Après la libération de Karl, Alizée se retrouve au cœur des évènements dramatiques qui habitent le monde des sorciers ; Royle, qui avait possédé son cousin, est à présent pleinement lui-même et collectionne les partisans et les victoires diverses ;...
Ce prologue est dédié à Nouza, alanis51 et monstredesmers ! Merci pour vos commentaires et vos votes !
Attends, toi ! Stop !
Avant d'aller plus loin, je dois te préciser que ceci est le tome trois d'une saga de fanfictions, donc si tu commences à lire ici tu vas être totalement o_O, ou bien *o* ou même +o+. Si tu ne veux pas ressembler à ces smileys improvisés, je te conseille d'aller d'abord lire le tome 1, l'Alizée, puis le tome 2, le Zéphyr, et après tu reviens me voir ! Voilà ! Maintenant pour ceux qui ont déjà lu les autres tomes, voilà enfin la suite ;
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Prologue
Karl était patiemment assis sur le sol couvert d'herbe de Raven Cottage, attendant depuis cinq minutes quelqu'un qui devait l'y retrouver. Il était six heures moins deux. Et cette personne était toujours à l'heure.
Très exactement deux minutes plus tard, une forme encapuchonnée se matérialisa devant lui, entre les touffes de roseaux qui tapissaient le bord d'une marre sur laquelle flottaient moustiques et nénuphars dotés de lotus. Le sorcier vêtu de noir s'avança vers Karl sans dévoiler son visage, écartant d'un geste un roseau qui se courba. Une bande de canards passant par là s'envola pour échapper à la silhouette.
- Bonjour, fit aimablement Karlenir Merkee.
Malgré son ton chevaleresque, il n'avait pas relâché sa prise sur sa baguette magique, et son beau visage était crispé par de la fureur, fureur qu'il avait du mal à maintenir cachée. Ses cheveux noirs ébouriffés lui tombaient devant les yeux. L'autre personnage leva la tête et ne sembla pas apprécier l'odeur du sel qui émanait de la mer ; il s'éventa le visage d'une main aux doigts pâles. Ne répondant pas à son salut, la silhouette lança d'une voix féminine et dédaigneuse ;
- Je vois bien que tu es furieux. Seulement, je ne vois pas pourquoi.
- Vraiment ? répliqua Karl en masquant avec difficulté les vagues de colère qui lui intimaient de jeter un sort qui défigurerait son adversaire. Étincelle – je veux dire Lizzie.
- Lizzie ? Oh ! Alizée.
La voix de l'autre était empreinte de tristesse et, là aussi, de fureur. Ce dernier sentiment n'échappa pas à Karl, qui se crispa encore plus.
- Vous lui faîtes du mal, lança-t-il d'une voix dure.
- Moi, du mal ? C'est elle qui me blesse ! répliqua la silhouette. Elle me ment et préfère traîner avec la racaille comme toi qu'avec ceux dignes de son sang. Lebb et Jirk, par exemple.
- La racaille ! s'amusa Karl en riant d'un rire sans joie. Vous vous apprêtez à rejoindre Royle et vous me traitez de racaille ?
- C'est pour le bien du monde, lança la femme.
- Vous n'auriez jamais fait avant que...
- SILENCE ! cria-t-elle d'une voix soudain aiguë. Ne me parle pas de Jole ! Ne me parle pas de Jole !
- C'est Royle qui l'a tué et vous allez le rejoindre !
- J'essaie de sauver ma fille !
- Votre fille lutte contre Royle, Karellia !
La femme retira brutalement sa cape et son capuchon, qu'elle lança dans la marre, troublant sa surface lisse. Karl foudroya du regard celle qui était apparue sous le manteau ; le visage aux traits durs, les yeux noirs comme les siens, les cheveux corbeau qu'elle avait légués à sa fille. Karellia Neigea, la mère d'Alizée, foudroyait Karl du regard, les yeux remplis de haine.
Voilà le prologue du tome trois ! Comme vous le savez sans doute, la couverture est provisoire, en attendant que le logiciel refonctionne. Bref, j'espère que ça vous aura plu !
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