Vous allez où ?

14. Le photographe

De l’église, en passant par la mairie, jusqu’au vin d’honneur, je n’ai pas arrêté de baver devant Quentin en mode « working boy ».
Baver, c’est parfaitement le mot.
Ce mec m’insupporte mais me donne également tellement chaud.

Apparemment, il sera libéré après la pièce montée. Je devrais alors dire au revoir une fois de plus à Mister coincé. 

Après le repas, je partage une danse avec la mariée et les demoiselles d’honneur. Je me déchaine sur les derniers tubes du moment.  Lorsque Despacito résonne dans la pièce, je ne peux m’empêcher de chercher Quentin du regard. Ce dernier me sourit lorsque qu’il me voit faire du play-back sur les paroles. Hum... Schumacher... Il prend quelques photos de moi  alors que je joue à faire l'imbécile.

Après quelques instants, son visage se referme.
Tiens, re, monsieur Iceberg…

Des mains errent sur mes hanches. Je me retourne choquée, et pressée de dégager le mec aux mains baladeuses.

- Nathan… dis-je exaspérée.

- Maya, t’es super canon, dit-il dans mon oreille.

- Je sais.

- Arrête de te méfier de moi, si tu me laissais faire, tu en redemanderais.

- C’est dingue ce que tu débordes d’humilité. Bon moi j’ai soif !

Je le quitte en le laissant planté là avec sa braguette prête à exploser.
Pervers ! 

Après la pièce montée, super orgamisque soit dit en passant, je cherche Quentin mais ne le trouve pas.
Merde il est déjà parti !

Je sors et regarde si je vois sa voiture sur le parking.
Merde merde merde !

Je me dis ensuite qu’il est peut-être toujours garé là où il m’a laissé tout à  l’heure vu que ça n’est pas très loin. J’ôte alors mes talons et me jette hors de la salle. Je cours comme une andouille les pieds nus sur le goudron tel Forest Gump.

Tu me diras, mes pieds commencent à être habitués à marcher à même le sol.

Yes ! Arrivée place de la Liberté, je constate que sa caisse est toujours là.

Alors que je suis sagement assise en tailleur sur le capot de sa splendide Clio blanche, je le vois arriver au loin. Il me sourit largement en accélérant sa marche.

- Tu veux bien virer tes fesses de là Princesse…

Je m’exécute et me colle contre son torse comme s'il m'avait manqué.

- Je me disais, j’ai plus de voiture alors, s’il y avait une âme charitable pour me ramener chez moi, je promets d’être sage comme une image.

- Toi, sage ? Tu sais faire ça ?

- Seulement avec les photographes coincés du cul, dis-je avant de l’embrasser telle une chieuse en chaleur.

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FIN
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Bon bah voilà !
C'est déjà fini...
Qu'avez-vous pensé de notre chieuse et de monsieur coincé du cul ?
J'espère qu'ils vous auront fait sourire un peu 😉
Merci d'avoir suivi leur petite aventure.

Bisous mes auto-stoppeurs
Jess 😜

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Et pour encore quelques minutes de rigolade :

"Le papa de Paul"
"C'est ma place !"
"L'imposture"
"KNIFE"