Chapitre 4 - Bonne entente

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-Tu vas dormir dans ma chambre, avec moi.

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C'est une blague ?!?!? J'arrivais même pas à croire qu'il ai réussi à dire ça aussi facilement ! J'allai me mettre à crier pour lui dire ses quatre vérités mais Maxime me coupa en demandant :

" Dans le même lit ? Maxime aussi ne s'attendait pas à ça.

- Faut pas trop rêver non plus, te fait pas d'idées la Miss. J'ai un matelas à mettre à coté.

- Y a intérêt Ouais. Sinon j'aurais dormi dans un arbre j'en ai rien à faire.

Je devais admettre que la fatigue commençais à me gagner moi aussi et que je n'avais plus la force de me battre avec lui. Surtout que repenser à mon père et à ma famille m'avait encore plus attristée que je ne l'étais déjà. Quand il me demanda de le suivre pour aller dans la chambre je ne protesta donc pas. Sa chambre était de taille normale, une chambre d'internat quoi, enfin jusqu'à que je vois deux portes sur le côté, signe qu'il avait surement une salle de bain pour lui. Il y avait une grande fenêtre d'où on pouvais voir la forêt avoisinante. Même de nuit c'était magnifique. Face à la fenêtre il y avait un grand lit deux places. A droite de l'entrée il y avait une autre pièce, que je visitai sans sa permission. C'était un grand dressing, comme dans les films américains. Je me demandais si les autres chambres étaient aussi bien équipées. C'est sensé être une université publique, pas un hôtel cinq étoiles. De l'autre coté de la porte de la chambre il y avait la salle de bain. Une énorme baignoire, un grand miroir et une douche à l'italienne. Le tout en bois flotté et très lumineux. Ok le budget n'était pas le même que celui des pièces communes du campus. Il avait surement dû récupérer une chambre réservée aux adultes ou aux gens importants. 

Scott m'observais pendant que j'exposais mes hypothèses dans ma tête. C'était.. pas moche. J'allais surement pas lui dire.

" Ferme la bouche tu va gober des mouches. Dit il en souriant amicalement.

Je sursautai. Je m'attendais pas à qu'il me reparle depuis la baffe de tout à l'heure et encore moins que soit sympathiquement. 

- Mmmm... dis-je d'un ton blasé.

- Ouais c'est ça, j'essayais d'être sympa. Il me tourna le dos et parti vers le lit.

J'avais le sentiment de l'avoir vexé. Mais j'avais toujours mes soupçons.. Il lui ressemble énormément mais comment être sure qu'il n'est pas lui ?
Je pourrais peut-être lui en parler mais si il est celui que je soupçonne et qu'il se rend compte de mon identité je serais immédiatement en danger.

- Désolée. C'est juste que depuis tout à l'heure, je... Je sais pas. 

- Tu m'aimes pas j'ai bien compris laisse tomber. Dors. 

OK là, je l'avais énervé...

- Non ! C'est pas ça ! C'est juste que... Je peux te poser une question ? Je décidais de lui en parler tout en me rapprochant de la porte au cas ou la réponse serait celle que je redoute. Si je me trompe alors je vais passer pour la pire des débiles et j'aurais vraiment honte. Mais en même temps, mes soupçons sont fondés. 

- Vas-y... dit il saoulé.

- Tu faisais quoi la journée de Samedi dernier ? Où tu étais ? Je décide d'y aller directement. Autant arracher le pansement vite. Et éventuellement courir vite en fonction de la réponse.

- C'est quoi ces questions ? Pour qui tu te prend à demander tout ça ?
Il était de plus en plus agacé. Il s'approcha et je reculai encore, dos à  la porte.

- S'il te plait... Si tu ne me répond pas je serais obligée de partir maintenant. J'avais la main sur la poignée de la porte, en voyant ça il fronça les sourcils pour montrer son incompréhension.

Seuls et perdusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant