Seuls et perdus

Chapitre 7 - Coups

Quand on se réveilla je parti prendre une douche pour me changer les idées. J'avais encore les images d'hier dans la tête. Scott me demanda si je voulais en parler aux autres. Je lui répondis qu'il ne fallait pas les inquiéter. Et pour confirmer mon idée Noam m'avait menacé de mort si j'en parlais. 

Quand on arriva au réfectoire ils étaient tous à table autour de leur petit déjeuner. La conversation était principalement entre Eliott et Chloé et entre Sarah, Denis et Maxime (éventuellement Rémi mais il était plus aspiré par son ordinateur). La conversation était hyper intéressante et tournait autour d'un même sujet : la météo. Waw. Absolument passionnant.

On se posait avec Scott au bout de la table et on écoutait les autres Parler de tout et de rien. Aucun de nous deux ne parlait, trop secouée par ce qu'il s'était passé hier pour ma part et j'imagine que pour lui c'était pire. Il avait appris que son frère n'était pas mort, qu'il était devenu un psychopathe et qu'il voulait kidnapper sa.. coloc ? sa pote ? ... sa ...copine ? Je sais même pas ce qu'est notre relation. Mais bref il devait être sous le choc.

J'essaya de lui prendre la main pour le rassurer quand soudain un coup de feu retentit à l'autre bout du réfectoire. Les rares personnes à l'internat se mirent à crier et à s'agiter. Tout le groupe s'accroupit sous le niveau de la table. Je sorti le pistolet de mon père de ma chaussure. Tout le monde me regarda avec des yeux écarquillés.

"Quoi ? 

- Anaëlle, t'a une arme sur toi ?!?" Demanda Maxime.

On s'était tous amassés d'un côté de la table. Je me leva et regarda au dessus des miettes et des tartines. Au fond de la salle se trouvaient 3 hommes armés de pistolets et de couteaux. Je tira sur un homme qui tenait une jeune fille par les cheveux. Il se pris la balle dans l'épaule et lâcha sa prisonnière qui partit se cacher dans les cuisines du réfectoire.

" Anaëlle ! Passe moi ça et rassis toi ! Ordonna Scott.

Même si je savais parfaitement m'en servir je lui passais. Tout le monde regardait sous les tables le spectacle affreux qui prenait place dans l'internat. Ils se demandaient tous qui c'était et pourquoi ils étaient là. Je me doutais qu'ils avaient un lien avec Noam, surtout pour avoir débarqué le lendemain de sa venue. On fixait tous l'entrée du réfectoire à notre opposé, où se trouvaient les 3 hommes quand je sentis un poids sur ma nuque.

- Scott... j'essayais de chuchoter.

- Quoi ? Il continua de fixer l'entrée sans se retourner.

- Scott !

Il se retourna et sa mâchoire se crispa. L'homme appuya plus fort son fusil contre ma nuque.

- Lâchez là !

- Scott arrête.
Il risquait d'empirer les choses à essayer de les provoquer.

Il arrêta mais son regard se fit plus dur pour mon agresseur. Celui-ci tira mon t-shirt en arrière pour me faire comprendre de reculer. Ce que je fis. J'étais à quelques mètres de mes amis et il me demanda de me lever.
Il commença à parler plus fort pour que tout mes amis entendent.

- Que ça te serve de leçon, évite de le provoquer la prochaine fois et surtout, évite de parler de ce que tu sais à qui que ce soit. 

Ca sentait pas bon pour moi. Il se recula et pointa son arme sur mes jambes, prêt à tirer. Mais je n'avais pas prévu de me faire tirer dessus sans rien faire.

Avant qu'il tire je fis semblant de tomber, comme si j'étais morte. Scott devint pâle. Sarah mis sa main devant la bouche. Denis la pris dans ses bras. Rémi regardait la scène la bouche ouverte. Maxime me regarda dans les yeux et vis que ce n'était qu'un subterfuge. Tout ceci se passa rapidement et avant de toucher le sol je faucha mon ravisseur qui s'écroula à mes côtés. Le fusil glissa vers moi et je le pris fermement dans mes mains. Je le pointai vers l'homme. Il réussi à sortir un autre pistolet de sa poche et le pointa vers moi.

" Quand je tirerai j'imagine que vous ferez de même. Je n'ai pas peur de mourir, sâchez-le.

Il pointa donc son arme sur Scott. Celui-ci pointa mon arme vers la tête de l'homme. Je retins ma respiration. Tout pouvait arriver. Je pouvais être blessée, voire même tuée, mais pas Scott. Je refusais que ça se termine comme ça. Un coup de sifflet strident retentit, il se releva et partit en courant. Heureusement nous n'avons pas eu à utiliser tirer. Je frissonnais à cette idée.

Je soufflait un bon coup, soulagée. Scott me demanda d'un regard si ça allait. Je hocha la tête, signe que j'allait bien. 

Chapitre mouvementé, vous en avez pensé quoi ?
800 mots