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Quelqu'un toque doucement à ma porte, je sourit et arrange la couverture posé sur mon lit avec d'aller ouvrir à Zeed. Mais lorsque j'ai finit de tourner la poignée et que la porte s'ouvre, ce n'est pas Zedd.
-Aaron?! je chuchote, qu'est-ce que tu fais là?
-Écoutes Salomé, tu es tout ce que je veux, j'ai besoin de toi, j'veux personne d'autres, je te le promets, je suis plus que serieux, alors si tu veux j't'emmène avec moi et jte fait quitter cet endroit stupide, et j'assumerai devant ton frère, et devant tes parents, j'leur parlerai, je ferais tous que tu veux mon coeur...
Zedd toque cette fois vraiment à la porte, je baisse la tête tandis que Aaron regarde autour de lui.
-Tu as invité quelqu'un...?
je hoche la tête doucement. je n'ai pas envie qu'il s'énerve.
Il se lève et va ouvrir.
Il pose son bras sur l'embrasure de la porte, je passe sous celui-ci et tiré Zedd vers l'intérieur de la chambre.
Je guide mon ami vers mon lit et lui demande gentiment de choisir le film permis ceux télécharger sur mon ordi.
Je m'approche de Aaron, toujours bloqué dans l'entrée.
Je pose délicatement ma main sur mon épaule, mais il se retourne violemment et fronce les sourcils.
-Sérieusement? murmure-t-il méchamment.
-Ce n'est qu'un ami, je te le jure!
-Et moi de base, j'étais ton pire ennemi.
Je lève les yeux au ciel et me pince les lèvres, il a raison, et je n'aime pas l'avouer.
Je me tourne vers Zedd puis vers Aaron.
-Et tu voulais que je fasse quoi? Ma coloc, qui est également ma seule amie dans ce stupide bahut, est partie ce week end. J'allai pas rester toute seule à me morfonde du manque que je ressentais en pensant à toi.
Je pose rapidement ma main sur ma bouche en regrettant les derniers mots qui viennent de sortir. Il sourit malicieusement.
-Alors comme ça je manque à mini Campbell... tu ne m'avais pas dit tout ça petit coeur, ajouta-t-il en me caressant la joue.
J'humidifie mes lèvres en rigolant.
Son regard passe de mes lèvres à mes yeux en deux deux.
Je me précipite sur ses lèvres brusquement.
Je dois profiter. Je dois profiter.
Il prolonge ce baiser et glisse ses mains sur mes hanches. Je le repousse doucement et baisse la tête.
-Excuse moi, mais le moment n'est pas adéquat..
Il embrasse délicatement mon front et repars en toute discrétion.
Je me retourne vers Zedd.
-Encore désolée.
Il rigole et tape dans ses mains.
-Vous êtes à croquer tout les deux, et puis qu'est-ce qu'il est sexy!
Je secoue la tête et m'assoit à ses côtés.
-Ne dit pas n'importe quoi.
-Tu as vu ses bras? Et puis je crois que le voir sans teeshirt est devenu un fantasme chez moi.
Je fronce les sourcils en rigolant et le pousse de l'épaule.

Le week-end est finit. Tout le monde est rentré, et Aaron ne reviendra pas.
Je suis encore enfoui sous ma couette lorsque mon réveil sonne pour la deuxième fois. Je me lève d'un bond et saute sur le lit de Stéph.
-Debouuut !
-Mhhhhhhh, dégages t'es lourde comme un éléphant!
-Quoi? Moi un éléphant, mais pas du tout.
Je la secoue en rigolant.
-Bouges toi!
-Flemmeeeee, grogna-t-elle
Après 30 minutes nous sommes enfin prêtes.
J'ai mis du temps à la faire bouger mais maintenant elle est debout et pour longtemps.
-Bon alors ce week end? lui chuchotai-je.
-Magique, je suis allée chez mon mec, ses parents n'étaient pas là...
-Stop, stop, je ne veux pas les détails! dis-je en me bouchant les oreilles.
Nous rigolons toutes deux en direction de notre salle de cours.
Une fois dans la salle, je m'assoit à ma table et je sais déjà que cette journée sera nulle et ennuyeuse comme toutes les autres journées que j'ai passé ici.

17h. Mes cours sont enfin finis. Je rejoins la chambre et tombe sur mon lit. Je n'en peux plus. Je décide d'appeler ma mère.
Trois sonneries et sa voix résonne.
-Papa..?
-Qu'est-ce que tu veux? commença-t-il fermement.
-Je pourrais avoir maman s'il te plaît?
-Nan, tu te contentera de moi.
Je souffle longuement.
-Tu m'a oublié, glissai-je froidement.
-Hein?
-Vendredi après-midi tu devais venir me chercher.
-Ah bon? sûrement, j'ai dû avoir mieux à faire.
Je ferme les yeux et sers mon téléphone dans ma main.
-Ça fait 1 mois que je suis ici, je n'en peux plus, je voulais juste pouvoir être tranquille un seul petit week end.
-Je suis tellement désolé.. ah bah non en fait, je m'en fou, rigola mon père.
Je raccroche brusquement et jette mon téléphone sur mon oreiller.
Quel fils de pute. Je sais que je suis en train d'insulter ma grand mère, mais après tout c'est elle qui l'a élevé, elle aurait pu empêcher tout ça.
Je fourre mes affaires les plus importantes dans un sac et regarde par la fenêtre.
Je dois partir d'ici.

promets-moi. (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant