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Aaron.

Quand la bouteille s'est arrêtée sur elle, se fut comme une libération, je pu enfin respirer. Lorsque je me suis levé, Théo m'a regardé de façon meurtrière, je lui ai fait un signe de tête, comme quoi il n'avait pas à s'inquiéter. Mais je savais très bien que vêtu comme elle est, je n'allais pas tardé à lui sauter dessus.
Nous sommes rentrés dans le cabanon, au ralentit, et maintenant nous sommes face à face, et elle ravale sa salive.
-Salomé.
-Je n'ai rien à te dire Aaron.
Elle se tourne de façon à ne pas voir mon corps de donjuan; je la comprends, elle doit résister à la tentation, pour le moment du moins.
Je baisse mon regard, et bon dieu que cette robe lui moule son superbe fessier.
J'ai qu'une envie c'est de lui sauter au cou.
-Salomé, je suis désolé, ajoutai-je en déglutissant.
Il faut qu'elle se retourne vers moi, sinon ses fesses vont me rendre fou.
Elle se retourne comme je l'avais espéré mais mon dieu, son cul m'avait fait oublié à quelle point cette robe moulait ainsi sa poitrine.
-C'est facile à dire ça Aaron.
J'admire ses lèvres bougées, je suis dans un autre monde. La façon qu'elle a à prononcer mon prénom me fait frissonner.
-Je suis vraiment désolé.
J'avance, elle recule, mais elle est coincé; le cou du mur, c'est le meilleur.
-Tu m'as fait souffrir Aaron, terriblement.
C'est comme si quand elle parlait, tout était au ralentit, je vois sa bouche articuler doucement, et sa langue passer furtivement au bout de ses lèvres pulpeuses.
-Tu me fais souffrir à chaque moment où je te vois, toi et tes lèvres terriblement pulpeuses.
Elle déglutit à son tour. J'avance de nouveau, mais elle, elle ne peut rien faire.
-Pourquoi tu m'as fait ça Aaron?
Je regarde maintenant ses yeux, ses si beaux yeux, marrons clair, pratiquement noisette, je pourrais m'y perdre.
-Tu ne comprends donc pas mini Campbell?
Je pose ma main sur sa hanche d'un simple geste et elle mime un non avec sa tête, en attente de la suite.
-Je te veux rien qu'à moi, chuchotai-je en faisant glisser doucement ma main dans son dos, juste à moi.
Elle se mord la lèvre sans vraiment s'en rendre compte, mais si elle continu comme ça, bientôt c'est moi qui mordrait sa lèvre inférieure.
-Je..je comprends pas? continua Salomé, déstabilisée.
-J'ai convaincu ton frère, il n'aimais déjà pas Arthur, alors le faire s'éloigner de toi, il ne pouvait que kiffer. Mais moi ça me rendait fou de vous voir dans les couloirs, chez toi ou dans le cartier, j'en pouvais plus. Alors je me suis servi de Chloé, pour te rendre jalouse. Et je suis désolée, je suis vraiment désolée, mais j'ai besoin de toi Salomé.
Elle fronce les sourcils et me repousse violemment.
-J'aime Arthur, t'es qu'un sale con! Tu n'as pensé qu'à toi!
Elle marche en direction de la petite porte mais je l'attrape au vol et la tire contre moi. Après tout il nous reste encore 3 minutes. Elle a désormais son dos collé à mon torse et mon bras droit autour de sa taille.
-Mais tu ne l'aimes pas comme tu le voudrais, tu ne l'aimes pas comme tu m'aimes moi.. lui susurai-je au creux de l'oreille.
Elle frissonne. Je souris.
Je glisse doucement mon index le long de son bras jusqu'à son épaule.
Elle suit ma main du regard et se retourne à quelques centimètres de mon visage.
J'avance, elle recule, j'avance, elle recule, jusqu'à ce que.. oops, elle se retrouve bloquée par le mur encore une fois.
-Le Ying et le Yang sont aussi différents que le jour et la nuit, le froid et le chaud, le mal et le bien. Pourtant il y a un point blanc dans la partie noire, et un point noir dans la partie blanche. Parce que rien n'est jamais tout noir, ni tout blanc. Parce que personne n'est jamais entièrement mauvais, ou entièrement bon. Parce que tu es ma lumière dans les ténèbres de ma vie..
Elle sourit, je meurs. Elle est trop belle.
-Je doit en tirer que tu es que tu es ma faucheuse au bon milieu de mon paradis.
Je souris et hausse les épaules.
-Peut être bien.. je dirais même que c'est évident.
Je colle mes hanches contre les siennes et passe ma mains sur son bassin.
Ses lèvres m'appellent, ses lèvres m'ensorcellent, ses lèvres m'hypnotisent. 
-Je meurs d'envie de t'embrasser.. articulai-je difficilement pris par l'envie de me jeter sur ses lèvres et de ne jamais m'en séparer.
Elle rigole doucement, tout en regardant mes lèvres.
J'inspire, elle expire.
Nos respirations sont irrégulières, et j'aime l'effet qu'elle a sur moi.
Je frôle lentement mes lèvres aux siennes, sentant son air frais rentrer dans ma bouche.
Et puis, fuck, je ne peux plus lui résister.
Je passe ma main derrière sa tête et pose mes lèvres sur les siennes immédiatement. Elle se met sur la pointe des pieds et je glisse mes mains sous ses cuisses afin de la lever et de la poser sur l'atelier de son père.
Je ne peux plus m'arrêter, je suis scotché à ses lèvres. Je ne pourrais plus m'en passé. Personne ne pourra me séparé d'elle. Personne.
L'alarme brisant ses 7 minutes à ses côtés résonna.
Et merde. Personne ne pouvait me séparer d'elle à part cette foutu alarme.
Juste avant de sortir, la main sur la poignet elle m'embrassa chastement et sortit de plus bel.
Je sors à mon tour. Tout le cercle se met à crier comme nous le faisons à chaque fois que deux personnes sortent de ce cabanon.
Je me rassois à ma place mais lorsque je relève ma tête, Arthur et Salomé ne sont plus là.

promets-moi. (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant