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Pourquoi ces putains de souvenirs avec lui tournent dans ma tête?
Pourquoi on doit attendre pour obtenir ce que l'on veut? La vie est vraiment injuste.
Mon réveil sonne, mais je n'ai pas dormi de la nuit. Je n'ai pas réussi.
Enfin vers 4h j'allai m'endormir mais Stéph est rentrée totalement défoncée. Je lui ai tenu les cheveux pendant qu'elle vomissait pendant une bonne heure.
Je ne prends pas la peine de la réveiller, elle a subi beaucoup trop de choses cette nuit, elle peut bien sécher quelques cours.
Je me prépare, enfile mon uniforme et sors en direction de ma première salle de cours.
J'entre en suivant les autres élèves et m'installe à une table vide.
Tous les regards sont rivés sur moi, quelques soupçons sur ma possible vie avant cet internant se furent entendre.
J'hausse les sourcils et gribouillent sur mon cahier d'histoire.
-Bonjour à vous, arriva la prof.
Elle fronce les sourcils en voyant la table à mes côtés vide.
-Où est Stéphanie? ajouta-t-elle sévèrement.
-Euh... elle était mal ce matin... elle avait très mal aux ventres.
Elle me regarde subitement.
-Mademoiselle Campbell je suppose?
-Oui, je suis sa colocataire...
La prof hocha simplement de la tête.
Le cours commença, mon regard se riva vers les fenêtres.
Je revois la soirée que j'ai passé avec lui au Griffith Park.
Je secoue la tête, pourquoi je m'intéresse à lui? C'est un idiot, un beau parleur, un dealeur, je n'ai pas le droit de m'intéresser à lui. Je m'etais promis de ne jamais lui accordé mon attention, et voilà où j'en suis. Mes parents le détestent, je suis censée le détester moi aussi, mais mes plans sont tombés à l'eau. Je ne veux même pas imaginer la réaction de mon frère si il découvrait ce qu'il se passait entre son meilleur pote et sa sœur. Mais qu'est-ce que je dis, il n'y a rien à découvrir, il n'y a rien entre Aaron et moi.

2 semaines que je suis coincée ici, cet endroit est tellement flippant. Les profs sont fous. Stéph a faillit se faire virer parce que le jour où j'ai commencé les cours, elle est restée au lit. J'appelle ça de l'abus. Comme ce week-end est un week end de 3 jours, nous pouvons rentrer chez nous, quand ils ont annoncé la nouvelle, ce fut comme une libération.
Je ferme mon sac et rejoins les autres dehors.
-Hé! Salomé!
je me retourne et aperçois la longue silhouette de Stéph se précipiter vers moi.
-Tu ne prends pas le bus? me questionna mon amie.
-Oh non, mon père doit venir me chercher.
Le bus démarra.
-Dommage, j'aurai bien fait la route avec toi!
Je lui refais la bise tout en la serrant dans mes bras.
-Aller dépêches-toi, tu vas louper ton bus!
Elle s'en va en courant et rattrape de justesse son bus.
Je rigole en la voyant dans cette galère.
Elle s'en ai beaucoup remis, c'est vrai que sa rupture avec son mec n'a pas était facile. La mienne non plus n'a pas était facile, mais ça elle n'en sait rien, ça ne valait pas la peine d'en parler, ce n'était même pas mon copain.

3 heures. J'ai attendu 3 heure devant la grille de l'école avant de retourner à l'intérieur comme ceux qui ne partes pas voir leur famille.
Je porte encore cet horrible uniforme, les chaussettes hautes me grattent atrocement.
J'entre dans la salle principale et, à mon plus grand étonnement, beaucoup d'élèves sont encore là. Une centaine de personne sûrement. Je pensais que plus de personnes partirait ce week end. Un grand blond me fait signe depuis sa table, lui aussi est seul.
Je m'approche et m'assoit à ses côtés, je le reconnais peu à peu, c'est le mec qui m'est rentré dedans quand je sortais de l'administration le premier jour.
-Salomé c'est ça?
-Euh oui.. et toi tu es..?
-Zedd, Stéph m'a parlé de toi.
-Ah, tout s'éclaire! ris-je.
-Toi non plus tu ne pars pas ce week-end?
-Je devais, mais mon père m'a oublier une nouvelle fois, il doit avoir mieux à faire, et toi?
-Mon père n'aurait même pas pris la peine de bouger de son canapé pour moi.
-Triste vie, lui souris-je.
-Ouais triste vie.
-Et tu viens d'où?
-Pas loin de Portland et toi?
-Los Angeles.
-Nous sommes en présence d'une star alors, rigola-t-il.
-Très peu de gens ont la chance de parler à Salomé, la grande et l'unique, alors profites! continuai-je en riant.

Il est plutôt sympa. Nous avons beaucoup parlé. Il est vachement intelligent d'ailleurs, il a beaucoup de références. Il est maintenant 19h30, et le repas finis, nous devons retourner à nos étages. Mais Stéph n'est pas là, la chambre paraît beaucoup trop vide.
Je prends des affaires dans mon armoires et sort en direction des salles de bains communes.
Mais en ouvrant la porte, je laisse tomber mes affaires par terre. Aaron est là, devant moi, et réellement cette fois, ce n'est pas un rêve. Je secoue la tête et me précipite au sol afin de ramasser mes affaires, il fait de même et m'aide à tous ramasser; je chuchote:
-Qu'est-ce que tu fais ici?
Quand il lève la tête vers moi, ses yeux n'ont plus l'éclat qu'ils avaient avant que je vienne dans cette école. Au contraire, ils sont rouges, ses pupilles sont dilatés et ses cernes énormes.
-Tu me manques Campbell.
Sa voix est brûlante, pratiquement perçante. Je regarde rapidement autour de nous et le tire dans ma chambre avant de fermer la porte à clé.
-Eh bien, je ne pensais pas que irais aussi vite, ajouta-t-il avec un sourire en coin.
-Arrêtes, qu'est-ce que tu fais ici Aaron?
-J'ai besoin de toi dans ma vie, sourit-il.
-Je n'ai pas besoin d'entendre une nouvelle fois une de tes disquettes.
-Moi? Des disquettes? ricana mon voisin.
-Et quoi? Tu me dis ça et demain Chloé m'annoncera que tu l'as demandé en mariage!
-Bien sur que non petit coeur..
Je secoue la tête.
-C'est toujours comme ça avec toi.

promets-moi. (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant