étaient autres que son cousin et son petit-ami ; elle regarda le mur bleu pastel où ses parents avaient épinglé de nouvelles affiches d'Aurors après sa fugue durant laquelle elle les avait arrachées ; « bien sûr, ils ont besoin de me rappeler en permanence que mon futur est d'être Auror. Bah, quelle importance ? Je veux être Auror, de toute façon. »
Les paroles d'Albe sur les magizoologistes. « Je te vois plus en magizoologiste qu'en Auror. » Quelles idioties ! Elle était faite pour être Auror ! C'était son destin, son futur, son rêve !
Elle se redressa tout de même et essaya d'arracher les affiches collées au mur, mais ses parents avaient prit soin de les coller avec de la super glue magique. Alizée regarda la photo de Nymphadora Tonks, pensant que son fils était l'un de ses amis. Elle eut un soupir et se redressa pour inspecter la chambre ; plafond haut et gris, murs bleus pastels recouverts uniquement d'affiches d'Aurors célèbres, un placard plein d'habits stricts, son lit au matelas dur comme la pierre, une chaise frêle et un bureau. Se redressant, elle s'en approcha ; des brochures du Ministère étaient étalées dessus, ainsi que des livres de cours et son cahier de vacances. N'ayant rien d'autre à faire, elle prit sa plume de phénix et de l'encre violette et commença à remplir la page dédiée à la Défense contre les Forces du Mal, qu'elle eut terminée en quelques minutes. Elle leva sa baguette et la pointa sur la page ;
- Revelati !
C'était le sortilège qui avait été spécialement fourni avec le cahier, et qu'elle pouvait utiliser malgré son jeune âge ; lorsqu'elle eut prononcé l'incantation, le résultat s'afficha sur le papier, agrémenté d'un commentaire niais ; 100%, tu m'impressionnes ! Elle eut un rire.
