L'envers de l'inconnu

Chapitre 18:

Et si je partais? Pour de bon bien sûr. 

J'essaye d'ouvrir mes yeux sans grande efficacité. Trop de lumière. Voilà se qu'il y a. J'entend quelque voix. Dont une que je ne connais que trop bien, Timéo. Que fait-il ici? Il me rabaisse et m'insulte et après il ose venir ici. Mais en fait, où suis-je? A l'hôpital? Chez moi? Une chose est sur, il faut que j'ouvre mes yeux. Alors que j'étais presque sur le point de les ouvrir, une vive douleur se fait ressentir au niveau de mes côtés. Je hurle de douleur avant de retomber dans un mini coma. 

J'ai le sentiment yeux grands ouverts. La pièce est petite avec seulement une fenêtre. Je vois de l'autre côté qu'il y a des barreaux. Hein? J'ai du loupe un épisode. Alors qu'en j'essaye de me lever, une sorte de médecin me demande de me recouche. 

-Monsieur, je ne comprend pas où suis-je? le questionnai-je 

- Jeune fille, vous êtes dans un centre psychiatrique.  

Attendez, j'ai bien entendu là? Je suis considérée comme une folle?! Mais ca est quoi cette blague. Ils ont intérêt avoir fait une erreur car il est hors de question que je reste ici. Je me lève quand même en poussant ce "médecin" et je trouve sans grande difficulté la sortie. Sans attendre une minute de plus je ressors en appelant un taxi qui ne tarde pas à arriver. La personne qui m'a mise là va le regretter. Je reçois alors un message: 

<< Ton petit séjour en centre pour les fous ca t'a plu? Je crois que ton petit Aidan veut te faire payer quelque chose. Je me trompe? M.>> 

Aidan. Il va me le payer cher, très cher. Je vais le faire morfler. 

Le lendemain, alors que je me rend en cours, j'ai eu une fabuleuse idée. Puisque je faisais partie d'un trafique, je sais me battre. Ce qui est totalement logique. Je vais donc aller parler à ce petit Aidan et il va voir qu'il ne faut pas jouer avec moi. Je me dirige vers son petit groupe. Je ne fais pas attention à Ethan. Il ne m'a pas insulté mais pas défendu non plus. Alors'je ne le considère plus comme un ami. 

- Viens avec moi salopard. dis-je cinglante 

- Que me vaut l'honorable visite de la folle qui a fait un tour en centre? D'ailleurs, excuse-moi, je ne t'ai pas demander si c'était chouette. 

Son groupe rigole à gorge déployée sauf Ethan qui reste en regret la tête baissée. Je ne prend même pas la peine de répondre. Je lui attrape le bras trop fort que se que j'avais prévu. 

- Mais c'est qu'elle a de la force la petite. 

- Tu sais se qu'elle te dit la petite? 

Je ne lui laisse pas le temps de répondre que je lui fourre le poing dans son magnifique visage. Attendez, j'ai dis quoi là? Non non non, il est pas magnifique du tout. Bref, après je continue à le frapper comme je sais si bien le faire. Mais alors que je m'apprêtais à le mettre K.O, quelqu'un me tire faire l'arrière et me crie d'arrêter. Heureusement, ce n'est pas un surveillant. Seulement Timéo et Ethan qui me tire. Qu'est ce qu'ils foutent là? Je ne leur laisse pas le temps de me parler. Je m'enfuis le plus vite'possible en dehors de ce lycée de merde. 

Une petite dixaine de minutes et me voilà chez "moi". Alors que la chance semble me sourir, mon soit disant pere n'est pas là. Mais je n'ai même pas le temps de monter les escaliers, qu'on sonne à la porte. Je souffle, qui viens ici maintenant. Surtout que personne ne connaît l'adresse de chez moi, sauf Ethan et Aidan... J'espère de tout cœur que se n'est pas Aidan qui est venu se venger parce que, bien que je l'ai bien amoché, je n'en ai pas la force. Je vais à contre cœur ouvrir la porte mais le soulagement se lit sur mon visage en voyant que se n'est que Aya. Je suis tout de même surprise. Je n'ai eu aucune nouvelle d'elle depuis que l'agent Kenedy, il me semble, est venu me voir. 

- Oh! Aya quel bonne surprise. Qu'est ce que tu fais ici? 

- Tu te souviens de la fois où je t'ai appelé? 

J'acciesse. 

- Et bah j'ai besoin de vivre ici un petit mois. La police me cherche mais je sais qu'ils ne viendront pas chez nous. 

Je lui dis que ca ne pose pas de problèmes en lui omettant que si, les policiers sont venus ici. L'agent m'avait d'ailleurs demandé de l'appeler si Aya venait à venir ici. Chose que je vais faire. Mais pas tout de suite. Je vais attendre deux nuits. Juste pour essaye rd'a voir des informations  qui serait, peut être, plus personnelle. 

Il est 20 heures quand j'entends la porte d'entrée s'ouvrir. Et là, je sais bien que c'est mon "père ". Je cache  du mieux que je peux ma peur et lui propose de manger. Il me foudroie du regard avant de m'attraper par les cheveux et de m'amener dans la même pièce que l'autre fois, où j'y étais enfermée. Il attrape la ceinture et me frappe encore et encore. Puis il le dit: 

- Tu n'es qu'une merde qui sert à rien. Sucide-toi, se sera mieux pour tout le monde que tu ne sois plus là. 

- Qu'est ce... 

- TAIS-TOI! me coupe-t-il 

Je n'ajoute donc rien et me laisse frapper. Puis il commence à me déshabiller. Et c'est seulement quand il commence à enlever son pantalon que je comprend se qu'il est sur le point de faire. 

- NON! NON non non s'il te plait ne fais pas ça. 

- FERME TA SALLE GUEULE ET LAISSE MOI FAIRE.  

Je l'écoute donc et ne dis rien. Avant qu'il n'ait fini de se "vider", il me dit que je resterai ici pendant 3 jours. Je ne dis rien. Mais dans ma tête je fulmine. Pourquoi je n'ose pas le frapper moi aussi en'me défendre comme je l'ai fait contre Aidan? Je ne me plaint tout de même pas car cette pièce est un peu comme une chambre. Il y a une salle de bain indépendante, ce qui est tout à mon honneur. Je sais, je sais. Moi non plus je ne sais pas comment je fais pour relativiser dans cette situation dans laquel je suis. 

Peu de temps après, il resort de la pièce en prenant soin de la verrouiller à double tour. Je ne pers pas de temps. Je vais dans la salle de bains et je me fais couler un bain. En attendant qu'il soit rempli, je soigne mes blessures. D'un côté, je suis contente d'être enfermée ici. Comme ça je pourrai réfléchir seule et je ne devrai pas avoir affaire à Aidan et au lycée en général. Je me déshabille et rentre dans mon bains qui est bouillant. Je m'en sousille guerre, ca me fais du bien et c'est tout de qui compte. A ce moment là, je me dis que je suis seule, peureuse et que tout le monde en a rien à faire.