Dix-sept (again)

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Et elle était une véritable amie.

Ses yeux étaient rouges.

Elle savait qu'il détestait se montrer faible. Et il trouvait que pleurer était une faiblesse. Il cacha son visage dans ses mains.

Elle le dépassa une expression neutre placardé sur le visage.

Alors c'était tout. C'était maintenant le moment où elle le lâchait. Au fond, il n'attendait que ça. Il savait que ça arriverait et il était étonné que ça ne soit pas arrivé plus tot.

Mais à sa plus grande surprise, elle se plaça derrière lui. Elle tapota son épaule puis, sauta sur son dos ce qui le pris de cour. Elle lui ordonna presque d'avancer. Il l'écouta sans broncher, comme il savait si bien le faire, tout en passant ses paumes sous les cuisses de la jeune fille.

Elle posa ses mains sur ses cheveux et les caressa lentement, l'apaisant considérablement. Ses mains glissèrent ensuite sur les côtés de sa tête pour finir sur sa machoire. De ses pousses elle épongea ses larmes et posa ses lèvres dans sa chevelure. Elle posa ensuite son menton sur sa tête puis essuya complètement les joues du garçons. Quand ils furent proche de leurs foyers ses paumes sèches se posèrent complètement sur ses yeux. Il se stoppa brusquement, surpris. Elle releva la tête et s'approcha de son oreille droite.

"Tu me fais plus confiance? " Murmura-t-elle faussement déçu.

Il inspira fortement avant de relacher bruyament sa respiration puis d'ocher lentement la tête. Elle retint un énorme sourire en se mordant la lèvre inférieure. Puis elle clama plus fort :

"Continue encore un peu."

Il la remonta sur son dos et s'activa prestement se laissant guider jusqu'à chez lui. En chemin, il compris enfin la signification de tout ceci. Un sourire se dessina lentement sur ses lèvres, elle l'aidait à se cacher de ses pleurs. L'intérieur de la maison fut nettement plus compliqué à traverser, notamment les escaliers. Ils arrivèrent malgré tout dans la chambre du jeune. À leur droite, un bureau épuré où prônait nombreux pots décorés d'un arc-en-ciel de couleurs, habités de plantes en tous genre, cactus, plante grasses et tombantes. Enfin, au centre de la pièce, tête contre un des mur, trônait un grand lit à la couette blanche où il s'écroula lourdement entraînant la jeune fille dans sa chute. Elle ria tout en se plaignant du poid de son ami. Il roula afin de se dégager, puis remonta jusqu'à la tête de son lit. Ils rièrent encore un peu.

Lorsqu'ils se calmèrent le jeune homme tourna sa tête sur la gauche. Il se rapprocha de sa compère et enroula ses bras autour de sa taille. Sa tête se posa sur son épaule et elle leva le bras pour enfouir sa main dans la chevelure du brun.

"J'adore tes cheveux"

Ils restèrent dans cette position un long moment.

"Pardon."

Les yeux de la jeune fille s'arrondirent exagérément.

"Attends, je rêve ou tu viens de t'excuser? "

Un indéniable sourire apparu sur leurs lèvres à tous les deux.

En fin de compte, ils devaient vraiment être de véritables amis.

Fin

LyseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant